Repos [YUUKI KATSUYA]

Tôji ouvrit ses paupières sans aucune difficulté, il s'extirpa de son lit et resta un moment, là, au milieu de son immense suite, sans bouger. Il finit par lâcher un long soupir et fit un saut à la salle de bain. Il s'habilla, digne d'un Directeur, de vêtement des plus anciens qui soit, des plus rares et chers. Mais le Directeur s'en fichait pas mal qu'ils soit chers ou pas. Son apparence ne le préocupait pas tant que ça. C'était juste pour les élèves, et pour qu'il est l'air d'un directeur. Si il s'écoutait, il se promenerait vétu tel un roturier sans titre. Il passa sa main dans ses cheveux et la grande fenêtre près de son lit s'ouvrit. Le vent violent et glacial fit virevoleter les cheveux de l'Ultime. Un petit chat noir, timide, hésita à entrer. Mais les pouvoirs de l'Ultime était bien trop attirant et fort. Alors, il vint se frotter autour des chevilles du Directeur, ronronnant doucement...Il s'accroupit et prit l'animal entre ses mains.Tôji n'attendit pas plus longtemps, il ne voulait pas joué. Il avait faim et n'avait pas le courage de tué l'une de ses domestiques. Il planta ses crocs dans la bête, qui fut prise de soubresaut, le Directeur s'empressa de lui briser les os, pour qu'il puisse arrêté de gesticulé ainsi. Après avoir étanché sa soif, le Directeur arracha le coeur du chat. Il le prit par la queue et l'explosa en poussière dorée contre le mur. Il sortit de sa suite et du batîment. Il entendit quelques élèves retenir leur souffle, d'autres partirent en courant et quelques vampires poussèrent des cris de stupeur voyant le petit coeur dans la main de l'Ultime. Les vampires sont horribles, oui, mais les élèves ne se balade pas un coeur dans la main. L'Ultime ne comprenait pas trop ce qui faisait peur aux élèves. Son regard glacial? Le fait que tous le monde sache qu'il a "le pouvoir" de tuer un vampire? Mais après tout, il ne voulait pas savoir. Tout ce qui lui importe, c'est d'être respecté et craint.

Il entra dans le batîment de l'Aile du Sud et monta les escaliers avec cette grace qui lui était propre. Une élégance inégalable, le corps svelte et élancé du Directeur semblait flotté au dessus des marches. Il atteignit enfin l'endroit voulut, le toit. L'Ultime avait besoin de calme, de repos. Il voulait contempler le ciel étoilé et voir les arbres dansé. Il s'allongea sur le bord du toit et tourna la tête vers l'immense forêt. Une sensation de bien être envahit tout son être.
Mais cette sensation ne dura pas très longtemps. Il se mit alors à jouer avec le coeur, et tourna la tête vers le vampire qui venait d'arriver. Un petit blond aux yeux bleus. L'Ultime soupira.

- Pourquoi as-tu l'air si surpris?

Il placa le petit coeur au dessus de sa bouche, il le serra et il devint liquide.

(excuse moi pour ce pauvre texte --')

Majeurs `MESSAGES : 15 `INSCRIPTION : 24/02/2010

L

P

R

Pourquoi as-tu l'air si surpris?

A

Je ne suis pas surpris.

E

Je ne comprends simplement pas le plaisir que cela peut procurer.

C

- Je ne suis pas surpris.

L'Ultime soupira d'agacement et ferma lentement ses paupières. La vie était fatiguante, parfois. Et c'est seulement lorsqu'on s'ennuie, lorsqu'on est au repos, qu'on remarque cela. Katsuya lui serait peut être d'une certaine distraction? Sûrement pas, car la réaction de Katsuya l'agaçait plus qu'autre chose, cette indifférence, comme pour dire " je me sens supérieur à tout ". Bien sûr, Tôji savait pertinemment qu'il n'était pas comme ça, et que son air passif, il l'arborait certainement depuis des années maintenant...Mais Katsuya l'agaçait, et c'est tout. Même un vampire comme Tôji ne peux pas contrôler ses propres sentiments. Malheureusement, il n'a pas encore ce pouvoir.

