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 Lorsque les malchances s'enchainent. Ft. Ota Akio

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Taizo Rokudo
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Taizo Rokudo


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MessageSujet: Lorsque les malchances s'enchainent. Ft. Ota Akio   Lorsque les malchances s'enchainent. Ft. Ota Akio Icon_minitimeMar 16 Nov - 23:06

    L'aire était toujours aussi frais ce qui fit ouvrir les yeux de l'endormit. Taizo se leva doucement en s'étirant lentement comme un nouveau-né, il bailla a cet effet. La fenêtre était la seule fautive a sortir des bras de Morphée le jeune garçon qui regardait avec mépris l'objet criminel. Ses gestes étaient nonchalant signe qu'il était toujours aussi fatigué dû à ce même cauchemar qui le troublait et l'empêchait de dormir assez longtemps. Cependant Rokudo trouva la force de se lever, se laver, s'habiller et de tirer la porte principale pour sortir de ce cocon amicale.

    Les élèves se firent tous plus nombreux au fur et à mesure qu'il avancé dans ce long corridor. La nuit n'avait pas réussi a gagner le peu de faculté qu'il pouvait octroyer et exercer lorsqu'il rentra dans quelqu'un. Tombant sous le choc d'une masse de muscle Rokudo pût juste entendre les milles et une insultes qui se déverser sur sa personne. Il leva yeux à l'armoire avec qui il s'était heurté. Pas une excuse ni même une main amicale ne vint couper l'atmosphère.

      OÏ ! Rokudo ! Je commence a en avoir marre de t'avoir dans les pattes !


    Aucune réponse n'engendra la phrase du jeune garçon bien en muscle ce qui énerva de plus en plus le voisin de Taizo. Il se mordit intensément la lèvres inférieur puis se leva sans l'aide de personne et, suivit d'une courbette ironique, engendra une course de survie. En effet, l'autre le suivait de près engendrant de grands pas afin de mieux le rattraper et d'ainsi mieux le réceptionner á sa façon que Taizo redouter.

    Et voilà que s'enchaînèrent de multiples insultes a nouveau le même jargon auquel il finissait inévitablement par s'y habituer. En quelques gestes et mots, voilà comment était le quotidien matinal de Taizo Rokudo. Il rit infrontemment à la vue de l'armoire toute en muscles le perdant de vue.

    Malheureusement ce qui ne s'imaginait pas c'était de tomber une nouvelle fois sur quelqu'un mais cette fois ... Avec moins de muscles. Néanmoins il tomba encore une fois comme une vraie loque sur le sol froid et de marbre des couloirs bizarrement ... Vide. Taizo leva les yeux au ciel et attendit patiemment l'énervement de son vis-à-vis au visage inconnu. Il se releva, s'empoussiérant avec grace et regarda en face la personne.

      'scuse j'avais pas vue devant m...


    Il se tut lui-même voyant que cette personne était étrangement pale. Le sourire de se dernier n'était pas non plus rassurant pour Rokudo qui ne reculer pas pour autant mais qui pencha sa tête sur le coté. Enjoué il continua.

      Ça va? Je ne vous ai pas fait trop mal je crois. Il se trouve que j'ai une corpulence assez ... Maigre donc sur le choc je ne peux que être plume.


    L'inconnu ne répondait rien mais cependant il contournait malicieusement le corps de Rokudo en faisant un grands cercle invisible autour de lui. Son sourcil se haussant songeant a ce qu'il chercher.

    Ne prêtant par guère à ce que pouvait bien faire l'inconnu derrière son dos, Taizo examina les alentours de l'endroit où il était malencontreusement tombé. Les murs étaient sombre, la décoration glauque ainsi que les nombreux mobiliers. Il rit tout en se tournant vers la personne qui avait les bras croisés accoudé a un mur aussi sombre que ses cheveux.

      J'suis tomber dans la fausse au lion dis donc !


