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 Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]

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Miyoshi Aiko
Chosen Ones
Miyoshi Aiko


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MessageSujet: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeVen 12 Nov - 1:30

    La brise glacée qui annoncait les prémices d'un hiver de gel ne froissait en rien les traits de la sombre Chosen One. Vampire, et de Sang Pur qui plus était, Aiko Miyoshi ne craignait plus le temps ni ses caprices depuis un moment qu'elle considérait comme une éternité. Lorsqu'elle avait franchi le pas de sa renaissance lors de sa rencontre avec celui qui fut son Master, lorsque ses traits s'étaient figés à jamais dans cette éternelle jeunesse, la jeune femme avait cessé de ressentir le contact de l'air comme celui du froid et de la chaleur. Elle était devenue insensible à ce qui l'entourait et c'était là l'un des plus grands sacrifices qu'elle avait dû faire en quittant sa vie précédente. Et tout comme sa peau, son coeur s'etait lui aussi voilé d'une brume glaciale qui rendait invisible à tous sa nostalgie des temps passés. Car la peine la plus intense qui demeurait au fond du coeur d'Aiko n'était autre que le souvenir du temps où elle vivait avec sa famille, sa mère, son père, avant que celui ci ne comette l'irréparable... Ce moment tragique fut aussi boulversant pour elle que l'aurait une morsure empoisonnée destinée à la transformer en ces êtres de la nuit.

    C'était donc dans cet état de nostalgie étrange que la jeune femme avait glissé lentement alors qu'elle se reposait dans son appartement personnel, là où personne ne pouvait la déranger. Après de longues minutes de cette semi-ataraxie, la vampire décida de se ressaisir. " Suis-je bête... n'es-tu pas Aiko Miyoshi ? " se dit-elle à elle-même en se levant du canapé entreposé dans un coin de la pièce près d'un feu. Elle détéstait resasser le passé et ces souvenirs douloureux qui lui rappelaient sa propre faiblesse. S'approchant d'un miroir, la vampire observa un instant ses traits et constata que sa peau était d'une blancheur plus intense que d'habitude. A vrai dire elle se trouvait une mauvaise mine. Décidant de ne pas se maquiller, à la fois par envie et par désir de ne pas faire ressortir encore plus la blancheur de sa peau, Aiko enfila simplement un manteau léger et se retira de la pièce, le tissu flottant derrière son dos. Vêtue d'une simple robe blanche et discrète et camouflée derrière ses cheveux longs tombant en cascade sur ses épaules, la vampire pressa le pas et se dirigea vers la sortie de l'Ecole. Elle avait le sentiment d'éttouffer et de se noyer dans ses pensées obcures sur ce passé et le souvenir de sa mère mais aussi de son Master qui la hantait. Car si la jeune femme avait éprouvé une haine profonde envers son père lorsqu'il avait tué la génitrice de la Sang Pur, Aiko s'était renfermée dans les ailes de son Master lorsqu'elle l'avait rencontré, cet homme à qui elle avait dévoué un amour sans limites avant qu'il ne disparaisse lui aussi.

    Fermant les yeux pour chasser ses pensées insuportables, Aiko surprit les songes de certaines élèves qu'elle croisait grâce à son don télépathique. Il fallait dire que voir la Chosen One dans un état similaire à celui-ci, à savoir quelque peu hors d'elle et luttant contre ses propres démons, était d'une rareté extrême. Ils s'écartèrent sans mot dire de son chemin tandis que la jeune femme resserait un peu plus son manteau autour de ses épaules.. A quoi bon ? Elle n'avait jamais senti la morsure du froid contre sa peau. Ce qu'elle souhaitait simplement à cet instant était se dissimuler et se changer les idées. Et pour cela, elle savait qu'une seule chose pouvait mettre fin à ses songes si douloureux... Le sang. La sensation du liquide écarlate dévalant les pentes de sa gorge, la seule chaleur qui pouvait atteindre son corps... le sang.

    Aiko se dirigea vers la ville jouxtant les deux écoles et erra plusieurs longues minutes, observant les passants à la recherche de l'hôte parfait. Elle gardait ses yeux baissés afin de ne pas exciter sa soif et conserver la couleur originelle de ses prunelles. La Sang Pur se contenta de sonder leurs pensées, jusqu'à ce qu'un homme fasse son apparition devant elle. Il s'arrêta à quelques centimètres devant la vampire et lorsqu'elle releva doucement la tête, révélant ses traits fins et sa peau de nacre, ses yeux se colorèrent d'une lueur argentée qui fascina l'inconnu. Celui-ci avanca d'une main tremblante sa main vers le visage de la Sang Pur qui pencha imperceptiblement la tête sur le côté, sans un sourire contrairement à son habitude. Les doigts de la jeune femme stoppèrent la main avide et elle encercla doucement l'avant bras de l'homme avant de le convier d'un regard à la suivre. Hypnotisé, il calqua ses pas sur les siens et Aiko l'entraîna vers l'exterieur de la ville, près de la forêt. La nuit tombait juste et les arbres prenaient peu à peu la couleur des ténèbres, dissimulants la vampire et sa proie des yeux indiscrets. Lorsqu'ils eurent marchés quelques minutes, Aiko se tourna vers l'homme qui ne cessait de la fixer avec emerveillement. Avec un calme parfaitement maîtrisé, la Chosen One s'avanca vers lui, tandis qu'il se mit à reculer avant que son dos ne heurte un arbre. Lorsque Aiko fut à sa hauteur, l'expression d'envoutement de l'inconnu disparu avant de laisser place à une étincelle de crainte dans ses yeux. La vampire ne dit mot et s'approcha encore de lui jusqu'à poser une main sur sa gorge glacée. De l'autre, elle fit pivoter le menton de l'homme avec une douceur extrême afin d'approcher ses lèvres de la surface lisse, véritable appel à ses instincts de vampire. Souhaitant mettre fin aux désillusions de l'imprudent, la jeune femme découvrit lentement ses crocs avant de les planter presque avec tendresse dans cette chair offrante.


    [...]


    Cette escapade improvisé avait fini par changer les idées de la Chosen One. Après avoir murmuré quelques mots d'excuse à celui qui lui avait offert son sang sans complication, la jeune femme avait choisit de regagner l'Ecole de la Nuit en passant par la forêt. Serrant son manteau contre elle, l'esprit bien plus tranquille qu'à l'aller, elle marchait d'un pas à la fois lent mais mesuré et léger. Sa progression fut interrompue lorsqu'elle senti des pensées s'égarer non loin d'elle. Cessant de bouger, Aiko tourna ses yeux mordorés vers l'endroit duquel se dégageait une présence. Un instant plus tard, un humain fit son apparition, et bien qu'elle eu du mal à distinguer ses traits à cause de la nuit, elle reconnut un élève de l'autre Ecole. D'une voix calme, elle dit simplement :


    " La discrétion est souvent la meilleure amie des imprudents... "


    Cette remarque avait été lançée avec une certaine ironie mais Aiko n'y avait pas glissé de réelle méchanceté. Elle en plaisantait même. Après cela, la sang Pur ne fit pas un pas pas et attendit simplement que le jeune homme s'approche. Si elle n'était pas d'excellente humeur, la vampire se sentait particulièrement étrange cette nuit. Elle aussi avait parfois le besoin de faire tomber son masque. Chance ou pas, cet inconscient la rencontrait alors qu'elle venait à peine d'assouvir son début de soif et qu'elle n'était pas dans l'intention de se montrer diabolique. Elle n'avait pas revêtu son visage démoniaque et cela même se peignait sur son visage étonnemment doux. Il finirait tout de même par savoir que les anges n'existaient pas...


Dernière édition par Miyoshi Aiko le Jeu 30 Déc - 15:35, édité 1 fois
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Taizo Rokudo
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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeVen 12 Nov - 20:39

    Le vent soufflait fort, la brume ne cessait de couvrir ses yeux. Il était perdu. Alors son souffle se fit plus rythmé par le claquement des talons sur le marbre qu’il redoutait, qu’il fuyait. Ce sol lisse et froid joua un mauvais tour au plus malchanceux, se jetant par terre embrassant le calcaire glacé. Soudain, le sol prit une toute autre forme, une épaisse couche de blanc électrifiant ses yeux. La neige. Il prit cette eau congelée dans sa poigne et se retourna vers le bruit des glaces brisées. Un geste. Un bruit et puis l’homme se retrouva par terre, dans sa chambre.

    Ses yeux horrifiés balayés la salle à la recherche du moindre signe qu’il avait rêvé, plutôt cauchemardé. Alors sa main flirta avec le tissu de son lit, se rendant compte que ce dernier était défais il se rassura par un long soupir. Un cauchemar. Seulement un futile cauchemar. Taizo se leva péniblement, il grimaça à la douleur en bas de son dos. La pensé de savoir qu’il se faisait vieux lui fit pousser un petit rire cristallin cependant il se ressaisit vite et se arma de son fidèle compagnon d’idée étrange : son appareil photo. La porte à moitié ouverte incita le curieux à sortir de se pénible endroit et d’y découvrir le monde extérieur.

    Loin de là que l’académie n’était pas son fort, seulement Rokudo voulait juste y découvrir les milles secrets que cachait cette splendide école. En chemin le jeune garçon croisait les regards hargneux des autres élèves. En effet, Taizo était loin d’être apprécié de la population Hakubo, ils le détestait et le trouver hautain car il ne souriait jamais, enfantin parce qu’il croyait aux surréalisme mais aussi narquois parce qu’il riait légèrement en hochant la tête négativement lorsqu’un étudiant montrer une certaine opposition à ce que pourrait bien narrer l’incompris. Néanmoins, le jeune garçon n’y prêtait pas plus attention que ça et hâta sa course lorsqu’il vit ce qu’il désirait voir. Cette personne ce décrochait de la gente autour d’elle, à vrai dire elle dégageait une transcendance dans ses pas. Rien que le fait de marcher elle était au dessus de tout le monde. Élégante, pâle et vue ce qu’elle portait, elle n’avait pas la moindre idée de la température qu’il faisait. Sur le visage de Taizo se dessina un sourire en coin puis, sans trop s’approcher d’elle comme si il y avait cette bulle d’atmosphère qui l’empêcher d’approcher plus, il la suivit du regard. Au final ses pas se mélangèrent aux siens dans la plus parfaite des cadences, la plus parfaite des mélodies. Ses talons résonnèrent dans ses oreilles. Il s’enivrait de se son.

    Le temps passait de plus en plus vite, mais la jeune femme n’avait toujours pas bougé de sa place initial. Que fait-elle ? Qu’attendait-elle ? Nul ne savait et aucune personne ne pourrait le savoir car son regard n’avait aucune expression comme si elle avait déjà scellés ses pensées dans un coin de sa tête n’ayant plus la clé, personne ne pourrait ne déjouer ses rêveries. Il était maintenant temps de savoir ce que cette mystérieuse femme désirait, alors Rokudo attrapa le premier bras que son regard capta et d’un geste approcha le propriétaire du membre. Son sourire ne se décollait toujours pas de son visage comme s’il était figé. Ou tout simplement parce qu’il était … Heureux. Sa main lâcha son emprise et sa bouche articula quelques mots à mi-voix.

      – Tu vois cette femme là-bas ?
      - Oui et ?
      - Va la voir, il parait qu’elle est … Belle, magnifique ! Je suis sur que tu lui plait, non ?
      - Ah oui ?
      - J’en suis sur ! Tu plais à tellement de fille ! Celle-là va tomber raide dingue de toi ! Elle ne va pas te lâcher ! Aller va Don Juan !