- Je ne comprends simplement pas le plaisir que cela peut procurer.

L'Ultime esquissa un sourire malsain, et son expréssion changea, comme s'il allai se mettre à rire, ses yeux se firent rieur. Katsuya ne comprendrait jamais cela, et il ne pourrait certainement jamais le comprendre. Même si il était un vampire, il avait gardé une part de son humanité. Il n'était pas Sang Pur, il empestait ce mélange si spécial de sang...Tôji arrivait même à distinguer le venin exceptionnel qu'on tout les vampires à travers les battements du coeur de l'élève. Il ne fallait pas le méprendre, d'être dégouté du sang ou de ce que Tôji venait de faire, de ne pas comprendre " le plaisir que ceta peut procurer ". L'Ultime ne sait pas comment il aurait réagit s'il avait été humain, et qu'un Sang Pur l'aurait transformé. Il est née vampire, et durant des années de souffrance extrême, il ne savait même pas qu'un Soleil éclairait le monde. Il n'avait jamais ressentit le froid, seulement la chaleur des rayons du Soleil et celle du sang dans sa gorge. Il n'avait jamais ressentit, la douleur d'une blessure...Et lorsqu'il touchait la fourrure d'un animal, il ne sentait rien non plus. Le vent traversait ses cheveux, il en était conscient, mais cela ne lui procurait malheureusement aucune sensation. Il y a très longtemps que l'Ultime a arrêté de vouloir ressentir quelque chose d'humain. Chez un vampire, tout ce passe à l'intérieur, la douleur d'une blessure, il n'est peut être pas capable de la distinguer, mais une douleur certainement bien plus puissante, avait réussit à briser son coeur, à le déchirer, l'écarteler...Le froid, ce n'était pas physique, mais psychique.

- Tu n'es pas née vampire, tu ne comprendras jamais le plaisir que cela peut procurer. Mais je suis certain que cela t'est indifférent, de savoir. Tu réfute même le fait de savoir et comprendre, tu n'aime pas le sang, n'est-ce pas? Je l'ai lus sur ton visage, et même si ton écoeurement était discret, dissimuler dans les profondeurs de ton coeur...je l'ai vus et l'ai sentit. Je lis en vous tous comme dans un livre ouvert. Si tu veux garder tes pensés et tes sentiments pour toi, ne me regarde pas, dit-il sèchement.

Le Directeur se mit à rire doucement, voilà qu'il venait de lui faire une révélation. Mais après tout, il devait bien s'en douter. Tout les vampires, s'ils se concentrent, sont capables de lire dans les pensés de chacun mais ils peuvent aussi y resister. Malheureusement, avec Tôji cela ne servirait à rien de protester. Si vous ne voulez pas perdre vos pouvoir, ne les utilisés jamais contre Tôji.

L'Ultime sourit de nouveau, un chat noir passa timidement dans l'entrebaillement de la porte, et vint se poser sur le ventre de Tôji, qui était encore allongé au bord du toit, une main dans le vide. Il se mit à ronronner et Tôji le caressa. Il n'y avait vraiment que les animaux pour ne pas être conscient du danger qui se présenter à eux en approchant Tôji. Mais bien sûr, il n'y avait que les animaux pour sentir cette infime chaleur devant cette couche de glace, cette petite chose aussi petite qu'une particule de poussière, dans le coeur de l'Ultime...
L'Ultime, - sans passer par toutes les tortures qu'il infligeait à toutes ses victimes d'habitude - planta ses crocs dans la bête, cherchant dans la chair l'endroit où le sang circulait en abondance. Le chat avait cessé de se débattre depuis un moment...Tôji lui déposa un baiser sur le crâne, l'attrapa par la tête et serra...jusqu'à ce qu'elle éclate en poussière dorée, qui disparut à son tour. Tôji poussa un soupire de soulagement, il se sentait bien, après avoir bu ce sang. Même si il n'était pas comparable au sang humain, il aimait les animaux pour leur capacité à sentir cette chaleur...et puis, le fait d'éclaté en poussière les épargnaient du néant du Monde des Morts. Alors, ce chat, avait la chance de mourir entres les mains de l'Ultime et pas entre les crocs de l'uns des élèves de l'école.