    À ces mots il tourna vivement les talons et reprit sa marche vers une quelconque sortie mais une pression sur l'épaule lui fit se lancer en arrière. Apparemment, il voulait jouer. Son sourire impénétrable refit surface sur son visage enfantin. Taizo savait pertinemment que aujourd'hui aurait été un jour a continuer sa nuit.
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Ota Akio
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MessageSujet: Re: Lorsque les malchances s'enchainent. Ft. Ota Akio   Lorsque les malchances s'enchainent. Ft. Ota Akio Icon_minitimeJeu 18 Nov - 22:01

Le jour n'aillait pas tarder à se lever et Akio commençait à tomber de sommeil. Il sauta du toit sur lequel il s'était installé confortablement pour admirer la vue de la ville qu'elle offrait. Cette nuit n'avait pas été très fructueuse et il l'avait passé à exploiter les alentours, une vieille habitude qu'il a prise avec son frère, Aki. Ayant vécu dans un cirque (bien que son dernier l'admette difficilement), ils avaient passé de nombreuses soirées où ils n'arrivaient pas à dormir à vagabonder, ici et là, explorant comme des aventuriers les lieux où ils s'étaient installés. Les deux jumeaux avaient ainsi vécus de nombreuses aventures, plus ou moins palpitantes. mais la plus marquante pour Akio, restera à jamais sa rencontre avec celui qui devint son Master, Shinjô Takeru.

Le vampire commençait déjà à se remémorer une fois de plus les détails de cette rencontre qui changea sa vie lorsqu'il fût dérangé par un grincement terrifiant. Il releva la tête. Ce n'était rien, juste un de ses camarades de classe qui fermait ses volets, mais cela eut au moins le mérite de le sortir de sa rêverie. Akio se rendit ainsi compte qu'il était déjà pratiquement arrivé dans l'école de la Lune. La plus part des autres élèves étaient couchés, et les humains de l'école du Soleil se préparaient pour se rendre en classe. Il pressa son pas déjà plus rapide que la moyenne, et fut dans sa chambre en une petite trentaine de seconde.

Tout en baillant, le garçon reposa son manteau en cuir sur sa chaise, se déshabilla, et enfila un t-shirt rouge ainsi qu'un pantalon noir en guise de pyjama, ses deux couleurs préférés, avec le bleu nuit bien sûr... Il ferma ensuite ses fenêtre pour ne pas être dérangé par les rayons du soleil, chose qu'il détestait. Enfin, il se pelotonna ensuite dans son lit, la tête bien enfoncée dans son oreiller et sa couverture remonter jusqu'à son nez. Il ferma les yeux.

* Non, ça ne vas pas. Il y a quelque chose qui ne vas pas. *

Même si cela ne sautait pas directement aux yeux, le Majeur était un perfectionniste, à la limite du compulsif. Ainsi, si une chose était dérangé dans sa chambre, il devait à tout prix trouver quoi et y faire quelque chose. Sinon, cette idée que "quelque chose ne vas pas" le hantait, l'empêchait de se concentrer et de dormir. Il releva la tête et observa la pièce dans les moindres recoins de ses yeux qui restaient perçants, bien qu'embués par la fatigue. Apparemment, rien n'avaient été déplacé. Il reposa alors sa tête sur son oreiller.

* Ah voilà c'est ça ... Mon oreiller, il n'est plus aussi moelleux qu'avant ! Aurais-je trop dormi dessus !? Ou alors c'est quelqu'un d'autre qui est venu l'échanger ... Hum... *

Akio aurait tout aussi bien pu s'endormir tranquillement. Mais non, maintenant qu'il avait mis le doigt sur ce qu'il le dérangeait, il fallait à tout prix qu'il y remédie. Et oui, on a beau être un vampire puissant et intelligent, on ne peux pas dormir sans un bon oreiller bien moelleux ! Refoulant la terrible flemmardise qui était entrain de l'envahir, il se releva de son lit et se dirigea vers le rez de chaussé. Les élèves y disposaient d'une sorte de cagibi où était entreposés toutes sortes de choses plus ou moins utiles, comme des couvertures, des oreillers ou encore des seaux.

Dormant à moitié debout, Akio se cogna soudain contre quelque chose, qu'il pensa tout d'abord être une porte ouverte ou bien un pilier. Mais il se rendit compte de son erreur en baissant les yeux : il s'agissait en fait de quelqu'un. Mais pas n'importe quel quelqu'un : un humain. le vampire pensa d'abord être entrain de rêver mais revint bien vite à la réalité : dans ses rêves, les humains étaient toujours soient morts, près à êtres dévorés, servis comme sur un plateau d'argent et toujours délicieux, ou bien entrain de fuir d'une façon qu'il l'amusait. Mais celui qui était devant lui, le regardait avec de grands yeux vides, assis sur le sol après sa chute. Il ne semblait pas vraiment rassuré mais pas vraiment apeuré non plus.