    Le pauvre courrait à sa perte. Don Juan partit courtisait madame et Rokudo s’approcha un peu plus de la scène. Impressionnant ! Cette femme avait pris l’avant-bras du jeune imprudent et s’étaient tout deux hâtait d'un pas cadençant. Remarquant l’endroit où elle l’emmené, Taizo se dirigea vers la forêt et se mit en hauteur, assit sur une branche d’arbre. Le bout de bois ne pourrait croupir sous son poids de plume. Enfin il guetta la scène avec stupéfaction. La façon dont elle se penchait vers lui, où elle tournait élégamment le cou de sa victime. Les lèvres de cette dernière ne cesser de trembler ainsi que tout ce qui pouvait frémir, frémissaient. Elle n’était maintenant qu’à quelques millimètre de sa proie, de se pauvre garçon qui n’avait rien demandé à personne, un homme sans histoire (ou presque, qui sait), il s’était juste trouvait là au mauvais endroit, au mauvais moment. Rokudo trépignait d’impatience, sans aucun remords, devant la scène qui se déroulait devant ses yeux avides.

    Sa peau annonçait de la chair de poule à l’idée que les doigts sans doute gelés de la jeune femme se flirter avec l’épiderme du Don Juan croqué. Le corps sans vie tomba négligemment sur le gazon ce qui valut en Taizo en frisson qui le parcourait dans chaque passerelles de son corps. Il n’osait pas encore prononçait la race à laquelle cette femme appartenait. Cependant, il était assez loin d’elle mais ses incroyables mouvements l’envoutait encore. Sans l’ombre d’une réflexion, Rokudo descendit de sa branche d’arbre à laquelle il avait observé toute l’action. Il avait la seule impression … qu’il ne contrôlait plus rien. Ses pas trainait derrière elle, puis son bras se leva doucement et y déroula sa main comme s’il voulait attraper cette mystérieuse femme au loin. Comme un éclair, ses yeux s’ouvrir en grand. Il se reprit vite et se colla à un arbre avant que l’ombre ne se tourne. Mais il fallait agir, il ne fallait pas qu’elle parte. Rester. Alors, prenant son courage à deux mains, Taizo se détacha des écorces et pointa son regard dans celui de la jeune femme. Par stupéfaction, il put observé attentivement les yeux sans nom de son vis-à-vis. Sa langue claqua dans sa bouche lorsqu’elle-même la fit claquer pour y dégageait sa voix satinée.

      - La discrétion est souvent la meilleure amie des imprudents


    Et il se trouvait qu’elle avait tout simplement raison. Malgré le vent et l’inconvenance de ses vêtements, elle ne bougeait pas, ne laisser rien passé. Alors Taizo compris que c’était à lui d’avancer mais … Calmement comme pour apprivoiser un loup, une bête sauvage. Son visage se détendit à cette pensée imaginant cette parfaite inconnue comme un loup. Mettant un pas devant l’autre Rokudo jouait avec un bout de feuille qui volait au dessus de son nez, ainsi il l’avait attraper habilement Elle était tellement hypnotisante, qu’il n’osait détourner son regard du sien si impénétrable. Une élégance sans pareille, une ouïe fine avec un regard comme le sien il n’y avait plus aucun doute même pour le parfait des idiots et même au plus ignare. Enfin sa voix refit surface et brisa par une simple phrase bien banale le silence entre les deux êtres.

      - Alors … On se ballade la nuit ? C’est pas bien de tuer vous le savez, Madame ?


    Evidemment, rien ne ferait bouger un plis de son visage. Déjà, est-ce qu’elle avait un plis ? Pas à première vue non. Maintenant, Taizo se trouvait à sa hauteur ne quittant pas une seule fois les yeux de la femme. Tandis qu’elle ne bougeait pas, Rokudo, lui était une vraie puce. Il bougeait sans cesse, sans interruption. Pour dire vrai, il ne savait vraiment pas où se mettre. La situation était là : elle ne bougeait pas, ne parler pas, ne faisait aucune expression faciale. Là la question se posée : que faire dans de tel moment pareil ? La brise le fit s’agiter de mouvement saccadé manquant presque de tomber à la renverse. Décidément il ne savait éventuellement pas comment « ils » pouvaient ne rien sentir par ce vent provenant du Nord. Peut être par ce qu’ils étaient tout simplement morts de l’intérieur. S’en était « triste » de penser que la vie éternelle n’était donné qu’aux morts de l’intérieur. Le cycle de la vie faisait bien des choses étranges … Taizo remonta son col et baissa sa tête. Mieux vaut ne pas penser en présence d’un vampire car, d’après ce qu’il avait lu, les vampires ont plusieurs capacités comme par exemple …. Lire dans les pensées. A cette idées, Rokudo releva sa tête et s’enivra du sourire qu’affichait cette femme. Ne lui rendant aucun sourire, il balada sa main sur les écorces et se coupa malencontreusement. De là, elle ne put résister à l’appel du liquide rouge qu’elle convoitait. A là vue de ce rouge vif, les yeux de la demoiselle se changèrent en un doré magnétisant. Si ce n’était que ça qu’elle voulait …

    Alors Taizo égoutta son index et y laissa trace sur le bords des lèvres glacées de la personne ne face d’elle. Si ce n’était que ça qu’elle rêvait d’avoir … Enfin si elle avait encore des rêves.
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Miyoshi Aiko
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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeSam 13 Nov - 0:14

    Tandis qu'un silence glacial avait pris place après les paroles mordantes de la vampire, Aiko ne détachait pas ses yeux de l'imprudent face à elle. Il fit un pas puis un autre, progressant lentement jusqu'à elle alors qu'elle ne bougeait pas. La Sang Pur ne tenta pas de sonder son esprit. Sa simple vision et l'hésitation qui émanait de lui ne faisait aucun doute quant à sa connaissance de la situation. Elle était vampire, et il le savait. Lorsqu'il se fut arrêté à proximité d'elle, le jeune homme brisa enfin le silence de paroles toutes aussi ironiques les précédents mots de la Chosen One.


    " Alors … On se ballade la nuit ? C’est pas bien de tuer vous le savez, Madame ? "


    Le rythme cardiaque de la jeune femme s'accéléra imperceptiblement lorsqu'elle entendit le mot " tuer ". Ainsi, il l'avait vue... ? Habituellement et à chaque occasion, Aiko tentait de tout mettre en oeuvre afin d'agir sereinement et à l'abri des regards... et voilà qu'elle s'était faite prendre par un garçon totalement insensé, tellement étrange et différent des autres qu'elle en était presque destabilisée. Et cette fois ci comme aucune autre, elle ne sut quoi répondre. Elle se contenta de le fixer sans ciller, lui qui semblait si sûr de lui face à une femme dont la nature lui aurait valu une crainte absolue. Face à ce comportement, Aiko resta de marbre. L'élève cependant semblait totalement impatient ou excité par quelque chose qui lui échappait. Décidée à enfin prendre la parole, la sang Pur fut néanmmoins coupée dans son élan lorsque l'étrange jeune homme qui fit un geste qui la destabilisa totalement. Il posa sa main contre l'ecorce d'un arbre et se coupa, volontairement d'après ce qu'en jugea la vampire. Lorsque la vue du sang se mêla au regard de la jeune femme, ses yeux se tintèrent d'une couleur argentée si facilement identifiable... Totalement déroutée par l'attitude du garçon, elle ne fit pas un geste lorsque celui-ci posa son doigt où perlait un soupçon écarlate, sur ses lèvres glaçées.

    C'en était trop... Aiko ferma ses paupières et lorsqu'elle les rouvrit, la lueur significatrice de ses instincts de vampire disparu totalement. Puis, elle s'empara brusquement du poignet du jeune homme afin de l'écarter vivement d'elle. Ne le lâchant pas pour autant et serrant le membre de sa main fine mais ferme, la vampire planta un regard étincellant dans celui du jeune homme en face d'elle.


    " A quoi joues tu ? Tu souhaitais être à sa place ? "


    Elle ne comprenait pas la façon dont pouvait penser cet homme. Avait-il pris quelque plaisir à voir celui qui était peut-être son prédécésseur perdre la vie sans raison entre les mains d'un monstre ? Aiko se mit à respirer de façon saccadée, la gorge nouée. Ses yeux se confondaient en colère et en tristesse. Elle aurait voulu lui deverser un flot de paroles cinglantes, lui crier qu'il n'était pas plus humain qu'elle-même et que la provocation dont il faisait preuve à cette instant par ce geste était en plus d'être écoeurant pour la jeune femme, extrêmement blessant. Il ne la considérait que comme un animal... un monstre... ne devant penser qu'au sang et à tuer. Aiko détourna le regard et ses yeux se perdirent dans la cime sombre des arbres. Elle le savait, il l'était l'unique raison qui l'empêchait à cet instant de laisser libre court à son émotion... et ses larmes. Toujours sans le fixer, elle finit par lâcher son poignet et essuya le sang qu'elle sentait à la comissure de ses lèvres d'un geste de la main. Qu'attendait-il seulement d'elle ? Posant son regard dans le sien, Aiko sentit les traits de son visage de détendre et la colère disparaître peu à peu pour laisser place à un trou béant dans sa poitrine. Le simple fait de le regarder lui rappellait tout ce qu'elle était et tout ce qu'elle détéstait. Elle. Sa solitude. Sa dépendance du sang. Sa survie qu'elle ne pouvait assurer que par la mort des autres. Et tout cela était ce qu'il venait de lui projetter au visage, sans la connaitre, dans un acte délibéré. Aiko souhaitait s'enfuir... elle souhaitait disparaître loin du monde, loin des autres, loin de cette vie qui l'engloutissait. Sa voix avait perdu toute saveur et toute assurance lorsqu'elle reprit d'un calme glacial :


    " Je n'ai pas besoin de ta pitié. Maintenant pars, si m'offrir ton sang par égoïsme est ta raison de rester. J'aurais déjà pris ta vie si je le voulais. "


    Son regard se fit perçant mais Aiko ne parvenait plus à maîtriser l'etau qui lui enserrait le coeur. Elle avait profondémment mal et si exterieurement la jeune femme ne pouvait ou ne voulait rien laisser transparaître, elle savait qu'elle ne pourrait plus lutter très longtemps si ce jeune homme continuait sur cette voie là.
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Taizo Rokudo
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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeDim 14 Nov - 0:14

    Comme captivé, hypnotisé, Taizo se laissa prendre le poigné sans protestation par la femme. Cette fois-ci ces yeux reflétaient ce qu’elle ressentait : de la haine. Par le simple biais des geste de Rokudo, il avait réussi a éveiller le dernier choya d’humanité en elle. Si c’était éventuellement ça. Cette femme à la jeunesse éternelle le fasciné de plus en plus encore plus lorsqu’elle avait ce regard là, ces yeux là et surtout avec …

      A quoi joues tu ? Tu souhaitais être à sa place ?


    Cette émotion là dans la gorge. Il pencha doucement sa tête sur le coté et la regarda de fond en comble s’énerver sur sa personne resserrant plus fort sa pression sur la chair de Taizo. En faite, il s’enfichait éperdument de ce qu’il avait bien pu faire, du crime qu’il avait commis. Envoyé ce jeune homme au bourreau, voilant le masque de ce dernier par le visage d’une beauté sans rivale, un masque d’ange alors que derrière s’y révéler être autre qu’une créature spirituelle. Néanmoins, Rokudo ne ressentait aucune peur qui lui parcourait le corps, ni même l’impression d’exagérer sur la cadence dont les événements s’enchainer. Non, il ne pensait rien, ne concevait rien de plus que l’attitude de la jeune femme. Lorsque cette dernière jeta son regard sur une autre cible, Taizo compris –peut être trop tard- que le jeu était fini, maintenant il fallait jouer calmement et cartes sur table. Sans aucune transition, le vent se fit frais, glacial comme les doigts de son vis-à-vis, comme son sang qui parcourait lentement ses veines. Puis, en excluant la transition, la femme lâcha la pauvre main de l’humain devenue presque violette à l’effet de la force herculéenne qui lui était dû par l’échange de sa vie. Là adviendra le coup ultime. La plus inhumaine des deux personnes se tourna vers l’autre et détendit son visage, ses yeux changèrent de couleur, de forme, d’expression. Ses longs cils battaient longuement. Son cœur lâcha prise une fraction de seconde. Blessée par ce comportement intrépide du jeune homme, elle ne cesser de le fixer. Ensuite ces lèvres dessinèrent une lettre pour enfin y déposer un son mélodieux comme le reste de ses gestes.