- Ne t'inquiète pas pour ce chat, ( il leva sa main, et la referma dans le vide, dans le vent, parce qu'il soufflait, ses cheveux commençait à s'agiter ) si tu veux savoir, il fait toujours partie de se monde et il poursuit en ce moment un voyage sans fin...C'est certainement meilleur que de finir par se décomposé soit même...

Il soupira, il aurait bien voulut connaître la sensation du vent contre sa peau, traversant ses cheveux...Apparement, c'était une sensation agréable, mais qui pouvait aussi être agaçante. Après avoir vécut auprès d'humain lorsqu'il n'était pas encore Directeur de cette école, il avait pu constaté cela.

L'homme ferma les yeux et écarta ses bras, il prit une grande inspiration. Puis, après quelques minutes passé ainsi sans bougé, il se tourna vers Tôji, et lui sourit, un sourire heureux, doux...un sourire que seul un humain était capable de faire montrer.

- N'est-ce pas agréable, tout ce vent?
- En effet, c'est très agréable, Akihiko, avait répondu l'Ultime.

- Le vent est-il si agréable qu'on le dit? Tu devrais le savoir, puisque tu es née humain. A moin que tu n'es oublié cette sensation...

L'Ultime soupira une nouvelle fois.

Majeurs `MESSAGES : 15 `INSCRIPTION : 24/02/2010

Tu n'es pas né vampire, tu ne comprendras jamais le plaisir que cela peut procurer. Mais je suis certain que cela t'est indifférent, de savoir. Tu réfute même le fait de savoir et comprendre, tu n'aime pas le sang, n'est-ce pas? Je l'ai lus sur ton visage, et même si ton écoeurement était discret, dissimuler dans les profondeurs de ton coeur...je l'ai vus et l'ai sentit. Je lis en vous tous comme dans un livre ouvert. Si tu veux garder tes pensés et tes sentiments pour toi, ne me regarde pas, dit-il sèchement.

U

Ne t'inquiète pas pour ce chat, si tu veux savoir, il fait toujours partie de ce monde et il poursuit en ce moment un voyage sans fin...C'est certainement meilleur que de finir par se décomposer soit même...

L

Comment peux tu décider de la vie des autres... ?

E

Le vent est-il si agréable qu'on le dit? Tu devrais le savoir, puisque tu es née humain. A moins que tu n'ai oublié cette sensation...

L

Le vent est l'expression de la liberté. Il est agression comme caresse.

L

C'est le souffle du monde.

S

Je suis en effet né humain et n'ai jamais reussi à m'accoutumer à ma nature de vampire. Mais cela ne vous interesse pas et je ne me plais pas non plus à vous détailler mon existence... Je préférerai garder pour moi cette histoire que ne pourrait de toute évidence pas comprendre un Sang-Pur.

F

Ce que je sais, c'est qu'être humain a bien plus de valeur qu'une vie d'immortel. Et je pense aussi être moins à plaindre que vous, nés vampires, qui n'avez jamais connu et ne connaitrez jamais les sensations humaines. Car c'est ce qu'il y avait de plus beau dans ma vie.

S

L'Ultime se leva d'un bond, et se dirigea vers Katsuya, qu'il attrapa par le cou. S'en était trop. Sa dernière phrase fut, la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Pitoyable, vraiment pitoyable. La mort rend-t-elle les gens si lâche et minable? Katsuya, qui n'avait sûrement plus aucune raison de vivre, en sachant que Tôji pouvait faire ce qu'il voulait de lui, avait osé lui répondre ainsi. Mais aurait-il une raison de vivre, aurait-il aimé la vie, est-ce qu'il aurait osé lui sortir de telle parole? L'Ultime planta ses doigts dans la gorge de l'élève, et le sang se mit à en jaillir, il fit passé de ses doigts, de petite décharge de douleur. Le visage du Directeur était effrayant, sourcil froncé, les yeux dorés qui brillaient au maximum et ses lèvres ne formaient plus qu'un rictus de haine et de profond dégoût.

