Lorsque l'élixir l'attire [Tôji]

« Si la lune ne serait aussi brillante, si blanche. Si la nuit ne serait aussi noire et pesante, si le froid ne recouvrirait jamais les êtres vivant, existerions nous… Nous, les vampires ? »

Un sourire en coin, puis un bruit de fermeture. Tout ceci, tous ce que le Chosen One pouvait trouver dans les livres ces derniers temps, n’avait de sens. Ceci le faisait rire, doucement certes, mais ses lèvres si belle et parfaite s’étiraient à la simple vue de phrase aussi… Médiocre. Takeru avait depuis longtemps accepté le fait d’être lié aux ténèbres, il lui arrivait même de se demander, que serait le monde sans eux ? Personne, aucun humain, ou presque ne connaissaient leur existence. Néanmoins, ils apportaient énormément. Cruel, ou non, terrifiant ou angélique… Dans n’importe quelle situation, ils finissaient par décimer un bon nombre de personne. Shinjô en connaissait un rayon sur ces vampires là, ceux qu’ils ne savent retenir le soif, notamment des créatures dans le genre d’Akemi Takuya. Le vampire Shinjô ce faisait un plaisir, très souvent, de l’avoir en tant que compagnon de chasse. Cependant, Takuya ne savait résister longtemps à l’odeur et au désir somptueux du sang gisant dans les veines de ses victimes. Takeru en rigolait presque, voyant le Chosen One se nourrir de n’importe quel être vivant. Jamais Le Chosen One Takeru n’avait osé gouter au sang, qui pour lui n’était un élixir, ce sang d’animal si répugnant… Tôji Kurushima avait donné une éducation si parfaite à ce vampire, qu’il ne toucherait jamais aux animaux de la nature. Déjà car pour lui nature était devenue une amie, elle était toujours en très belle harmonie avec lui, ses gestes, son corps… Puis, il ne pouvait trahir Ai. Tout ceci, c’était devenue une nouvelle raison de vivre à ses yeux.

La nuit était déjà à son plus bel éclat. La lune brillait tel un cristal exposé à la lumière. Se levant d’un bon élégant, le vampire pausa le livre sur le bureau avant de prendre possession de la poigné de la porte avant de se hisser dans le couloir. Chaque vampire majeur, ou même nouveau né qu’il croisait, le saluait distinctement et avec une grâce sans pareille. Shinjô Takeru était le vampire de l’école de la lune le plus respecter, favori de l’ultime. Il était crains et à la fois adoré de tous. Personne n’avait encore osé lui manqué de respect, car grace à son statut de supériorité, chacun savait qu’il pouvait d’un instant à l’autre envoyer n’importe qui dans la salle des punitions. Takeru n’était certes pas comme son « Père », Tôji, Il était plus posé, plus calme. Néanmoins, il avait plus d’un tour dans son sac et savait se montrer d’une cruauté égale à celle du directeur. Le vampire Shinjô, aimait le jeu. Il était tel un prédateur chassant sa proie. La souffrance. C’était ce qu’il savait exercer le mieux. Autant mental que physique, personne ne pouvaient lui échapper. Qui croisait son chemin, n’en ressortirais certainement jamais indemne. C’est ce qu’il se disait. C’est éventuellement pour cela, que lorsque les premières notes que Takeru jouait arrivaient dans l’ouïe de ses camarades, plus un bruit n’avait lieu.

Comme à son habitude, le Chosen One cherchait le calme le plus complet qu’il soit, mais pour une fois, il voulait choisir un endroit qu’il fréquentait peu souvent histoire de ne pas être remarquer par ces partenaires Akemi et Miyoshi trop rapidement. Un endroit où on pouvait le trouver que très rarement. En plein milieu du soleil. Takeru n’était du genre à ce rendre à cet endroit, cependant, le moment était très bien choisi. Une belle lune, un très beau ciel pointé de délicieuse étoile. L’amphithéâtre du soleil était l’endroit parfait pour explorer le ciel à travers ces grandes vitres qui laissait une vue panoramique sur l’ensemble de l’établissement du jour. C’est d’un pas plutôt enchanté, contraire à son habitude, que le vampire ce dirigea vers sa destination. Aucun élève du soleil ne fit son apparition, ce qui facilita la tâche à notre cher ami. Une fois arriver, après avoir marché sans faire le moindre bruit à travers tout le bâtiment, il attrapa les deux poignés et ouvrir en grand les deux portes de la pièce. La vue était donc aussi belle qu’on le disait. Jamais il n’aurait cru à cela, presque plus magnifique que sur le toit de son école.