      Je n'ai pas besoin de ta pitié. Maintenant pars, si m'offrir ton sang par égoïsme est ta raison de rester. J'aurais déjà pris ta vie si je le voulais.


    Le cœur du plus vivant donna un grand coups comme pour sortir de ce corps ne méritant pas la vie, ni même de l’attention. Alors Taizo la regarda une première fois, se mordit la lèvre, la regarda une deuxième fois tout en plongeant ses mains dans ses poches étroites, puis une troisième fois et tourna les talons tranquillement, doucement et fit une courbette avant de disparaitre dans la pénombre. Il tourna et partit du monde auquel elle devait appartenir car malgré cette distance constance, cette bulle épaisse et atmosphérique qu’elle avait forgée autour d’elle, il avait sentit que finalement son pied avait dépassé la limite de l’entendement. Une chose ne disparaitrait pas de la vision de Rokudo : ce splendide visage. Par une simple vue en biais, un simple regard pour enfin être captif de cet envoutement inconditionné pourrait donner à un peintre une toile merveilleuse, à un photographe un moment qu’il n’aurait jamais fait. Sans doute qu’il aurait outrancier le verbe, démesuré sa description mais peu importe, c’était ce qu’il pensait.

    En un instant, ses pieds s’arrêtèrent de bouger, son corps se figea, son sourcil se arqua. Cette naturelle peinture rouge décorait la pelouse, alors sa tête se pencha pour en trouver une inerte accrocher encore à son corps sans vie, son âme que l’on lui avait souffler par une morsure visible sur le cou. Effrayer par la vision, difficile de ne pas perdre son sang froid après cela, Taizo tomba sur le sol plongeant sa main dans ce liquide rubis.

      Encore une fois j’ai merdé.


    Souffla Rokudo avant de se lever sur ses deux pieds et de faire le chemin inverse. Pendant le long de sa course le jeune homme pensa par des flash répétitifs, abstraits les encombrements des antécédents. Qu’avait-il bien pu faire, maintenant … Que faisait-elle ? Troublé par cet affront, inexplicablement cette femme aurait fait aussi demi-tour, courut se réfugié vers les siens … Oublier cet incident. Cependant, Rokudo voulait lui faire oublier par d’autres enchainements que l’oublie, par la simple vue de la personne qu’elle n’aurait pas forcement voulu revoir ni même vouloir mettre un nom sur son visage. Emprisonné par ce visage juxtaposant entre la tristesse et la colère. Deux émotions bizarrement différentes. Enfin il la vit, là. Assise sur un banc de pierre, froid qu’elle ne sentira plus jamais de sa vie, qu’elle ne veut même plus en savoir la sensation. La bouche de Taizo s’ouvrit après avoir raclée sa gorge.

      EH !


    Après cette interjection, la jeune femme ne sursauta pas, peu être qu’elle l’avait déjà entendu ou peut être même qu’elle ne voulait pas l’entendre, qu’elle faisait abstraction que ce que le monde extérieur pouvait bien lui envoyer comme signaux d’existence. N’attribuant aucune importance, il continua quand même en marchant vers elle le bras tendu comme pour attrapé quelque chose.

      Je sais que j’ai agis comme le parfait des imbéciles mais je suis de loin cette personne que … vous croyez. Je n’ai jamais cesser apporter envoutement et curiosité sur votre … espèce. Vos capacités ultra développées, vos émotions cachées, vos sens sois refoulés sois multiplié. Tout ça me fascine et me convoite à vous … aimez ? Je ne sais pas si le mot ici est exacte ou pas. À vrai dire je m’en fou. Je tiens juste à vous dire pardon et il serait mal vue qu’un homme laisse une si jolie femme assise sur un banc bâtit sur de la pierre et donc … froid.


    Son interlocutrice se taisait encore, elle ne répondait de rien ni même de la main posé sur son épaule. Cette main qu’elle avait prise au paravent avant de la serrer jusqu’à ne plus faire circuler le sang qui coulait normalement en ce membre. Parfois, il y a des mots qui ne faut pas dire et que pourtant que l’humain arrive à dire, des gestes qu’il ne faut jamais effectuer et que pourtant l’humain voudra délibérément le faire. C’était ici la faute de Taizo Rokudo. Il prit place à coté de la jeune femme glacial, son souffle se transformait en buée par ce froid hivernal. Trouvant la situation gênante, il baissa sa main vers la pierre, lançant sa tête vers l’arrière. Les étoiles étaient magnifiques. Ses pensées se dirigèrent lorsqu’il était petit et tout les fantasmes qu’il avait dessiné dans sa tête quand il lisait ces vieux livres où la poussière était la seule couverture. Ces livres parlaient de vampires, de leurs histoires, de comment ils étaient arrivés ici, dans notre monde, comment existaient les sangs pures, pourquoi étaient-ils comme ça. Vers la fin de son livre manquait une page et sur celle-ci Rokudo ne put la retrouver ni même pendant des heures de recherches acharnées.

    Il rit à cet effet et dessina à son tour dans l’atmosphère de la buée.

      Il y a des mots qui vous rappellent qu’on a pas voulut tout ça.


    Après cela, il se tourna vers la jeune femme qui tourna lentement sa tête vers Rokudo. Puis, sans expressions il dit à mima sur ses lèvres un « ce serait drôle si vous rougissait. »

    Ce ne sont pas les ailes qui font un ange.
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Miyoshi Aiko
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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeDim 14 Nov - 15:50

    Le regard d'Aiko ne dégageait plus rien, ni colère, ni chaleur, ni froideur... il était simplement vide alors qu'elle observait le jeune homme devant elle. Elle nota cependant le semblant d'embarras dans lequel il s'était mêlé lorsqu'il se mordit la lèvre puis finit par faire demi-tour, sans un mot. Lorsqu'il se fut éloigné, la vampire expira faiblement, relâchant quelque peu ses membres raidis par la tension qui l'avait submergé. Elle attendit quelques secondes mais comme elle ne sentait plus la présence du jeune homme ni ses pensées du fait de la distance qui s'était crée entre eux, Aiki choisit elle aussi de revenir sur ses pas. Elle erra quelques minutes sur le chemin, sans réelle déstination. Elle ne souhaitait par retourner à l'Ecole de la Lune, pas pour le moment. Elle ne souhaitait surtout pas que les élèves, les Chosen One, tous ne la voient dans cet état de profond déséquilibre. Ses pas croisèrent le chemin d'un banc en pierre, retiré à l'abris de quelques arbres, sur lequel elle alla s'asseoir. Un moment, la Sang Pur fixa le sol sans réellement le voir, perdue dans ses pensées. Ses souvenirs se bouculaient dans son esprit, mêlant la nostalgie de sa mère, de sa famille lorsqu'elle n'était pas encore obligée de tuer et choisir ses victimes pour survivre. Elle se rappella son Master, l'homme qui l'avait recueilli et aimé comme son propre enfant, celui qui lui avait fait apprécié cette vie d'immortalité... Mais à présent de tout cela, il ne restait plus qu'un vide béant.

    Elle n'avait plus d'attache, ne savait plus la raison de son existence. Evidemment, tous pensaient en la voyant qu'elle ne prenait de plaisir qu'à se montrer cruelle et impartiale, en savourant le sang de ses semblables comme celui des humains. Mais Aiko avait compris depuis longtemps que c'était là le seul moyen d'avoir une place dans ce monde. Elle était née pour tuer, et pour aspirer la vie des autres. Elle avait de nombreuses fois eu l'occasion d'observer des vampires mal dans leur peau, nouvelle ou pas. Certains qui ne supportaient pas leurs crimes se laissaient deperir, devenant finalement les plus sauvages de leur race étant donné leur incapacité à maîtriser leur soif. Et les autres se montraient comme elle... faisant mine qu'ils appréciaient de se retrouver comme les faucheurs des vies de ces humains. Aiko poussa un soupir à cette idée, et son esprit se reporta sur le jeune homme qui venait à l'instant même de lui poser cette réalité en face des yeux. Certainement, les vampires ne pouvaient être considérés que comme des monstres, des créatures sans aucune humanité aux yeux des humains... C'était évident... et au final il avait certainement raison. Sa réfléxion fut interrompue par une source de pensées qui ne tarda pas à trouver son origine.


    " Eh! "


    La jeune femme ne cessa de fixer le sol, à demi concentrée sur les paroles du garçon qui s'approchait d'elle.


    " Je sais que j’ai agis comme le parfait des imbéciles mais je suis de loin cette personne que … vous croyez. Je n’ai jamais cesser apporter envoutement et curiosité sur votre … espèce. Vos capacités ultra développées, vos émotions cachées, vos sens sois refoulés sois multiplié. Tout ça me fascine et me convoite à vous … aimez ? Je ne sais pas si le mot ici est exacte ou pas. À vrai dire je m’en fou. Je tiens juste à vous dire pardon et il serait mal vue qu’un homme laisse une si jolie femme assise sur un banc bâtit sur de la pierre et donc … froid. "


    Au fur et à mesure qu'il parlait, Aiko se concentra davantage sur ses dires. Elle confirmait sa première phrase, assurémment, alors que la seconde lui laisse un arrière goût dans la bouche. Espèce ? C'était une façon bien innappropriée de parler des vampires... Elle nota bien la folie dont il faisait preuve lorsqu'il poursuivit en employant les mots " fascination " et " aimer ". Comment pouvait-il aimer des créatures s'abbreuvant de son sang ? Aiko ne saisissait décidemment pas ce qui pouvait traverser l'esprit de cet inconscient... peut-être n'avait-il tout simplement pas conscient de la situation... peut-être ne se rendait-il pas compte du danger dans lequel il s'exposait en s'asseyant ainsi tranquillement à côté d'une Sang Pur ? Elle ne releva pas vraiment sa dernière réplique, chose qu'elle avait entendu bien trop souvent... Alors qu'Aiko ne répondait pas, il pencha sa tête vers l'arrière et finit par rire sans qu'elle ne comprenne la raison.


    " Il y a des mots qui vous rappellent qu’on a pas voulut tout ça. "


    La Chosen One finit par tourner son visage vers lui alors qu'il faisait de même. Elle cru perçevoir des mots se dessiner sur ses lèvres mais ce furent avant tout les pensées du jeune homme qui lui apprirent la phrase insensée qu'il venait de lui transmettre. Un air étonné se peint sur les traits de la Chosen One qui détourna aussi subitement la tête pour regarder droit devant elle. Et d'une voix posée, elle répondit simplement :


    " Tu est bien insensé de penser tout cela... "


    Songeuse, elle croisa ses mains fines afin de venir y déposer son menton. c'était la première fois qu'elle rencontrait un humain ne la craignant pas en connaissance de cause. Il savait pertinnemment qui elle était, visiblement ils 'était également rensigné sur la nature et les dons des vampires...