- Tu as raison, pauvre chose, tu as parfaitement raison. Jamais, je ne pourrais sentir le vent contre ma peau, cracha-t-il à quelque centimètre du visage de Katsuya. Mais ne dit pas...(il resserra son étreinte) ne dit pas que je suis celui qui est le plus à plaindre. Je n'ai jamais connu toutes ces sensations, donc je ne l'ai jamais perdu. Alors que toi, misérable, on t'a ôté ta vie d'humain, on t'a ôté tout ce que tu avais, toutes les choses qui te sont précieuses. Moi, j'ai une raison de vivre, si l'éxistence de l'Ultime était inconnu au Sangs-Purs, si je n'étais pas contre le fait de transformé des humains en vampires, je peux te dire que plus de la moitié de la Terre serait peuplé de vampire souillé par le sang noble des Sangs-Purs! Quand on ne sait pas, on se tait, idiot. Regarde toi, regarde où tu en est à présent, tu n'es qu'une pauvre créature de la nuit errant dans ce monde pourri. Je ne te donnerais même pas l'honneur de goûté à la mort, tu vivras, petite chose, et tu oublieras toutes ces sensations humaines. Je te souhaite, de vivre longtemps, de voir le monde s'écroulé en face de toi!

Jusqu'à maintenant, il avait le bout des doigts planté dans la gorge Katsuya, il finit par relâcher son etreinte, les plaies cicatrisèrent en un temps record. L'Ultime posa sa main sur la poitrine de l'élève, et celui ci fut propulser violemment contre la porte du toit. Une chouette se mit à hululer tellement fort qu'une bande d'oiseaux jaillirent d'un arbre et prirent leur envole. Et le vent, lui semblait-il, soufflait encore plus fort. La colère de l'Ultime. Katsuya aurait pu mourir, s'il ne connaissait pas le dégoût pour le sang et la vie qu'avait Katsuya, il l'aurait tué sur-le-champ. Les plus puissants Sangs-Purs, ses propres parents, créateurs de l'Ultime, n'avait jamais osé lui répondre ainsi, et lui, misérable chose, venait de prouvé bêtement son ennui pour la vie. Et de ce fait, Tôji ne le tuera pas.

- Va-t-en. Je vais réfléchir à ce que je vais bien pouvoir faire de toi, tu es dans mon école et sous MA responsabilité, dit-il esquissant un sourire malsain. Tu aurais très bien pu te taire et ne pas me regarder. Je pourrais très bien te faire faire un petit tour dans la salle des punitions, que tu comprenne bien, que celui qui est le plus à plaindre, que ceux qui sont le plus à plaindre dans ce monde, c'est vous, pauvres vampires souillés. Et il n'y a que les plus puissants, les plus intelligents qui savent se différencier des autres. Prends exemple sur les Chosens Ones, et apprend à te taire.

La salle des punitions, il n'avait pas tellement eu l'occasion de l'utiliser, il réglait souvent ses comptes dehors ou n'importe où ailleurs. Mais Katsuya ne comprenait certainement pas, qu'à partir du moment où il avait franchit le seuil de l'école de la Lune, il devait se soumettre aux règles, devant le Directeur, il fallait s'incliné et se taire, quand on lui pose une question, il répond. Qu'il fasse ce qu'il veut avec les élèves de la Lune, avec le Directeur, il y avait une distance à tenir. Comme avec chaque directeur, d'ailleurs. Et l'Ultime lui ferait comprendre tout cela. Ne lui a-t-on jamais dit que l'Ultime était très rancunier? Au point que, plus de 500 ans de vie, il n'avait toujours pas oublié les coups bas de ses parents?!

» Yuuki Katsuya //
» Tu m'offre un verre? [YUUKI KATSUYA] TERMINER~