L'élève de l'École du Soleil le fixa quelques instants. Akio l'observa en retour. Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire ici ? Le fait qu'un humain ait pu rentrer ici était déjà inimaginable, mais pourquoi il fallait que ce soit, en plus, un élève du Soleil ? Ce dernier se releva lentement et articula :

"-'scuse j'avais pas vue devant m..."

Le jeune vampire ne pipa mot. L'humain pencha la tête sur le coté, l'air intrigué par sa petite personne.

"- Ça va? Je ne vous ai pas fait trop mal je crois. Il se trouve que j'ai une corpulence assez ... Maigre donc sur le choc je ne peux que être plume."

Il aurait tout aussi bien pu être vraiment une plume où un bloc de béton de plusieurs tonnes, le résultat aurait été de même. Mais évidemment, il ne pouvait pas s'en douter... Bizarrement, l'humain commença à l'observer moins discrètement et se mit à le contourner.

* Oh il fait quoi là !? Je suis pas un animal de foire ... Mais c'est quoi cet humain ? Il est pas capable de faire la différence entre lui et moi ou quoi !? Il est vraiment inconscient ce gosse !!! *

Encore heureux qu'il est trouvé une humaine pas trop mal qui ne manquerait surement à personne pour apaiser ne serait-ce qu'un peu sa soif ! Et encore ... il laissait derrière lui des effluves de son jeune, assez odorant. Celui-là...

Avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, l'humain en question le laissa de coté et se concentra cette fois sur le couloir. Intrigué par cette attitude désinvolte auquel il n'était pas habitué, Akio ne put se résoudre à se contenter de le mettre dehors pour récupérer un meilleur oreiller et se coucher bien tranquillement. De toute façon, il n'était bizarrement plus autant fatigué qu'il l'était encore quelques minutes auparavant. Le vampire se cala alors contre le mur, croisa les bras et l'observa du coin de l'œil, tout en se concentra pour que sa soif ne devienne pas trop incontrôlable.

"- J'suis tomber dans la fausse au lion dis donc ! "


Akio en resta éberlué un moment. C'est qu'il avait de l'humour celui-là ! Il était conscient du danger et pourtant, il restait dans cet endroit, bien gentiment, à explorer les lieux comme dans une maison hanté de fête foraine.
Comme pour confirmer les soupçons que le jeune vampire nourrissait sur les talents comiques du garçon, le petit humain tourna les talons et se dirigea tout droit vers ... l'escalier menant au dortoir ... des filles.

Cette fois, le Majeur ne put se contenter de rester sans rien faire et le retint par l'épaule. L'attitude anormal du garçon l'avait tellement étonne, que son sourire joueur ne l'avait pas quitté depuis le début, un peu malgré lui. Akio aurait dû être en colère contre cet élève qui s'était incrusté l'air de rien dans un repère de vampire et qui allait sans doute lui causer quelques désagréments. Pourtant, il n'était pas vraiment énervé, plutôt intrigué par un tel énergumène.
Le vampire le retourna vers lui et le regarda droit dans les yeux, prenant un air froid pour bien lui faire comprendre et éviter toute discussion :

" - Pas par là. "

Point barre. Un léger remu-ménage se fit entendre dans les étages. Akio le prit par le bras, mis sa main sur sa bouche pour ne pas qu'il crie, et le poussa en direction du perron.

" - Comme tu l'as dit c'est un peu la fosse aux lions alors tu ferais mieux de déguerpir d'ici. "


Mais l'humain ne semblait pas l'entendre de cette oreille et résista du mieux qu'il put.

" - T'as de la chance d'être tombé sur moi mon petit, alors arrête ça ! "


Mais l'autre se "débattait" toujours; en fait, il se tortillait plutôt comme un petit asticot. Akio le lâcha, juste avant la porte de sortie, non pas parce qu'il avait perdu, mais plutôt parce qu'il n'avait pas vraiment envie de jouer à ce petit jeu là.