    " ... et te voilà à agir comme si de rien n'était alors que tu ne me connais pas. "


    La vampire posa un regard en coin sur le jeune homme assis à côté d'elle. Et faiblement, elle esquissa pour la première fois un sourire depuis leur recontre. Il était vraiment bien trop étrange... repensant au message qu'il avait voulu lui faire passer, Aiko se rendit compte qu'elle n'avait pas rougi depuis des années... des décénnies. Pensait-il réellement réussir à provoquer son trouble avec des compliments aussi banals ? Même si la jeune femme se reprochait interieurement la sensibilité exagérée qu'elle venait de lui laisser voir, elle n'en restait pas moins Aiko Miyoshi. Sans le quitter des yeux, elle reprit toujours aussi calmement :


    " Comment peut-tu être aussi sûr de toi ? Tiens tu si peu à ta vie pour l'exposer sans remords à un danger pareil ? Si tu connais nos secrets, tu dois parfaitement savoir l'etendue de nos pouvoirs et de nos capacités. Et malgré cela tu te risques à ce jeu ? "


    Il était définitivement une énigme vivante... au moment où le plus sensé des humains aurait fuit lorsqu'Aiko lui avait brutalement saisi le poigner, lui s'était montré presque empressé, envieux de ne pas arrêter le jeu là. Et en y repensant, alors que la Chosen One l'avait prié de partir si son but n'était que de lui donner son sang, celui-ci s'était éxécuté... elle ne comprenait décidemment pas ce qu'il voulait et même si son esprit lui était ouvert, elle semblait s'y perdre comme dans un labyrinthe à chaque fois qu'elle tentait de trouver l'une des raisons du mystère qu'il formait à lui seul. Alors, son sourire la quitta peu à peu mais ce fut sans aucune animosité qu'elle reprit :


    " Que veux-tu ? "
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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeDim 14 Nov - 19:19

    A présent le voilà qu’il s’était assis à coté d’elle, lui soufflant des mots sans bruits, rire devant elle. Passer du temps avec une parfaite inconnue peut se révéler très attrayant d’après la scène que Taizo était lui-même l’acteur principal au coté de cette femme dites « vampire ». Tout deux partagèrent un instant à se regarder dans les yeux sans briser ce moment. Ce court moment. Alors qu’elle détourna la tête pour perdre ses yeux vers le sol, Rokudo soupira doucement à la recherche d’une nouvelle cible à fixer. C’était sur ses jambes interminables qu’il porta donc son attention. Son tissu laissé apparaitre la blancheur de sa peau qui s’entremêlait avec son manteau à l’apparence plutôt fin. Il n’y avait rien d’autre à dire, cette femme adorait être sous son grand jour, avec une beauté éclatante comme ce qu’elle détenait, il était sur qu’il était difficile de trouver compagnon à son bras. Son sourire s’arqua à cette pensée. Aucun vampire ne pouvait donc assouvir aux désirs de Madame ? Etait-elle bien trop compliquée ? Après plusieurs années qu’ils ont traversées, expérimentés ne pouvaient-ils donc pas faire un effort pour courtiser ?

      Tu est bien insensé de penser tout cela...


    Insensé ? C’était bien tout ce qui faisait Taizo. Insensé c’était cela dont il était. Une personne insensée, intrépide, étrange et doué pour engendrer les malchances. Sauf que cette fois et par chance, il ne se maudissait pas de s’être levé tard cette nuit et de retourner sur ses pas. Elle pouvait bien en dire plus, il ne la contredirait guère. A quoi bon alors qu’elle savait parfaitement ce qu’il pouvait penser par les simples traits qui se dessinaient sur son visage à chaque mots, chaque gestes, chaque émotion. Que l’homme était très expressif ! Il croisa ses jambes levant ses yeux vers le buste de son vis-à-vis. Sa poitrine provoquer de léger gestes comme si elle respirait ; alors il n’y avait que son cœur qui ne fonctionnait plus. Le cœur est mort mais le corps vit. Comment faisait-elle alors qu'elle savait tout cela ? Ses yeux se voilèrent mais gardèrent la même vue. Tant pis si c’est yeux c’était arrêtaient là où il ne fallait pas, elle n’aurait qu’à lire dans ses éternelles songes pour savoir à quoi il pouvait bien penser. Sa voix claire repris :

      ... et te voilà à agir comme si de rien n'était alors que tu ne me connais pas.


    Le vent porta encore une fois sur sa présence et le fit trembler encore. Ce qu’il pouvait faire froid. Ses yeux roulèrent sur le visage de l’inconnue qui se tourna cherchant les yeux du jeune homme. Alors, sans s’en apercevoir, ses joues se tirèrent, ses lèvres s’agrandirent un peu, ses fossettes apparaissaient. Il comprit qu’elle souriait. Son sourire était magnifique. Ni menaçant, ni joueur. C’était un sourire. Elle resta longtemps comme ça avant de bouger ses lèvres.

      Comment peut-tu être aussi sûr de toi ? Tiens tu si peu à ta vie pour l'exposer sans remords à un danger pareil ? Si tu connais nos secrets, tu dois parfaitement savoir l'étendue de nos pouvoirs et de nos capacités. Et malgré cela tu te risques à ce jeu ?


    Taizo ne dit mot, il la laissa dans le doute parce que Rokudo aimait la troubler, la faire réfléchir. Non il ne jouait pas, seulement il voulait faire durer le plaisir de lui parler car s’il oser parler, répondre à ses questions elle aurait eu raison et partira sans lui avoir demandé son nom, ni même ce qu’il fait là. Certes cette femme pourrait en avoir que faire de qui elle avait eu affaire mais cela le titillait un choya. La savoir si distante le fasciné encore et le convier à rester même sans invitation. Il leva son col et se recroquevilla ramenant ses jambes à son buste. Sa tête trouvant logis entre ses deux genoux qui se touchèrent, il songea encore une fois. Comment répondre à ses questions ? Plus les heures passèrent, plus elle ne cesser de se questionner. Elle était juste … exquise avec cet amas de questions. Taïz ferma ses paupières et souffla doucement.

      Que veux tu ?


    Il ouvrit les paupières se tourna vers et en une fraction de seconde se trouva pendu à son oreille.

      Je veux te tutoyer.


    Depuis qu’il était avec elle, en présence d’elle il n’encourageait pas a partir ni même à rester c’était comme elle le voulait alors c’était comme elle le voulait de tutoyer. Pour Taizo, cela signifiait d’acquérir une certaine « importance » dans cette conversation, d’avoir une complicité entre eux, qu’elle ne se perde plus dans ses pensées. Non, il ne voulait pas qu’elle se noie dans se flot de pensée car il était lui-même grand penseur. Se perdant dans la nuit, Rokudo ne savait comment respirer lorsque les mots l’étrangler. Le soir. L’imprévisible qui ronge le sang. Les cauchemars l’enivrait Taizo ne savait comment se réveiller, alors avec elle, qui sait, peut être qu’il fera abstraction de tout cela. La meilleure façon de savoir ce qu’il voulait c’était de jamais se le demander lui-même ainsi ce cercle vicieux se refermera et n’aurais plus lieu d’être.

    Rokudo recula un peu pour voir le visage de l’inconnue. Les mots se perdirent lorsqu’il voulait y desceller sa voix, il pencha sa tête sur le coté une fois de plus et posa ses yeux sur la pierre sur laquelle il s’était assis depuis tout ce temps. Heureusement qu’elle s’était trouvé ici, il n’aurait pas eu le courage de la chercher parmi les siens. Il réfléchit à la vie éternelle. Un dure fardeau pour certains, un réel plaisir pour d’autres. C’était quitte ou double. Ses yeux périrent dans le regard mordoré de la jeune femme. Et elle ? Les vampires ont tous un passé étrange avec des kilomètres d’histoires différentes les unes des autres. Ce sont des aventuriers qualifiés, inégalés. Ils ont traversé dissemblable siècle, vue infiniment de choses et croyant que la fin se rapprocher de leurs âmes égarés, ils n’étaient jamais morts.

    Pris par le froid Taizo se claqua des dents essayant inévitablement de les faire cesser. Peine perdu il se coucha sur le banc prenant soin de ne pas toucher la jeune femme ni même de franchir la limite de sa bulle.

      Et vous ? Comment en êtes vous arrivez là ? Parfois il m’arrive de me dire dans cet instant présent que je suis content de vous savoir vampire parfois non. J’aimerais vous comprendre.


    Ses bras se croisèrent derrière sa tête, il ferma les yeux une deuxième fois et laissa au plaisir de répondre.
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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeDim 14 Nov - 22:35

    La question de la vampire sembla sortir le jeune homme de sa rêverie puisque celui-ci rouvrit les yeux et accrocha son regard, avant de s'approcher d'elle pour lui glisser :


    " Je veux te tutoyer. "


    Aiko ne pouvait s'empêcher de le trouver de plus en plus surprenant et elle-même ne comprenait pas la raison pour laquelle elle se montrait différente avec lui des autres. Que n'importe quel vampire osa lui parler si familièrement, l'approcher d'aussi près, et la Sang Pur lui aurait sans aucun doute fait regretter son assurance. Pour cet humain en revanche, c'était différent... La Chosen One le trouvait interessant et le courage assez fou dont il faisait preuve titillait sa curiosité. Tandis que la vampire n'avait pas bougé d'un cil, se contentant de l'observer, il se recula un peu sans la quitter des yeux. Aiko avait depuis quelques minutes l'impression d'être sujette à son analyse. Elle sentait son regard la dévisager, et ses pensées n'en disaient pas moins.

    Finalement, l'étrange garçon pencha la tête sur le côté et posa son regard sur la pierre. Aiko remarqua sans aucune difficulté le froid qui semblait etreindre son corps et les frissons qui le parcouraient. Elle, ne ressentait rien. La morsure de l'hiver n'atteignait pas sa peau de marbre, ne l'effleurait même pas. La fragilité des humains était toujours aussi impressionnante à ses yeux. Ces êtres instables qui se croyaient toujours meilleurs, fiers et sûrs d'eux... ils n'étaient en réalité rien d'autre que les instruments de la vie et du temps. Et Aiko en avait ici un parfait exemple. Ce jeune homme qui quelques instants plus tôt avait franchi l'interdit du fait de ses actes inconsidérés et de sa proximité, frissonnait à présent sur le banc de pierre, allongé tout en prenant soin de ne pas la toucher. Tout en le regardant de biais, Aiko pensa alors à la réaction qu'aurait pu avoir Shin et Takuya en la voyant ici, dans cette position et en pareille compagnie. Elle fronça légerement les sourcils un instant, tentant de chasser cette idée. Ses amis vampires ainsi que les élèves de l'Ecole de la Lune étaient habitués à associer à la jeune femme une image plutôt terrifiante et en tout cas peu encline à converser de cette façon avec quiquonque et surtout pas un humain. Et en réalité... ce n'était sûrement jamais arrivé. Ou du moins pas aussi serieusement. Même lorsqu'il lui arrivait de parler à des humains influents, comme le directeur de l'Ecole du Soleil, Aiko avait toujours conservé un ton de voix plutôt joueur et enjôleur, ce masque qui faisait d'elle Aiko Miyoshi, la Chosen One. Etait-ce une dissimulation ? Evidemment et elle le savait mieux que quiquonque. La voix du jeune homme interrompit ses pensées lorsqu'il reprit :


    " Et vous ? Comment en êtes vous arrivez là ? Parfois il m’arrive de me dire dans cet instant présent que je suis content de vous savoir vampire parfois non. J’aimerais vous comprendre. "


    Après cela, il passa ses bras derrière sa tête avant de fermer les yeux. Encore une fois il faisait preuve d'une inconscience incroyable en se montrant aussi peu inquiet par la proximité de la vampire et ce qu'elle pourrait faire si elle choisissait d'agir et d'assouvir les besoins de sa nature. Les yeux d'Aiko examinèrent un instant son visage tandis qu'il avait les paupières closes. Ses traits possédaient quelque chose d'étrange que la jeune femme ne sut pas clairement identifier. Il ne ressemblait pas à tous les autres élèves humains de l'école, et sa personne dégageait une aura particulière, mais pas pour autant déplaisante. Malgré le jeune âge qu'elle lisait partout en lui, son apparence et ce qu'il dégageait lui inspirait une certaine maturité, l'impression qu'il souhaitait tout connaître du monde, ce que son caractère intrépide lui démontrait seconde après seconde. Malgré elle, Aiko lâcha un nouveau sourire et répondit finalement :


    " Tu tiens bien mal tes promesses... c'ets ce que tu appelles tutoyer ? Il me semblait que tu étais le seul maître de tes décisions ? "


    Sur ces mots, la Sang Pur produisit un léger son assimilable à un petit rire, avant de se lever. Elle contourna silencieusement le banc puis s'adossa contre un arbre près de celui-ci. Les mains croisées dans son dos, elle retrouva son sérieux et réfléchit quelques instants à une réponse susceptible de lui convenir. Elle estimait ne pas avoir à lui dévoiler son passé. Il s'agissait là d'une chose qu'elle n'avait jamais dit à personne et son amour-propre l'interdisait. Après avoir pris une légère inspiration, remplissant d'air ses poumons de l'air doux aux senteurs de la forêt, Aiko ferma à son tour les yeux et laissa échapper une réponse d'entre ses lèvres :


    " Tu ne pourras jamais comprendre l'existence d'un vampire. Elle est d'autant plus complexe que la vie des humains comme toi est fragile. Et ne crois pas que je te dévoilerais le moindre de nos secrets. "


    Après ces mots, elle rouvrit ses yeux qu'elle posa dans ceux du jeune homme qui s'était remis à la fixer. Un imperceptible sourire se dessina sur seslèvres avant qu'elle poursuive toujours avec calme à la fois maîtrisé mais naturel :


    " Et il me semble de toute évidence que tu en as découvert par toi-même une majeure partie... "


    S'il pensait qu'il obtiendrait d'elle ce qu'il souhaitait savoir sue les vampires, ce jeune homme se trompait lourdement et Aiko avait l'intention de lui faire savoir. Cependant et comme elle avait déjà remarqué son obstination, elle poursuivit en penchant légèrement la tête sur le côté, toujours appuyée dos contre l'arbre.