S’asseyant un instant sur l’un de bureau face à la fenêtre, il ferma les yeux, puis s’allongea, les mains derrière la nuque. Takeru était d’humeur plutôt sereine cette nuit la, et non d’une cruauté inimaginable. Après quelque instant de grand repos et de calme, des pas se firent entendre, ce qui attira son attention. Pourtant encore très loin, le Chosen One put distinguer qu’il s’agissait, d’une humaine puis… d’un vampire. Les sourcils du vampire se froncèrent. Qu’es ce qu’un autre vampire, nouveau-né qui plus est, venait faire dans l’école du soleil ? Shinjô écarquilla ensuite les yeux. Du sang… L’odeur du sang embaumait ses narines. Se levant d’un bon précipité, il couru, rejoignant le couloir. Il n’avait aucune peine à savoir ou ce trouvais, le prédateur et la proie. L’étage d’en dessous, le rez de chaussé, dans la grande salle. Takeru rejoignit en un éclaire l’endroit concerné, sans faire évidement le moindre bruit. Il vie alors, en travers de la porte, la jeune fille par terre, terrifié, du temps que la créature s’amusait avec elle à en jouir. Puis, au moment où il pensait l’achever, il reçu un violent coup qui le propulsa à des kilomètre à la ronde. Le Chosen One Shinjô était intervenu afin qu’il n’y ait aucun mal entendu entre le soleil et la lune. Il fixait le vampire d’un regard noir et pesant, lui faisant comprendre qu’il n’avait rien à faire ici, et surtout à chasser une élève de l’école opposé. Le nouveau vampire s’inclina fasse à son supérieur et partit immédiatement, tout en sachant que Takeru se souviendrai de son visage.

-Ano… Je te remercie

Le vampire se retourna. La fille était toujours la, et avait vue la scène, toute la scène. Il soupira et se rendit très vite compte que l’odeur de son sang allait éveiller les soupçons dans tout le bâtiment de la lune si ceci continuait à couler. Lui avait cette chance, la chance de retenir sa soif comme cela l’enchantait. Il arracha alors un bout de son tee-shirt et pensa la plaie tant bien que mal. La jeune fille le regardait, éblouis par sa beauté et sa…gentillesse. Certainement passagère. Rare étaient les fois où Takeru agissait ainsi, il s’était simplement lever de bonne humeur. Après avoir soigné la demoiselle, il se releva puis la regarda cependant très froidement.

-Ne me remercie pas, je ne veux pas que mon maitre est des ennuis à cause d’un élève qui ne sais s’en tenir au règlement. Je viens de te sauver la vie, mais tâche de ne jamais rien dire de ce que tu viens de voir, ou tu endureras mille souffrances.

Le vampire pris la direction de la sortie, tandis que la demoiselle passa par la porte de derrière afin de rejoindre son dortoir. Il avait pris la décision de ne pas lui faire effacer ses souvenirs. Acte terriblement douloureux. Takeru détestait se genre de chose, il suffisait simplement de mettre en garde la personne afin quel ne déferle pas le secret. De plus, cette jeune fille semblait complètement dans les nuages pour cause de perte de sang bien trop importante, à son reveil, elle ne se souviendrait certainement pas de grand-chose, du moins la plus grosse partit se serais envoler. Soudain, après avoir franchis la porte et atteint le hall d’entré, Le Chosen One stoppa sa marche, affichant un sourire en coin. Il aurait du s’en douter, une tel odeur de sang, ne pouvait que l’attiré.

-J’aurais du me douté que tu montrerais. L’odeur était bien trop forte pour que cela t’échappe

Souriant de plus bel, Shinjô se retourna et salua la personne concerner, qui était adossé au mur.

-Bonsoir, père.