" - Mais t'es qui toi !? C'est pas possible un humain pareil ! "


*Ca l'amuse tant que ça de se mettre en danger tout seul !? *


Soudain, des bruits de pas se firent entendre dans l'escalier. Ni une ni deux, Akio embarqua le garçon avec lui dans le cagibi, le tenant toujours fermement et l'empêchant de parler et referma la porte derrière lui.

* Et voilà ... pfff *
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MessageSujet: Re: Lorsque les malchances s'enchainent. Ft. Ota Akio   Lorsque les malchances s'enchainent. Ft. Ota Akio Icon_minitimeDim 21 Nov - 21:13

    Avant même d'avoir pu faire un autre pas, le vampire avait déjà saisit l'épaule de Taizo. Et avec cet air froid et impénétrable.

      Pas par là.


    Avait-il dit ne calculant pas un seul regard de Rokudo. Cependant ce dernier n'accepta aucun visage froid ni même cette main posée sur sa bouche pour qu'il n'articule aucuns mots. Sans même s'en rendre compte, le jeune garçon se trouva propulser en avant vers le perron. Taizo sentait la force herculéenne de son vis-à-vis l’étreindre sur son épaule pourtant si faible. Il se maudissait lui-même de ne pas être plus musclé qu’une plume histoire de faire concurrence à son voisin, ce dit « vampire ».

      Comme tu l'as dit c'est un peu la fosse aux lions alors tu ferais mieux de déguerpir d'ici.


    De déguerpir ? Il en était hors de question surtout que le jeune garçon savait parfaitement ce qu’il y avait dans ces couloirs emplit de secrets. Cela le fit frémir sous le contact du danger avançant pas à pas et surtout … à grand pas. Captant l’agitation dans le corps de Taizo, le vampire n’entendit pas de cette oreille qu’il reste ici alors, d’un air agacé, encore glacial il accrocha son regard au sien et articula de nouveau.

      T'as de la chance d'être tombé sur moi mon petit, alors arrête ça !


    De la chance ? Ce n’était pas ce que prononcerait les multitudes pensées de Taizo qui comprendraient cela. Au contraire, ce vampire était une véritable plaie qui ne laissera jamais Rokudo vaquer à ce qu’il désirait. Né avec un soupçon de curiosité pendant toute son enfance, ce n’est pas une personne comme son voisin qui lui en empêchera d’assouvir sa soif de savoir. Un rire intérieur se vol attisa dans son esprit. Ce bruit qui émané du long corridor l’interpelait moyennant le souffle court coincer entre son cou qu’il trouvait fort déplaisant. Ce bruit avait cessé, sans doute le propriétaire avait déserté les lieux ou simplement attendait-il le bon moment avant de tomber sur les deux personnages ? Et les minutes s’enchainaient de plus en plus vite néanmoins Taizo se débattait toujours contre cette forte tête qui ne laisserait rien passer, pas même un pied avide de courir vers la découverte.

    La force le quittait presque lorsque le vampire eut marre et le lâche comme une vulgaire chose. Taizo pensa cependant qu’il avait été assez fort pour se contrôler contre sa propre soif du liquide que portait Rokudo dans ses veines. Tandis que la porte de sortie lui ouvrait ses portes pour disparaitre de ce monde qui n’est pas le siens, le jeune garçon regardait en biais les mouvements de son interlocuteur.

      Mais t'es qui toi !? C'est pas possible un humain pareil !
      Je su…


    Taizo finira par être habitué un moment donné. Alors qu’il allait déblatérer sur son désapprouvèrent de cette façon de l’attraper comme une vulgaire chose, le vampire l’avait déjà ressaisit par le bras, maintenant sa main devant sa bouche pour que ses cordes vocales ne fonctionne plus pour le moment. Ses yeux roulèrent comme pour signifier son lacement de cette situation assassine de sa curiosité. Cette main gelée intensifier son effet sur tout son corps. Voilà maintenant dix bonne minutes que les deux êtres étaient bloqué dans ce ridicule cagibi en évitant tout mouvement, déjà les membres de Rokudo sentirent un léger gène.