    " Je dirais simplement que je suis née Vampire et que je ne connais que cette vie là. Quant à mon nom, il ne me correspond absolument pas et il ne te sera d'aucune utilité... Je ne comprends pas pourtant ce que tu peux trouver de rejouissant au fait de rencontrer un vampire. Je ne suis certainement pas la plus sauvage d'entre nous et je pense que tu reviendrais facilement sur ta parole si tu en croisait quelques uns... "


    Aiko n'avait cessé de sourire en prononçant ces paroles. Avant que le jeune homme ne puisse répondre, elle enchaîna encore, leurs regards liés :


    " Quel est ton nom ? "


    Il n'y avait aucun reproche dans la voix de la vampire. Elle retrouvait simplement le ton légèrement et gentimment moqueur qu'elle employait lorsqu'elle discutait habituellement, cela avec n'importe qui.
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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeLun 15 Nov - 23:45

    Alors que le vent soufflait de plus en plus fort, Taizo ne bougeait pas d’un cil. Il essayait par-dessus tout de se contenir, de résister a l’envie de partir et de plonger dans la première couette qu’il trouvera. Il ne songeait pas pour autant a quitter cette jeune femme avec qui il avait plus au moins « sympathiser » parler avec elle était un réel plaisir auquel il s’y perdait ne perdant toujours pas l’habitude de l’appeler l’inconnue. Son nom … Quel est son nom ? Alors plusieurs anciens nom lui vinrent en tête, il rit doucement à l’idée que son nom ne collerait pas du tout aux personnages. Non, son nom devait obligatoirement lui allait à ravir comme ce jolie teint qui arborait ses cheveux. Sa douce voix réapparut dans le silence.

      Tu tiens bien mal tes promesses... c'ets ce que tu appelles tutoyer ? Il me semblait que tu étais le seul maître de tes décisions ?


    A ces mots tendres et espiègles, la femme s’était mise à émettre un bruit qui ne déplaisait guère. Une légère symphonie perceptible qui chantait dans l’air : un rire. Cet effet dans la voix fit tirer les lèvres de Taizo ayant toujours les yeux fermés. Alors cela voulait-il dire qu’elle … s’amusait ? Cela lui plut en laissant libre au court à la voix de son vis-à-vis. Cependant elle continua encore mais son ton se calma laissant du sérieux couvrant la distraction agréable.

      Tu ne pourras jamais comprendre l'existence d'un vampire. Elle est d'autant plus complexe que la vie des humains comme toi est fragile. Et ne crois pas que je te dévoilerais le moindre de nos secrets.


    Ses yeux se ré ouvrirent violement comme un choc en plein cœur. Elle avait toujours raison. Son sourire ne le quitta pas pour autant, le regard de Rokudo se fonda dans celui de la femme avec qui il parler depuis une bonne petite heure. Malheureusement, l’humain est fragile, parfois impuissant mais surtout laisser agir toutes les émotions qu’il pourrait avoir en un instant. Comme paralysé, son regard ne quitta pas les gestes de son interlocutrice. S’il le pouvait par toutes les forces qu’il avait, Taizo pourrait rester des heures voir même une éternité à déblatérer sur le système humain et vampire, les nombreuses divergences entre ces deux mondes. Cependant il pensa une nouvelle fois : une éternité. Cela n’était absolument rien pour elle, c’était une minime choses dans un énorme espace temporel. Non, ce n’était vraiment rien. Ce silence chaotique fit frémir Taizo alors ses yeux se voilèrent sans pour autant cacher son sourire. La rassurer alors qu’elle savait tout. A quoi bon néanmoins, même s’il ne voyait aucune utilité, il continuait avec ce sourire béat pendu aux lèvres.

      Et il me semble de toute évidence que tu en as découvert par toi-même une majeure partie…


    Il savait qu’elle allait encore parlait alors il la laissa dire ce qu’elle devait dire, bizarrement, il voulait savoir pleins de choses sur elle. Cette curiosité ne le rongeait guère, ne le dérangeait pas plus que ça. Ça l’attirait comme la plus part des mouvements de la jeune femme. Sa tête doucement incliné sur le coté lui faisait revivre sa « jeunesse », cette façon enfantine lui fit se mordre la lèvre inférieure. Quelle pouvait être mignonne comme ça pensa-t-il alors qu’il cachait son rire devant sa main pour ne pas éveiller aucuns soupçons. Soudain, elle reprit son regard dans celui de Rokudo qui se tut d’un seul mouvement et la fixa avant qu’il ne ce fasse couper la parole alors qu’il allait ouvrir sa bouche.

      Quel est ton nom ?


    Un sourire. Il se leva puis alla rejoindre la jeune femme avec toujours cette distance entre eux. Taizo plongea ses mains dans les poches ensuite plongea son regard cette fois sur les lèvres de la jeune demoiselle. Ce teint rouge vif comme le sang qu’elle s’abreuvait le captivait. Ses dents, ses crocs étaient caché par ses fines lèvres légèrement pulpeuse où Rokudo s’étonna lui-même de contemplé cette zone là alors qu’il ne le faisait jamais avec « le genre humain ». Les filles n’étaient pas vraiment son fort pour attiser, courtiser ni même parler. Il n’arrivait jamais à placer un mot devant l’autre avec une fille qu’il « appréciait » pourtant cela pouvait se faire plus facile pour d’autres mais pour certains … La partie était plus dure. Ah si les autres vampires savaient ce qu’ils pensaient, Taizo croirait surement qu’en ce moment même … Il ne serait plus de ce monde. Enfin ces yeux se levèrent vers le ciel, puis un rire sortie de sa gorge pour se confondre avec le bruit de la bise.

      Taizo Rokudo. Retiens bien, inconnue.


    La jeune femme voulut protester contre cet affront. Le mot « inconnue » lui déplairait-il ? Madame n’était pas convaincue de la phrase ? Le doigt de Rokudo se posa malicieusement sur les lèvres parfaitement dessiné de la femme.

      Ne dis rien. Je ne sais pas ton nom alors c’est normal que je te dis inconnue. Mes promesses ne se brisent jamais, elles avancent toujours et s’exécute. Je ne sais pas plus d’informations que tu ne le pense. J’en suis au niveau … Médium ? D’ailleurs je ne t’en demanderais pas plus, je ne suis pas venue ici pour devenir ton journaliste particulier. Je suis venue ici pour parler, te parler même si je ne savais pas à qui j’aurais affaire.


    Son doigt glissa timidement sur le cou de la personne juste en face de lui. Non, il ne savait pas à qui il avait affaire mais après tout le monde était faits d’imprévues et de tumultueuses improvisé. Pourquoi ne pas s’y prêter ? Rokudo attrapa la main de la jeune femme et l’examina, perplexe. Ses deux doigts se posèrent sur les veines froides de la jeune femme. Non, elle était glacée. Puis le jeune garçon leva les yeux dans ceux de cette dernière et lança son sourire de nouveau.

      Vous avez froid, ne craignez pas le froid ni autre température. Vous buvez du sang, mais après que vous buvez le sang, ils coulent dans vos veines ?


    Taizo était comme un enfant fasciné par la première chose qu’on lui avait dit de regarder. Il ne laissa pas le temps à la jeune femme de répondra qu’il enchaina par un autre toucher. Il aventura ses mains sur les joues glacées de son vis-à-vis, un rire cristallin s’échappa furtivement de ses lèvres. En effet, Taizo ne cesser de jouer à l’enfant, il voulait tout savoir mais d’un seul coup. En faite, il fallait lui laisser le temps de capter toutes les passerelles de la jeune femme qui n’avait aucuns défauts. Elle était magnifique, mais sombre.

      Tu es magnifique tu sais ? Comment est-ce possible de garder une beauté éternelle comme ça. C’est difficile pour rivaliser, toutes les « vampirettes » peuvent abandonné.


    Il rit encore face à la bêtise qu’il venait de cracher. Ses mains rejoignirent lentement ses poches car il avait froid, il n’était pas comme elle. Il fallait que Rokudo sache qu’il y avait cette certaine barrière a ne pas dépasser, ne pas oublier et pourtant … Qu’il aimerait qu’elle n’a jamais vécue … Cette barrière.
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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeMar 16 Nov - 2:30

    Après sa question, Aiko observa distraitement le jeune homme s'approcher d'elle. Arrivé à sa hauteur, il plongea ses mains dans ses poches. Puis, elle surprit son regard se poser sur ses lèvres et ne dit mot. Imperceptiblement, elle s'immisca dans ses pensées pour y découvrir l'allusion à laquelle il songeait : ses crocs. Cela ne l'étonna guère. Pour dire vrai, il ne cessait de l'étonner avec ses mots, ses actes si sûrs de lui. Il semblait vouloir s'aventurer dans des eaux dangereuses afin d'assouvir sa curiosité, et cela, peu importe les conséquences. ce qui amusa en revanche la vampire fut les pensées qu'elle surprit à l'intention des filles. Penser à cela en pareille situation était bien digne de lui : totalement inaproprié. Mais interieurement, Aiko en souriait. Après un instant, son interlocuteur se mis à rire, les yeux levés au ciel, puis annonça :


    " Taizo Rokudo. Retiens bien, inconnue. "


    Ce dernier mot lui fit hausser un sourcil. C'était bien là un comportement aventureux et comme depuis le début, ce dénommé Taizo n'avait pas froid aux yeux... mais cela plaisait à la Chosen One plus qu'elle n'aurait voulu se l'admettre. Elle allait rétorquer quelque chose lorsque l'effronté posa un doigt sur ses lèvres vierges de tout artifice. Chose qui étonna davantage encore la vampire... elle ne parvenait pas à s'habituer à l'assurance démesurée dont faisait preuve Taizo alors qu'aucun de ses semblables - même les plus proches - n'avait jamais osé s'aventurer aussi loin tactilement avec elle depuis qu'elle était devenue la femme froide que tous connaissaient. Et pourtant, en l'espace d'une heure voilà que ces doigts aussi glacés qu'elle même se retrouvaient posés sur ses lèvres par deux fois déjà. Et le plus dérangeant à cela était le fait que, troublée devant ce comportement qu'elle n'avait jamais eu l'occasion d'affronter, comme s'il s'était hissé à sa propre hauteur en refusant de céder à la peur, elle ne savait comment rétorquer. Elle n'eut de toute évidence pas le temps de réfléchir à quoi faire puisque le jeune homme reprit la parole :


    " Ne dis rien. Je ne sais pas ton nom alors c’est normal que je te dis inconnue. Mes promesses ne se brisent jamais, elles avancent toujours et s’exécute. Je ne sais pas plus d’informations que tu ne le pense. J’en suis au niveau … Médium ? D’ailleurs je ne t’en demanderais pas plus, je ne suis pas venue ici pour devenir ton journaliste particulier. Je suis venue ici pour parler, te parler même si je ne savais pas à qui j’aurais affaire. "


    Ainsi son but avait été de rencontrer un vampire ? Aiko s'en était plutôt doutée si elle jugeait le comportement de Taizo. Il se montrait intéréssé comme un enfant devant un nouveau jouet. Elle avait toujours été habituée à un même procédé lorsqu'il s'agissait d'une rencontre avec un humain... il venait à elle ou elle le séduisait pour l'entraîner dans ses filets et ne satisfaire que son désir de sang... c'était un jeu qui se terminait toujours de façon monotone : le - malheureux - élu prenait peur et cherchait à prendre la fuite lorsqu'il voyait qu'il était trop tard... Avec Taizo, l'effet inverse se produisait, chose qui la déstabilisait. Ce n'était non pas elle qui était venue à lui à des fins impropres, mais lui, qui tentait et ne cessait de l'approcher pour connaître ses secrets. Et lorsqu'il disait vouloir comprendre les vampires, Aiko en restait perplexe. Cela la radoucissait malgré elle et la part d'humanité qui restait en elle se sentait touché par cette considération qu'on lui apportait. Ses pensées furent interrompues lorsque les doigts du garçon se faufilèrent jusqu'à sa gorge où il tracèrent une ligne invisible, jusqu'à rejoindre l'une de ses mains. Taizo examina sa peau aussi écarlate que le marbre sur lequel ils s'étaient assis quelques instants plus tôt. Un marbre dans lequel coulait un sang chaud, lui donnant vie et douceur, chose que semblait constater le jeune homme qui leva les yeux vers elle, un sourire accroché aux lèvres.