L'Ultime s'était installé dans son immense lit dans sa gigantesque chambre. Il voulait se reposer, fermer les yeux un instant, dormir; rêver? Qu'est-ce qu'un rêve? Est-ce si beau qu'on le prétend? Est-ce aussi stupide? Tôji n'a jamais rêvé, il n'avait pas besoin de cela, il était capable d'apparaître dans les rêves des autres et les perturbés. Or, il se trouve que notre Directeur déteste ne pas être capable de faire quelque chose, aussi futile soit-elle. Il aurait voulut, en effet, savoir ce que son subconscient, s'il en avait un, pouvait lui faire voir. Après avoir réfléchit quelque instant, il se dit que cela devait être très ennuyant, finalement. Il rêverait sûrement de récuperer les reliques qu'Asano a en sa possession, cependant, l'Ultime n'a pas besoin d'espéré quoi que ce soit, l'espoir est une chose stupide qui ne sert qu'à leurrer les gens et les rendres encore plus pitoyable qu'ils ne le sont déjà. Tôji a besoin de bases sûres et solides, rien d'aussi futile que l'espoir ou les rêves. Tôji n'a pas de rêve, il a des buts. Et contrairement à la plupart des gens, il est prêt, prêt à absolument tout pour pouvoir posseder ce dont il a envie.

L'Ultime fit entrer une domestique dans sa chambre, celle ci afficha un air dubitatif, se demandant certainement ce qu'elle pouvait bien faire ici tout d'un coup. Elle poussa un crie d'horreur voyant le Directeur, celui ci eut un rictus qui ressemblait à un sourire.

- Venez ici ma chère, n'ayez craintes, je ne mord pas...pas pour le moment. ( il attendit quelque seconde, une, voir deux ) Allons, hatez-vous je vous en prie, vous savez très bien que je suis un homme impatient. Il pourrait vous arriver des choses terribles si vous ne vous retrouvez pas près de moi d'ici quelque seconde.

Le Directeur se releva, s'appuya contre son oreillé qu'il avait relevé, la domestique, complètement déboussolé, s'assit juste devant l'Ultime. Celui ci dégagea les cheveux de la domestique de sa nuque avec beaucoup de douceur, il s'approcha et caressa le cou de la pauvre femme du bout de son nez, il y déposa un baiser. Un baiser glacée, tendre, le genre de baiser qui les affoles toutes.

- C'est ça...je vous en prie....continuez de faire battre votre coeur ainsi, c'est tellement bon (ses yeux plus doré que jamais), tout ce sang bouillonnant dans vos veines, je me demande comment votre petit corps frêles puisse ne pas se dechirer sous toute cette pression. Vous avez peur, n'est-ce pas, vous avez raison, mademoiselle. Etes vous prêtes? Prêtes à mourir?

La domestique poussa un hurlement et l'Ultime se mit à rire très fort, la femme se débattit de toutes ses forces, l'Ultime fut plus rapide évidemment, il planta ses crocs dans le cou de la domestique avec fureur et plaisir. Il s'accrocha à son épaule, qu'il ne manqua pas de broyé sous la pression, le plaisir...Il étancha sa soif, il n'en laissa pas une goutte, pas une seule. Il déposa un dernier baiser sur les lèvres de la femme qui éclata aussitôt en poussière dorée.

- Vous voyez, ma chère, que vous etiez prêtes à mourir, finalement.

Il soupira et joignit ses mains qu'il posa sur son ventre, il passa sa langue sur ses lèvres et...s'arrêta net. Il fronça les sourcils et huma l'odeur de sang dans la pièce...Elle n'appartenait aucunement à l'odeur du sang de la domestique. L'Ultime poussa un grognement, comme une sorte de râle; qui avait oser faire cela? Qui avait, ne serait-ce que touché un humain de l'école du Soleil. Furieux, le Directeur se leva et ouvrit les fenêtres d'un coup de main impétueux. Il respira profondement, et tenta de se calmer, de stopper toute cette rage lui rongeant le coeur. Y avait-t-il une chose, une chose pire que celle de ne pas respecter le règlement, SON règlement? Sûrement, oui, mais peu de chose, très peu. L'Ultime ne pouvait pas supporter cela, il prit la direction de l'école du Soleil instantanément. Il arriva sur les lieux, et vit, à sa plus grande surprise, son protegé, son fils, Shinjô Takeru. Il s'adossa contre le mur et eut un sourire en coin voyant Takeru s'arrêter.

- J’aurais du me douté que tu montrerais. L’odeur était bien trop forte pour que cela t’échappe

L'Ultime sourit de plus bel. Takeru se tourna vers lui et le salua.

- Bonsoir, père.

Tôji posa humblement une main sur son ventre, et s'inclina respectueusement, un grand sourire aux lèvres.