    Tellement les minutes défilèrent vraiment vite, Taizo lança son pied sur un seau d’eau qui se renversa sur le sol mouillant au passage les vêtements légers de son vis-à-vis. Un bruit s’échappa entre les doigts du vampire alors que Rokudo regrettait de ne pas contrôler ses petits cris de chien battu. L’atmosphère était lourde, pesante, ce que redoutait le plus le jeune garçon qui avait son sang qui se glaça à la vue des yeux chasseur de son voisin sa main toujours sur ses lèvres. Son regard se porta à nouveau sur la lumière qui s’éteignit dans le couloir. Le bruit était partit ainsi que la personne. La main de Taizo s’aventura sur l’avant-bras du vampire inquiet du geste puis, il mordit violement la main qui lui gâchait la parole. Cette infime distance se brisa lorsque Rokudo profita de cette souffrance constante dans la main mordu du voisin pour le plaquer contre le mur et pointer son regard dans le sien.

      Laisse moi tranquille, ici je suis ni ton déjeuné ni ton soldat ok ?! Je ne te laisserais pas faire même si je suis … moins fort que toi mais j’hésiterais pas à me débattre ! Alors non je sais pas comment vous faire extrêmement mal, ni même où vous frappez mais sache que je suis pas l’un de ces personnes que tu prends pour ta petite viande. Alors maintenant vampire du dimanche, laisse moi sortir d’ici !


    Ce fut les derniers mots que cracha Taizo à la figure de ce vampire rebaptisé « vampire du dimanche » qui ne tarda pas à démontrer la science infuse de cet intrépide humain. Alors qu’il regagnait sa hauteur et la pognée, une main vint attraper la délicatesse de la cheville de Rokudo qui embrassa le sol une nouvelle fois. Il se retourna vivement mais n’eut guère le temps de prononcer un mot car il se figea à la vue féroce qu’il avait en face de lui. Les yeux du vampire s’étaient mis à être d’une couleur étrange, ses dents voyaient à présent les faits, sans parler de ses horribles traits durs qui se dessinaient vivement sur son visage pourtant fin. En effet, il ne fallait guère parler à un vampire de cette façon mais cela, le jeune garçon ‘lavait oublié et allait donc en payer le prix lorsque le vampire attrapa ses deux poignés et les plaqua contre le sol froid comme ses mains. Ses crocs avancèrent petits à petits du cou susceptible de se briser instantanément.
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MessageSujet: Re: Lorsque les malchances s'enchainent. Ft. Ota Akio   Lorsque les malchances s'enchainent. Ft. Ota Akio Icon_minitimeMer 24 Nov - 18:49

Un silence s'installa dans le cagibis, emprunt de gêne, de suspens et glaçant. Si jamais le nouveau (ou la nouvelle) venu ouvrait cette fichu porte, il en était finit d'Akio. Cet élève stupide pourrait aisément s'en sortir pour justifier sa présence en racontant qu'il s'était fait kidnapper ... par lui. Et quand bien même il avouerait qu'il était arrivé ici de son plein gré, le Majeur, lui, aurait beaucoup plus de mal à justifier sa situation.

"-Je su…"

* Il le fait exprès ou quoi !? *

Regrettant de lui avoir laissé un peu plus de liberté, Akio le ré-emprisonna dans ses bras de pierre et le baillona de nouveau avec sa main. Il s'était montré bien trop négligent, le moindre souffle était susceptible d'attirer l'attention de l'autre vampire.

Les deux garçons restèrent ainsi un certain temps, Akio n'aurait su dire combien de minutes exactement. Néanmoins, l'humain, lui, recommençait à se tortiller, probablement mal à l'aise à cause de son étreinte. C'était une chose que le Majeur ne connaissait (et ne connaitra) plus, et il avait du mal à le prendre en considération. En effet, alors que les humains se doivent de changer de position fréquemment pour soulager leurs membres, les vampires, eux, peuvent rester sans bouger et strictement dans la même position sans ressentir aucune douleur musculaire.

Comme pour montrer sa lassitude et sa gêne, l'élève du soleil shoota dans un seau posé en plein milieu du cagibis, réussissant par un certain miracle à mouiller le pyjama d'Akio, qui regrettait déjà de ne pas avoir eu trois bras afin de le saucissonner correctement. L'humain assaisonna son idiotie d'un petit cri aigu que le Majeur de put retenir.