    " Vous avez froid, ne craignez pas le froid ni autre température. Vous buvez du sang, mais après que vous buvez le sang, ils coulent dans vos veines ? "


    Ces questions firent sourire à son tour la Chosen One. Elle même ne pouvait y répondre... Taizo reprit alors son exploration et ses mains gagnèrent ses joues, tandis qu'un imperceptible frisson gagna la jeune femme. N'osant pas bouger, elle se demanda depuis combien d'années, combien de décénnies quelqu'un ne l'avait pas touché de cette façon. Ses pensées volèrent jusqu'à son Master qui avait été le dernier être à faire preuve de douceur à son egard. Et cela datait de plus d'un siècle.. la gorge de la vampire se noua à cette pensée mais ses songes furent brisés par le rire cristallin du jeune homme en face d'elle.


    " Tu es magnifique tu sais ? Comment est-ce possible de garder une beauté éternelle comme ça. C’est difficile pour rivaliser, toutes les « vampirettes » peuvent abandonner. "


    Et sur ses mots, il replongea ses mains dans son vêtement. Legérement déstabilisée par la franchise dont semblait faire preuve Taizo, la jeune femme décida de simplement ignorer sa remarque. Elle ne connaissait plus les compliments, ayant toujours imposé son autorité naturelle qui avait cependant plus crée une image froide et inaccessible d'elle qu'une femme à qui l'on pouvait adresser de tels mots aussi facilement. Comme si même une remarque agréable sur sa personne aurait valu aux autres vampires une réponse déplaisante, ce comportement comme jugé déplacé. Certe à cet instant même elle trouvait l'attitude de Taizo déplacée, mais elle n'arrivait pas à bouger. Ses mots restaient bloqués dans sa gorge lorsqu'elle voulait réprimer ses actes trop osés, comme incapable de lui en faire le reproche. Aiko était perdue comme jamais. Préférant donc changer de sujet, elle finit par dire simplement :


    " Miyoshi Aiko. C'est étrange non ? A quel point un nom peut différer de la personne à laquelle il a été attribué... "


    Elle ignorait la raison pour laquelle elle lui avait finalement révélé son nom, mais elle jugeait malgré tout préférable et plus agréable qu'il l'appelle ainsi, plutôt que " vampire " ou autre qualificatif trop proche de sa race. Appuyant l'arrière de sa tête contre le tronc afin d'observer le ciel, elle poursuivit avec l'esquisse d'un sourire :


    " Je peux tenter de répondre à quelques unes de tes questions... la température n'a en effet aucune influence sur notre corps, mais pourquoi penses tu que nous ayons froid ? C'est faux. Le sang qui coule dans nos veines ne différe pas du votre. Il nous réchauffe. Et cela est d'autant plus fort et agréable lorsque nous nous nourissons. "


    Ses yeux retrouvèrent les siens alors qu'un sourire en coin se dessinait sur ses lèvres. Elle esperait que ces dernières paroles aient l'effet escompté, à savoir non pas provoquer la peur du jeune homme, mais peut-être le mettre mal à l'aise... Aiko souhaitait le tester, voir si l'assurance qu'il montrait à chaque instant était fondée et n'était pas pure fantaisie de sa part afin de l'approcher comme il le souhaitait. Inclinant légérement la tête et sans le quitter des yeux, elle continua avec un léger rire :


    " Où va ce sang ? Je n'en ai pas la moindre idée. Mais l'important est de nous tenir en vie, non ? "


    L'Aiko joueuse était de retour et elle avait conscience de légèrement provoquer le garçon. D'ailleurs, elle poussa le sacrilège plus loin. Ce n'était pas assez, elle souhaitait le déstabiliser au moins autant qu'il l'avait fait avec elle. Aussi, son esprit glissa avec légéreté vers le sien jusqu'à ce qu'ils se mêlent. Et lorsqu'elle eu rivé ses yeux mordorés dans les siens, le contact se fit.


    Comment crois tu qu'un vampire attire les humains pour s'abreuver ?


    Et sans lâcher Taizo du regard, ses yeux virèrent vers un argenté aussi clair et brillant que les étoiles. La couleur révélatrice de son état physique, et dont le jeune homme avait sans aucun doute déjà entendu parler. Seulement, cette fois-ci était totalement contrôlée et Aiko l'avait provoqué elle-même. Elle n'avait aucunement soif, déjà pleinement satisfaite de sa dernière victime. La vampire jouait un jeu certes, afin de voir jusqu'où pouvait aller son interlocuteur dans ses paroles mais surtout, dans ses actes. Ainsi, ses doigts fins et glaçés vinrent rencontrer la gorge si fragile de Taizo qui était près d'elle. Puis, avançant d'un unique pas, à la limite de le toucher de son buste, la Sang Pur qui ne s'était pas séparée de son sourire dévoila ses crocs, avant de river ses yeux vers la gorge de laquelle elle approcha ses lèvres. Elle s'immobilisa avant de toucher cette peau fine qui lui faisait barrière au met qu'elle se devait d'apprécier tant, afin de jauger sa réaction. Intentionnellement, Aiko ne le retenait de rien, pas même de ses mains. C'était à lui de faire un choix. Répliquer et agir comme tous les autres avant lui, à savoir s'enfuir, ou bien lui montrer qu'il était bien différent et qu'il voyait en sa personne et en nombre de ses semblables autre chose qu'une bête ne pensant et ne vivant que par et pour le sang. Il l'avait provoqué et devait soit fuir en lâche, soit en payer le prix.
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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeMar 16 Nov - 23:00

    Longtemps fut le silence avant que la jeune femme ne fasse quelques mouvements. Enfaite il espérait qu'elle réponde à toutes les questions voir même n'importe lesquelles. Elle semblait songeuse, surement préoccupée par les diverses questions posées de bout en bout par Taizo. Lui-même s'étonnait de se poser autant de questions successives et directives. C'est alors qu'elle se mit à le fixer une fois de plus et à articuler avec ces lèvres d'un rouge éclatant.

      Miyoshi Aiko. C'est étrange non ? A quel point un nom peut différer de la personne à laquelle il a été attribué...


    Rokudo souriait à cet effet. L'inconnue avait donc un nom, qui plus est un jolie. Miyoshi Aiko, il ne cesser de se le répéter comme une formule magique dans sa tête. Puis il songea à son statu. Un vampire non sanguinaire mais sans doute impulsif? Qui pouvait bien le savoir à part elle. Cette touche de mystère lui fit émettre un énième petit rire mais se tu dès que Miyoshi leva les yeux au ciel accompagné de se léger sourire.

      Je peux tenter de répondre à quelques unes de tes questions... la température n'a en effet aucune influence sur notre corps, mais pourquoi penses tu que nous ayons froid ? C'est faux. Le sang qui coule dans nos veines ne diffère pas du votre. Il nous réchauffe. Et cela est d'autant plus fort et agréable lorsque nous nous nourissons.


    Se nourrir. C'était là le seul but que Taizo trouvait pour s'abreuver de ce liquide chaud et rouge. Ainsi cette substance les réchauffait? Trouver quelque chose qui les réchauffes dans d'autre corps leurs transmettant un peu d'humanité non dans les gestes mais dans la façon dont ils s'en servaient rendre compréhensif le jeune garçon. Sentant le regard d'Aiko se porter sur lui, Rokudo ne pût que lui répondre en la regardant tendrement. Elle arborait à des yeux amusés, enjôleur. Était-elle d'humeur joueuse aujourd'hui? Ne se préoccupant pas plus que ça de l'humeur de madame, Taizo se plongea entièrement dans ses yeux comme s'il cherchait à capter son esprit, savoir se que Miyoshi pourrait bien penser. Le regard de cette dernière mettait peu à peu Rokudo dans un certain malaise où il ne pourrait pas y échapper. Comme si peu à peu, la femme vampire capturer non plus les yeux de son vis-à-vis mais son attention, son corps, son âme tout entière. Rokudo ne s'y refusait guère et se laissait tenter par le charme inévitable de Miyoshi Aiko. Ses membres se détendirent au fur et à mesure qu'il sentait qu'elle se forçait à pénétrer son esprit et plus encore.

      Où va ce sang ? Je n'en ai pas la moindre idée. Mais l'important est de nous tenir en vie, non ?


    Cette provoque dans la voix fit frémir Taizo. Non, Aiko n'était pas comme celle qu'il avait parlait il y a d'ici là une heure. Elle avait aquisextain au fil des minutes une certaine confiance en elle qu'il savait très familière, il reconnaissait en elle se désire d'assouvir ce qu'elle entendait mettre sur table. Au fil des minutes voir même des secondes qui passèrent, Rokudo sentit son corps lourd comme si on cherchait à se le procurer. Cet instinct parcourant tout son être le fit trembler. Trembler non pas de froid mais ... De peur. La peur s'était légèrement logée dans tout son corps mais ne frôler pas la fuite. Au contraire, plus ils avançaient dans la discussion, plus la jeune femme devant lui porté une incroyable présence en lui. Soudain, sans transition, Miyoshi dévoila sans aucune crainte ses yeux mordorés. Ceux que tout le monde craignez et éviter la mort subite. Cependant Taizo resta là, devant elle, à connaitre ce qui se tramait dans la tête d'Aiko. Etrangement, les yeux de cette dernière voyaient plus que les yeux de son voisin. Au delà de ce que les autres pouvaient s'y aventurer.

      Comment crois tu qu'un vampire attire les humains pour s'abreuver ?


    Cette façon régulière de répondre transmettait à Taizo une crainte qu'il devrait avoir lorsque ces yeux argenté se détachèrent de la pénombre. Rokudo n'avait aucune peur dans les veines quant à Miyoshi qui avança lentement vers son vis-à-vis. Que voulait-elle à cet instant? Cette dernière phrase laissée pour lui la définition qui devrait s'entendre avec les gestes qu'elle effectuer devant lui. Perdus dans ses songes, Taizo fut éveillé par un toucher glacé le faisant frémir. Les doigts de la jeune femme jouer malicieusement avec la gorge du jeune garçon, le sang qui y circulait lui donner surement envie.

    L'image de sa propre gorge se transpercer par deux trous n'égayait guère l'intrépide mais il était juste curieux de savoir si elle arriverait à y toucher avec ses crocs la peau douce de Rokudo. Cependant il se laissa faire comme s'il ne pouvait plus contrôler un seul de ses gestes, comme envouté il laissa libre court à Aiko qui avancer impudemment brisant cette infime distance entre leurs deux corps. Son sourire ne l'avait pas quitté pour autant alors qu'elle révéla ses crocs et riva ses yeux vers la gorge nue de Rokudo. Il se maudissait lui-même d'avoir joué à ce jeu si dangereux néanmoins il ne voyait aucune ruse se jouer en cet instant. Pourquoi la laisser faire? Pourquoi ne pas la laisser faire? Les questions se juxtaposées dans sa tête en s'en exploser la cervelle. Enfin le souffle frais de Miyoshi s'allongea sur le cou du songeur, un frisson nouveau lui parcouru tout le long. Elle était si proche qu'il pouvait sentir tout son corps se poser sur lui. Lui aussi souffla doucement se contrôlant lui même de ne pas s'enfuir. Pour dire vrai il ne voulait pas. Non, Taizo voulait rester quitte à se faire sucer son sang pour avoir encore un peu de temps avec sa très chère Miyoshi Aiko.