- Bonsoir, Takeru, mon fils.

Il se redressa lentement, et fixa le Chosen One d'un air grave. Bien qu'il fut là ce soir, l'Ultime ne pouvait décemment pas oublier que l'on venait d'enfreindre son précieux règlement, qu'il avait établit avec beaucoup de vigueur.

- Ne saurais-tu pas, par hasard, qui a fait cela?

Bien sûr, il pouvait très bien reconnaitre la personne qui avait fait couler du sang ce soir, car chacun des élèves de la Lune avait une odeur de sang qui leur était propre. Et il n'oublierait pas celle de celui qui avait oser faire une telle chose. Le Directeur voulait juste savoir si Shinjô allait le lui avouer.

Tôji posa humblement une main sur son ventre et s’inclina respectueusement, grand sourire aux lèvres pour le saluer. Takeru souriait également, sachant qu’il n’échapperait sûrment point à un interrogatoire sur l’incident passer.

- Bonsoir, Takeru, mon fils.

Evidemment le visage du directeur était l’un des plus inquiet, et colérique. Le nouveau né eu une chance extraordinaire d’être tomber sur Shinjô à la place de Tôji. Car dieu seul c’est, si il existe, ce que l’Unique lui aurait fait subir. La mort elle-même à coté pourrais sembler paisible et douce. Tel était les risques d’enfreindre le règlement du plus puissant.

S’adossant à son tour contre l’un des pylônes du hall du soleil, Takeru observa attentivement Kurushima. Il savait pertinemment que pour ce soir, Tôji ne le laisserais surment pas partir sans le moindre petit indice, mais le Chosen One comptait régler cette histoire avec le nouveau né lui-même. Kuroda Jinishi.

-Ne saurais tu pas, par hasard, qui a fait cela ?

Takeru ce mit à sourire. A ses yeux, en regardant Tôji, le Chosen One prévoyait tous ses actes. Il le connaissait tellement, qu’il était devenu très prévisible. Croisant les bras, le vampire Shinjô fixa son père, d’un air serein. Il ne pouvait rien lui cacher, c’est pour cela qu’il prononcerait le nom de la personne, bien qu’il savait que l’Ultime connaissait déjà le fautif, mais même s’il dévoilerait l’identité du vampire, Takeru voulait être celui qui s’occuperait du reste. Kurushima ne pouvait rien lui refuser et c’est pour cette fois qu’il ne voulait pas qu’il lui interdise sa demande.

-Je sais effectivement tout se qui c’est passer, car je suis arriver au beau milieu de la scène. J’ai beau essayé de trouver un endroit tranquille, il y a toujours quelqu’un pour me déranger.

Le Chosen One soupira las de toujours être interrompu. Le calme, il commençait à croire qu’il ne le trouverait jamais… Ses yeux s’encrèrent en ceux de son interlocuteur. Ce dernier se déplaça jusqu'à Shinjô juste avant de s’adosser à son tour sur le pylône au coté du vampire. Ce dernier soupira tout en souriant. Décidément Tôji ne changerais jamais et c’est cela qui plaisait à Takeru.

Le Chosen One tourna son visage vers l’Ultime. Celui-ci semblait vraiment embêter, mais sa colère ne transperçait pas son inquiétude, ce qui étonna étrangement Takeru. Avait-il finalement appris à contenir se flux de colère incessant ? Le vampire Shinjô échappa un petit rire discret. Impossible. Ceci était surment du au fait que Tôji Kurushima était inquiet à l’idée qu’un élèves de la lune est tué un élève du soleil.

Le vampire Shinjô posa une main sur l’épaule de son Master, le regardant avec un air rassurant, comme il faisait toujours avec Tôji. Ce dernier l’interrogea du regard ce qui poussa le Chosen One à ouvrir finalement la bouche.

-Tu n’as pas à t’inquiété, cette demoiselle n’as pas été mordu, elle est simplement tomber et c’est couper à en voir la plaie. De plus, je m’occuperais personnellement de Kuroda Shinishi. Fais moi confiance.

Takeru retira sa main de l’épaule de son père et repris place à ses cotés. Il espérait que Tôji puissent comprendre et qui le laisserait se charger de cela seul. Bien que Takeru ne soit pas plus commode que celui qui l’élevait, il avait certainement plus de gentillesse sur certain point.

» Lorsque les malchances s'enchainent. Ft. Ota Akio
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