Le vampire était à deux doigts de ne plus répondre de lui. Mais il fut distrait par la rainure sous la porte qui redevint sombre, indiquant que son compatriote était parti ... théoriquement. Car il savait très bien qu'un vampire sait se faire ... discret.

Soudain, il sentit une main vagabonder sur son avant-bras et une petite pression sur sa main droite. Il baissa les yeux : l'humain avait essayé de le mordre. Akio relâcha alors la bouche du gamin, plus pour essuyer la bave que par douleur. Mais l'autre profita de sa distraction pour le pousser contre le mur. Il se laissa faire : ce n'était pas un vulgaire humain qui allait lui faire du mal de toute façon, alors si ça pouvait lui redonner un peu de courage et de bon sens ...

" - Laisse moi tranquille, ici je suis ni ton déjeuné ni ton soldat ok ?! Je ne te laisserais pas faire même si je suis … moins fort que toi mais j’hésiterais pas à me débattre ! Alors non je sais pas comment vous faire extrêmement mal, ni même où vous frappez mais sache que je suis pas l’une de ces personnes que tu prends pour ta petite viande. Alors maintenant vampire du dimanche, laisse moi sortir d’ici ! "


* V...vvvv...Vampire du DIMANCHE !!!??? *

Akio en resta bouche bée. N'ayant même pas capté qu'il connaissait apparemment l'existence des vampires, c'était surtout cette appellation qui le mettait hors de lui. Il n'arrivait déjà pas à tolérer cette insulte venant d'autre vampire mais alors qu'elle provienne de la bouche d'un humain ? Hors de question !!!

Seul des mots pas très corrects lui venaient à l'esprit.

* What The F...*censure* Qu'est-ce qu'il a ce *censure* avec son *censure* et sa *censure* Je vais le *censure* GRRRRRRRRRRRR !!!!!

La colère qu'il essayait de réprimer jusqu'à maintenant explosa. Sans même s'en rendre compte, ses yeux noirs prirent une teinte particulière, mélange de bleu profond et rouge sanguin. Il attrapa alors la cheville de ce lâche d'humain qui essayait désormais de s'enfuir comme si de rien était, et le fit s'affaler sur le sol. Il le retourna sur le dos, lui plaqua les poignets de part et d'autre de sa tête, et le foudroya du regard.

* Tu vas voir la vrai nature du "vampire du dimanche" ... inculte *


Brisant alors certaines règles de l'école, Akio dévoila ses crocs et les approcha petit à petit de la jugulaire du garçon, qui battait à au moins 200 pulsations à l'heure. Sa tête lui tournait et sa conscience était quelques peu embrumé. Il posa alors ses crocs à l'endroit stratégique, assez pour que l'humain puisse bien les sentir mais également à la limite pour qu'aucune goutte de sang de s'en échappe.
Car si le Majeur était hors de lui, il n'en était pas pour autant aussi stupide que cet imbécile pétrifié, semblait le croire. Recouvrant un semblant de lucidité, il se retira de quelques millimètre et dirigea sa bouche vers l'oreille du garçon, afin de lui murmurer d'une voix à la fois envoûtante et stupéfiante :

"- Les vampires du dimanche ... n'en reste pas moins des vampires."

Une phrase simple, mais lourde de sens pour Akio, qui souffrait bien trop souvent de l'image qu'il renvoyait à ses compatriotes.

Avant qu'il ne cède à ses pulsions qu'il tentait de réprimer malgré une soif éveillée, il se releva, laissant celui qu'il venait d'"agresser" par terre. Il colla son oreille à la porte du cagibis, et après s'être assuré qu'il n'y avait vraiment plus personne, il l'ouvrit. Puis, il attrapa l'humain encore apparemment sous le choc par le poignet et le trainant par terre, comme un vulgaire sac de riz, à travers le couloir. Il ouvrit alors la porte d'entrée et le jeta dehors, sans compassion. Le gamin s'était pris une marche d'escalier et avait atterrit sur le sol boueux. Il avait l'air légèrement amoché, mais cela lui ferait les pieds.

Akio referma la porte et retraversa le couloir pour enfin trouver son oreiller et piquer un bon somme. Il en trouva un à son gout en à peine deux minutes et alors qu'il s'apprêtait à remonter les escaliers, il eut un flash.

*Il a bien dit ... vampire !?*
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