    Il espérait quand même qu'elle entendrait cette pensée. Alors, l'aire de rien, Taizo attrapa l'avant-bras de la jeune femme surement assoiffée et ne recula guère. Au contraire il avança encore plus afin de lui signifier sans l'ombre d'un mot, d'une phrase ni même d'un souffle qu'elle pouvait assouvir sa soif, faire ce qu'elle voulait de cette gorge gentiment donné au risque de souffrir. Il n'en avait nulle autre importance que ça Rokudo était bien trop curieux et il savait parfaitement que cela allait le perdre un jour. Mais pas cette fois-ci.

      Ne me qualifie pas comme les autres.


    Ce fut la seule phrase avant qu'elle ne titille à l'aide de ses crocs cette peau si fragile. Ses gestes se firent brefs. Taizo inclina sa tête sur le coté et ferma ses yeux lentement comme pour simuler la morsure à venir. Ce n'est que comme cela que Rokudo pourrait être mise à part des autres, traiter comme une personne encré au bord de la bulle de Miyoshi Aiko.

      Tu sais tu peux y aller. Je ne cherche rien d'autre que d'être une personne à part pour toi. Une personne que tu n'as jamais croisé mais que tu aimerais qu'elle reste ici, à tes cotés.


    Inconcevablement ses doigts flirtèrent avec la crinière de la jeune femme qui elle ne bougeait pas mais rester comme si elle désirait autre chose auquel seul Taizo pourrait répondre. Seulement il ne voyait pas en quoi il pourrait l'aider à assouvir. Alors son autre main chercha au toucher l'épaule de Miyoshi et caressa nonchalamment cette partie jusqu'à ce qu’elle agit à son grès.

      Etre comme cela me fait penser à ... Comment dire? On dirait que je suis à toi et que tu pourrais bien me mordre. Je m'en fiche tant que je peux être avec toi.


    La pénombre couvrait le crime de la jeune femme comme si elle était aussi complice. Les doigts froids d'Aiko ne cesser de caresser la gorge vive de son vis-à-vis. Puis ses crocs se forcèrent un peu plus sur cette peau barrière de son désire.
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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeMer 17 Nov - 1:00

    Les pensées de Taizo intriguèrent la jeune femme tandis que ses crocs restaient encore à quelque distance de la gorge de sa " victime " . Elle prit un temps pour réfléchir à cela, au fait que comme il le pensait, il la laisserait faire tant qu'il pourrait rester avec elle. Et à cet instant, la tâche devint encore plus difficile pour la Sang Pur. Elle restait immobile, penchée légèrement sur le cou, son visage invisible aux yeux du jeune homme. Seuls ses doigt fleurtaient doucement avec la peau de sa gorge, sans qu'elle ne s'en aperçoive vraiment. Alors, Rokudo se saisit de son avant bras et à l'etonnement de la jeune femme, ne recula pas mais avanca pour être encore plus proche d'elle. Cela ressemblait à une incitation à aller au bout de son acte, Aiko l'avait bien compris. Pourtant elle n'osait toujours pas, paralysée par une sensation qu'elle n'avait jamais expérimenté dans un moment comme celui-ci. Elle entendit simplement ces mots soufflés à son oreille :


    " Ne me qualifie pas comme les autres. "


    La Chosen One posa simplement ses crocs contre la peau fine, avec une certaine douceur qui ne lui était pas coutumière. Quelques secondes filèrent sans qu'elle n'aille plus loin, puis la jeune femme referma ses lèvres, masquant ses crocs mais ne changeant pourtant pas de position. Le visage presque contre son cou, elle l'écouta simplement poursuivre, ne sentant même plus la main qui étreignait son avant bras. Elle sentit finalement la tête de Taizo s'incliner sur le côté, laissant libre court à ses crocs qu'elle dévoila de nouveau.


    " Tu sais tu peux y aller. Je ne cherche rien d'autre que d'être une personne à part pour toi. Une personne que tu n'as jamais croisé mais que tu aimerais qu'elle reste ici, à tes cotés. "


    Ses paroles ajoutées à ce qu'il pensait faisaient peu à peu voler la barrière qui ensserrait le coeur de la jeune femme en éclats. Elle se sentait totalement mise à nue, découverte devant celui qu'elle aurait encore pu qualifier d'inconnu si l'on considérait le temps depuis lequel ils se connaissaient. Et pourtant, il était déjà là à lui dire toutes ces paroles insensées... comme s'il la connaissait depuis toujours, comme s'il souhaitait l'aider. Rokudo avait compris comment jouer avec son coeur. Non pas son coeur de vampire, ce coeur de pierre qu'elle montrait exterieurement, mais son coeur d'humaine. Et il s'y exercait parfaitement... Alors que sa gorge se serrait, Aiko sentit la main du jeune homme rejoindre ses cheveux puis ses doigts caresser son épaule. A cet instant, elle craignait réellement d'être en bien plus mauvaise posture que lui. L'angoisse avait gagné son corps et la peur de ce qu'elle s'apprêtait à faire la tiraillait.


    " Etre comme cela me fait penser à ... Comment dire? On dirait que je suis à toi et que tu pourrais bien me mordre. Je m'en fiche tant que je peux être avec toi. "


    Ce furent les mots de trop. Aiko appuya légèrement ses crocs contre la peau fragile de cet homme aux paroles insensées mais qui la touchaient comme jamais. Puis glissant sa main libre dans la nuque de Rokudo, elle expira faiblement et ses yeux retrouvèrent peu à peu leur couleur originelle. Ses dents affutées s'écartèrent de cette peau et de ce qu'il n'avait pas rechigné à lui offrir. Puis, Aiko ferma les yeux, le souffle saccadé. L'instant d'après, ce ne fut pas le contact d'un émail froid et dur que pu ressentir Rokudo, mais celui plus doux et tiède de larmes s'égarant dans son cou. La Sang Pur n'avait pas bougé d'un cil, sa main posée dèrriere la nuque et l'autre sur sa gorge qu'elle avait cessé de caresser du bout des doigts. Elle ne pouvait plus faire un mouvement, le coeur et l'esprit secoué par ce qu'il venait de se produire. Elle s'était clairement interdite, refusée de mordre Taizo. Elle en ignorait la raison. Sans doute puisque comme personne ne l'avait jamais fait jusqu'ici, il ne s'était pas refusé à lui démontrer une certaine confiance en lui exposant sa vie ainsi, aussi facilement. Probablement aussi car a travers ses paroles, il lui avait confié qu'il voyait autre chose en elle qu'un monstre assoiffé de sang qui n'aurait tenu qu'à lui prendre sa vie. Et c'était pour cela qu'Aiko ne pouvait pas le blesser. Ce fut donc d'une voix basse, ayant perdu le ton sûr et maîtrisé qu'elle avait employé quelques minutes plus tôt, qu'elle murmura :


    " Je ne veux pas faire ça. "


    Il était le premier qu'elle refusait de mordre. Le premier des humains et des vampires qui s'étaient offerts à elle pour sa propre survie ou qu'elle avait elle-même destiné à cette fin. Redressant légèrement la tête afin que ses yeux captent les siens, elle ignora les perles liquides visible sur son visage et le fixa intensémment. La vampire avait définitivement perdu sa maîtrise d'elle même et en était parfaitement conscience. Mais que pouvait-elle y faire désormais ? Que pouvait-elle changer ? Elle n'avait pas réussi à le dissuader de s'approcher. Malgré tout cela, malgré la peur qu'elle avait tenté de lui inspirer, il n'était pas parti. Mais pourquoi ? Baissant ses yeux sur la gorge du jeune homme, Aiko poursuivit encore d'une voix aussi douce qu'un murmure :


    " Je ne comprends pas... "


    Elle était dépassée par son propre démon. La Chosen One luttait contre l'image qu'elle s'était forgée d'elle, cette image qu'elle avait pris tant de temps, tand d'années, de décénnies à constituer pour éloigner ses propre sentiments. Elle se rendait compte qu'en l'espace d'une heure, cet inconnu venait de briser cette défense qu'elle s'était érigée autour d'elle et lui interdisant de montrer la moindre de ses faiblesses. Ses yeux remontèrent doucement vers ceux de Rokudo qui n'avait pas prononcé un mot.


    " Pourquoi vouloir être avec moi alors que je me nourris de la vie des autres ? Pourquoi alors que je pourrais piétiner la tienne inconsciemment, sans que cela ne te gêne ? "


    Pourquoi suis-je faible devant toi.. ? L'inquiétude et la peur se lisaient dans le regard de la vampire. Elle avait l'impression d'avoir devant les yeux sa propre faiblesse, la plus douloureuse. Comment pouvait-il simplement parler du fait d'être à elle ? Il était sûrement le seul humain sur Terre à avoir prononcé ses paroles depuis la naissance du monde. Depuis quand un humain pouvait-il, voulait-il demeurer auprès d'un vampire au prix de son propre sang ? C'était impensable, inconcevable. Alors, la main d'Aiko quitta son cou et poings fermés, elle bloqua ses avants-bras contre le torse du jeune homme, dans un geste déséspéré pour le repousser, mais cela sans grande conviction puisqu'ils ne quittèrent justement pas sa poitrine. Au lieu de cela, la vampire baissa la tête, laissant quelques nouvelles larmes couler le long de ses joues, les traits crispés. Entre deux respirations saccadées, elle termina :


    " Pourquoi n'es-tu tout simplement pas en train de t'enfuir, privilégiant ta vie à mon envie et ma soif ? "


    Ses questions avaient beau être prononçées à vive voix, Aiko se les adressait plus à elle-même qu'au jeune homme près d'elle. Il ne devait certainement rien comprendre à la situation... quoique, il lui avait déjà infiniment démontré son intelligence et sa ruse. Aiko se sentait incapable d'un autre geste, d'une autre parole. Elle se sentait prisonnière de sa nature de vampire et de la vie de glace qu'elle s'était crée. Cela plus que jamais.


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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeJeu 18 Nov - 20:41

    Les doigts de Miyoshi s'étaient aventurés dans le cou de Taizo qui ne tarda pas à émettre un gémissement doux. Ses yeux se jetèrent doucement vers la tête de la jeune femme qui fermait doucement les yeux et tenter de retrouver une respiration adéquate. Puis, détournant la tête de la situation, Rokudo sentit une sensation étrangère sur son cou. Son sang avait il commençait à couler alors qu'il ne s'en était pas aperçut? Etrangement, Taizo ne discernait pas le mal engourdit dans sa nuque ce qui l’inquiéta plus au moins. Ne mordait-elle pas ? Alors qu’est-ce qui coulait le long de son cou. Les minutes passèrent et Aiko ne bougeait pas d’un choya, sans doute avait-elle renoncé. Cependant ce qui tracassé le jeune garçon était ce liquide qui glissait le long de sa peau fragile et douce.

      Je ne veux pas faire ça.


    Sa voix claqua dans l’air comme un coup de revolver. Elle ne pouvait, elle n’avait donc plus la force. En un instant, Taizo assimila les goutes déposées sur sa nuque non pas par du sang coulé mais des larmes versées. Les larmes de Miyoshi Aiko. Ses doigts fins s’emmêlèrent dans les cheveux de la jeune femme comme pour la rassurée, ses quelques décennies ne lui avait jamais hotté cette part d’humanité. Elle était probablement plus humaine que lui dû aux nombreuses actes manquées qu’elle engendrait. Redressant alors la tête pour se plonger dans le regard de Rokudo qui ne la quittait des yeux pas pour autant, Aiko arborait un regard triste qui s’accompagnait aux quelques légères gouttes qu’elle avait déversé. D’une grâce peu commune, la jeune femme baissa la tête sur la gorge de Taizo à la recherche d’une compréhension lointaine de son geste. Longtemps il la laissa regarder sa gorge qui déglutissait faiblement. Il ne disait rien, ne faisait rien. Il attendait seulement.

      Je ne comprends pas...


    En effet, lui aussi était perdu devant la garde baissé de la vampire. Cette dernière n’était plus commune aux anciennetés de traditions avec lesquelles elle avait pu survivre des siècles encore. L’assurance qui s’était logé dans ses traits avait néanmoins disparut laissant tomber un masque qu’elle se forcé pourtant de gardé sur son visage. Taizo avait donc aidé cette femme à enlever ce visage artificiel au fur et à mesure qu’il avançait vers elle. Tout autour d’elle s’érigé un secret qu’elle ne voulait dévoiler. Taizo ne comprit pas tout de suite lorsqu’il cessa de lui toucher les cheveux. Cela pourrait être interdit.

      Pourquoi vouloir être avec moi alors que je me nourris de la vie des autres ? Pourquoi alors que je pourrais piétiner la tienne inconsciemment, sans que cela ne te gêne


    Le vent soufflait à travers les étoiles qui scintillaient là où personne ne pouvait les toucher et pourtant Rokudo sentait les effleurer à chaque fois qu’Aiko battait des cils. Son sourire taquin avait disparut laissant apparaitre un brin de tristesse qu’il ne saisissait pas tout à fait le sens. Néanmoins, ces phrases lui parvenait et se faufilait dans son âme vaquant. Miyoshi luttait contre elle-même, contre cette force qui l’accaparait, l’hanté mais qui ne faisait nullement peur à son vis-à-vis. Au contraire, il se noyait lui-même dans les larmes de cette dernière, percevant cette douce mélodie qu’ était sa voix. Tous ses membres se crispèrent lorsque la jeune femme posa ses avant-bras sur le torse du jeune garçon. Ne sachant quoi faire par manque de tact dans cette situation-ci, Rokudo ne fit rien que de la laisser pleurer encore une fois. Malgré l’effort, son corps ne cessait d’émettre des battements de force, comme si des coups prononcés s’intensifié dans sa poitrine. Il essaya tant bien que mal de calmer le souffle saccadé par une toute autre pensée banale calmant le corps. Mais en vain. Par n’importe qu’elle puissance qu’il ne savait, Rokudo serait sensible si elle pouvait entendre cette pulsation rythmique. À son corps défendant, Miyoshi pu articuler entre deux respirations pendant que lui inspirait jusqu’à leurs expirations.

      Pourquoi n'es-tu tout simplement pas en train de t'enfuir, privilégiant ta vie à mon envie et ma soif ?


    Le vent bloqua les lèvres de Rokudo les scellant comme pour lui chuchoter qu’il ne fallait rien dire, juste pensé. Alors c’était ce qu’il fit. Taizo se concentra sur les yeux d’Aiko pour lui glisser par sa voix insonore quelques mots qu’elle comprendra d’elle-même. « Ne … Craint … Rien. Moi …. Je …. Suis … » il ne continua pas sa phrase mais brisa le champ de vision de la femme en lui superposant sa main devant ses paupières légère. En un geste il attrapa de sa main libre l’avant-bras de son vis-à-vis, puis décolla son autre main des paupières sentant leur douce vibration. Plusieurs chuchotement parvint aux oreilles de Miyoshi surement sans vraiment comprendre les mots qui s’enchainaient bout à bout, à vrai dire Taizo non plus n’en savait pas la signification. Non, cela venait comme ça, comme quand on dit une phrase qui n’aurait jamais dû sortir.

      Je ne partirais jamais de toi. Tu sais, je peux rester avec toi. Tu peux faire ce qui t’en dit maintenant Miyoshi, parce que tu sais quoi ?


    Cette lumière faible qui éclairé les deux corps perdus dans le foret s’éteignit peu à peu les laissant dans le noir le plus total autant que dans le chao. Ce silence abyssal fit frémir Rokudo, il ne savait, contrairement à elle, ce que Miyoshi pouvait bien penser de tout ça. Il ne savait pas non plus ce qui se tramait dans son esprit, comment elle pourrait concevoir cette mystérieuse relation entre eux deux. Tout deux ne disait mots, leurs bouches ne gesticuler guère, juste leurs pensées qui se rencontraient et s’enlacés.

    Enfin, Rokudo mouvait desserrant son corps de celui de la jeune femme et posa aux deux extrémités de ses joues afin de dégager les quelques cristaux qui étaient resté juchés. Son sourire se dessina de nouveau sur ses lèvres gelées cherchant pourtant la chaleur. Dans la violence de leurs instincts les deux s’étaient cherché débutant un jeu du chat et la souris où le rôle de cette fameuse souris changeait au fur et à mesure. Il toucha de ses doigts délicats la commissure des lèvres de la vampire comme pour lui tracer un sourire qu’elle ne devrait jamais quitter, jamais oublier.

      Dis moi si j’exagère.


    Il prit dans ses bras ce corps devenu maintenant fragile, le masque brisé.

      Dis moi si je t’exaspère


    Il entendit ses os se briser lorsqu’il étriqua la jeune femme alors qu’il tremblait encore.

      Tu peux boire si tu as soif, dormir dans mes bras si tu es fatiguée, pleurer sur mes épaules si tu es triste, tu peux me lire si tu es curieuse.


    Ses lèvres froides trouvèrent logis sur le front d’Aiko pour lui déposer un baiser.
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MessageSujet: Re: Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END]   Vampire n'est pas ange~ feat. Taizo Rokudo [END] Icon_minitimeLun 22 Nov - 2:12

    Taizo n'avait pas lâché la vampire des yeux, plongeant son regard dans le sien comme s'il souhaitait lui transmettre des mots par la pensée. Cela fut inutile puisque la jeune femme lut instantanémment dans l'esprit du garçon ce qu'il voulait lui dire. Les quelques mots qui l'atteignirent furent ensuite remplaçés par la main que posa Rokudo sur les paupières de la Chosen One. Trop troublée par la situation, elle ne comprit pas vraiment le message qu'il lui destinait, à moins que cela ne soit une façon de lui montrer que oui, elle n'avait " rien à craindre " de lui. Cela était pourtant bien ironique... n'était-ce pas lui bien avant elle qui devait craindre la vampire ? Aiko sentit alors une main s'emparer de son avant-bras, avant de retrouver la vue que lui avait oté quelques secondes plus tôt par son interlocuteur. L'air se fit léger, comme complice de leurs échanges, laissant la vampire perplexe. Après un court instant, Taizo lui répondit enfin :


    " Je ne partirai jamais de toi. Tu sais, je peux rester avec toi. Tu peux faire ce qui t’en dit maintenant Miyoshi, parce que tu sais quoi ? "


    Malgré l'obscurité qui déposait son voile noire sur la forêt toute entière, les dissimulant presque de la vue de l'autre, les yeux perçants et habitués à la nuit d'Aiko lui permettaient de ne pas perdre une trace du visage de Taizo. Elle examinait ses traits, ses expressions, tout ce qui pourrait être susceptible de l'éclairer sur les paroles incompréhensibles du jeune homme. Tout ce qu'il lui disait, chaque mot, chaque phrase, faisait grandir un doute et une surprise intense dans l'âme d'Aiko. Rester avec elle ? Mais pourquoi... ? Tandis que la vampire ne le quittait pas des yeux, attendant davantage d'explications qui semblaient se fairer désirer, le jeune homme s'écarta légèrement d'elle. De ses doigts, il essuya doucement les traces liquides du changement subi d'Aiko, ce qui la plongea interieurement dans un profond malaise. Elle n'avait montré ses larmes à personne depuis une éternité, et voilà qu'elle les découvrait devant un parfait inconnu, un humain... Elle ne se comprenait plus. Rokudo ne la laissa pas penser davantage lorsqu'il glissa deux doigts aux extrémités de ses lèvres, pour la guider vers un sourire, probablement.


    " Dis moi si j’exagère. "


    Sans un mot de plus, il la prit contre elle, coupant le souffle de surprise à la vampire qui ne rétorqua cependant rien. Il éxagérait...


    " Dis moi si je t’exaspère "


    Il était tellement insaisissable, tellement difficile à percer dans ses pensées et ses actes qu'Aiko en était confuse à chaque instant. Elle même ne se reconaissait pas depuis que le dialogue s'était installé entre eux. Il l'exasperait... Perdue dans ses pensées, Aiko sentit le jeune homme trembler contre elle. Elle savait qu'il avait déjà froid sans qu'en plus elle et son corps de glace ne viennent l'agaçer davantage. Mais au moment où elle allait se détacher de lui, sa voix interrompit le mouvement qu'elle s'apprêtait à faire :


    " Tu peux boire si tu as soif, dormir dans mes bras si tu es fatiguée, pleurer sur mes épaules si tu es triste, tu peux me lire si tu es curieuse. "


    Un baiser sur son front suivit ces paroles. Instantannément, Aiko referma les yeux, ravalant l'émotion qui lui enserrait la gorge un peu plus au fil des minutes. Etait-il sulement possible que ce genre d'homme, insensé, curieux mais à sa perte... un humain.. ne lui dise ces mots ? Finalement, la vampire guida son index vers le cou du jeune homme sur lequel elle traca un scillon invisible, avant de rétorquer avec une assurance retrouvée :


    " Je ne reviendrai pas sur ma parole à ce sujet. "


    Puis, la Chosen One se détacha des bras de Taizo et fit un pas en arrière, rompant tout contact physique entre eux. L'observant quelques instants, elle repensa aux propos qu'il avait tenu quelques temps plus tôt, lorsqu'elle lui avait demandé les raisons de ses agissements. Elle enchaina donc :


    " Si tu trouves normal le fait de boire le sang pour un vampire, considère que la parole que je viens de te donner fait certainement de toi quelqu'un " d'à part ". Comme tu le souhaitais. "


    Son regard était depourvu de toute animosité. Cependant, Aiko avait retrouvé peu à peu sa précédente et habituelle assurance, celle qui pouvait la rendre froide et distante aux yeux de tous. Pourtant, ses prunelles refletaient quelque chose de différent cette fois-ci, quelque chose qui ne s'était pas exprimé une heure plus tôt. Elle se sentait comme attendrie par la présencé de Rokudo, comme si malgré elle et ses propres interdits, elle venait de s'attacher à cet être par cet acte. Aussi, sa voix s'adoucit lorsqu'elle reprit d'une voix légèrement plus basse :


    " Je ne laisse jamais partir les êtres que je choisis. Jamais. Que cela soit de leur décision ou de la mienne, pas un ne fut jamais en mesure de parler après m'avoir servi comme tu t'apprêtais à le faire. Pas après avoir decouvert ma vraie nature. "


    Seulement - et c'était là ce qu'elle tentait de lui faire comprendre - Taizo venait de rompre cette sinistre règle. Pire encore, il lui avait demandé d'aller plus loin et c'était elle qui avait dû arrêter cette sombre tâche. Pourquoi ? Car il l'avait touché. Simplement. Après un moment sans rien ajouter et juste le regarder, Aiko pencha imperceptiblement la tête sur le côté et un sourire léger se dessina sur ses lèvres. Ce fut avec une note moins serieuse qu'elle termina :


    " Je reste convaincue que tu n'es pas plus humain que moi. Mais étrangement, c'est ce qui t'aura tenu en vie... "


    Son sourire se dissipa et elle reprit, son serieux aussitôt retrouvé :


    " Ne laisse pas les élèves de l'Ecole de la Lune avoir raison de toi. Tu n'es pas comme ces faibles humains dont la seule force réside dans l'art de fuir. Et si jamais cela arrivait... "


    D'un regard, elle lui fit comprendre ce qu'il avait su instaurer entre eux naturellement. Elle lisait dans ses pensées, mais lui détenait une façon de pénétrer son esprit qu'elle n'avait toujours pas compris. Un mot de sa part, une simple pensée, et elle le sentirait. La Chosen One se garda bien de lui préciser ce que pourrait entraîner sa venue si jamais un vampire souhaitait s'en prendre à Taizo. Le vampire en question se retrouverait alors en bien mauvaise posture, cela était certain...

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