A la recherche de nouvelle relique..[AKEMI TAKUYA]

Kurushima ouvrit ses paupières, parfaitement réveillé. Il s'extirpa de son lit et fit tout ce qu'il faisait d'habitude le matin. Propre et habillé, il contempla le reflet du miroir devant lui. Celui ci explosa desuite. Son père, c'était le visage de son père qu'il avait devant les yeux, pas lui! Ils se ressemblent tellement...l'Ultime n'aime pas ça, il déteste qu'on dise qu'il ressemble à son père où que lui même le pense. Et pourtant, c'est la vérité. Mais la vérité est connu pour être blessante, et elle est parfois tellement évidente qu'on ne peux même pas se mentir à sois même.
Le Directeur soupira, il porta sa main à sa gorge et resta ainsi quelques instants. Et une domestique entra dans la pièce sans plus tardé. C'est bien, elle avait fait vite cette fois. Qu'elle gachi, une aussi merveilleuse domestique. Mais c'est tant pis, il en trouverait d'autre. Et les animaux ne pouvaient pas éternellement nourrir l'Ultime. Il lui en fallait plus, toujours plus! Il posa un regard désolé, avec une pointe de moquerie, sur la domestique. Toujours et encore elles tombaient dans le piège...Qui engage ses domestiques? Que dit-on sur Tôji pour qu'elles osent s'aventurer dans cette école? Il rit. Elle était tellement inconsciente. Il s'approcha d'elle, et de sa main glacé il prit la sienne, l'autre parcourut son visage et vint placé une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Tôji la vit rougir et sourire bêtement, il sentait aussi la délicieuse effluve émanant de son corps, son sang circulant à vitesse folle dans ses veines. Et une vague de plaisir le parcourut tout entier. Et pour que le repas en sois plus succulant, il lui souffla " Vous êtes resplendissante aujourd'hui, votre parfum est exquis." et elle dit, d'une toute petite voix " Tôji-sama...il ne faut pas.." Sur ces paroles il éclata de rire. Tellement inconsciente, oui, c'était ça. Et sans plus attendre, il brisa le poigné de sa domestiques ainsi que plusieurs partie de son bras, elle n'osa pas crier, elle ne pouvait pas, la douleur était bien trop forte, mais il l'entendit suffoquer. C'était le moment. Il passa sa langue sur son cou et mordit sauvagement la pauvre femme. Elle fut prit de vilains soubresauts, et Tôji aussi, mais lui ce fut de plaisir. Il poussa même des cris de jouissance, et lorsqu'il bu tout son sang, jusqu'à la dernière goûte, il retira ses crocs d'elle et se laissa tombé sur son lit. Tellement bon..délicieux..exquis! Tôji était rassasié, et en pleine forme. Il s'approcha une dernière fois de la jeune femme, déposa un leger baiser sur ses lèvres et lui souffla à l'oreille :

- Merci.

Il ouvrit la porte sa chambre, et la domestique éclata en poussière doré. Parfait.
Aujourd'hui, il n'avait pas de travaille. Les élèves se comporté bien et il n'y avait pas de nouvelles élèves. Mais de toute façon, les couloirs étaient presque vide, ainsi que les salles de classes, c'était le week end et les étudiants avaient le droit de sortir. Sortir...pourquoi ne sortirait-il pas, lui aussi? Cela fait tellement longtemps qu'il n'a pas vu autre chose que son bureau, sa chambre, la forêt et le parc. Il était 21h00, il pouvait peut être faire des choses dehors?!
Il le fit, il sortit dehors. Il monta dans la voiture et le chauffeur l'emmena dans la Ville. Il faut savoir que l'école est éloigné de toute les villes des alentours. L'école se trouve au sommet d'une petite montagne, caché par de nombreux arbres. Personne ne pouvait voir cette école, aucun détecteur et elle n'était pas non plus sur les cartes. Mais d'un avion ou d'un hélicoptère, on pouvait l'apercevoir, mais rien de tel ne passé ici. Et les élèves avaient pour interdiction de ramené des humains étranger dans l'école. Sauf s'il trouvait des vampires nouveau né dans un piteux état et qu'ils avaient provoqué trop d'accident...
Il arriva alors dans la ville, et il descendit de la voiture. Il mit une paire de lunette noir, et il enfoui ses mains au fond de les poches de sa veste en cuir après avoir mit son bonnet et son écharpe correctement. Vétu ainsi, il n'avait plus l'air d'un Directeur. Même plus du tout. Il espérait que persone ne puisse le reconnaître. Il n'avait pas pour habitude de s'habillé ainsi, jean, botte, sweat et veste en cuir. La totale! Car lui préférait les habits classe, digne d'un Directeur. Il marcha dans la rue, et une fille le bouscula, il poussa un grognement, mais la fille s'excusa, gêné.

- Impertinante, ne peut-tu pas faire plus attention à ton entourage?!

Et il entendit son ami lui soufflé à l'oreille :

- Il est bizarre, regarde comment il est habillé et écoute comment il parle...vient on s'en va.
- Ouais, vaut mieux..

Kurushima soupira, énerver. Comment peut-elle lui manqué ainsi de respect?! Heureusement pour elle qu'elle ne savait pas qui il était. Tôji sourit. Il entendit hurlé derrière lui, la jeune fille qui l'avait bousculé venait de se faire tirer dessus, une balle venait de transpercer sa poitrine. Par on ne sait qui...ou par...Kurushima?

- Je t'avais dit de faire plus attention à ton entourage...insolente.

Il haussa les épaules. Il se dépêcha de partir d'ici, une foule de gens s'était rassemblé vers la victime et d'autres couraient en hurlant. Tôji rit intérieurement et il se dirigea vers le centre commercial.
Arriver, il se demanda se qu'il pouvait faire. Il entra dans plusieurs boutiques, sans but précis et en ressorti aussitôt. Tout cela l'enervé. Il n'aurait pas du sortir. Comment les humains pouvait trouvé cela amusant que de sortir faire du "shopping", c'est ridicule! Lui préferer la chasse à autre chose. Et il voulut, un instant, retourné dans son village natale. Car là bas il y avait une forêt extraordinaire et des montagnes en pierre qui tombé en ruine. Il y avait des ruines, aussi, c'était là bas qu'il avait trouvé La Relique. Il se retourna pour partir mais se heurta à quelqu'un. Il retint sa colère, avec beaucoup de mal, s'il n'y avait pas tant de gens, il aurait liquidé la personne qui venait de lui rentrer dedans. Il releva la tête et vit...Akemi Takuya?!!

- Akemi-kun ?! Que fait tu ici?

Question idiote, il n'aurait pas du dire cela. Il soupira et tenta de partir. Il s'étais juré que personne ne devait le reconnaître! Il pressa le pas.

]Takuya arpentait nonchalamment le manoir de l’école de la Lune, à la recherche d’une quelconque distraction. Il pensa aller rendre visite à ses souris, peut-être même Mitsuki. Mais le vampire se rappela qu’aujourd’hui était un jour de cours, ce qui voulait dire … Elèves occupés. L’être nocturne soupira d’ennui. Il n’était pourtant pas question de s’ennuyer. S’il était bien une chose que détestait le Chosen One, c’était bien l’immobilité, source d’ennui. Rien qu’à la pensée de n’avoir rien de prévu, rien de bien excitant du moins, le fit frissonner.

Il envisagea donc une autre solution : l’extérieur. L’air frais lui ferait sans doute du bien. Là-bas, il y avait toujours quelque chose à faire. Des humains, il y en avait toujours une quantité exorbitante. A croire qu’ils ne travaillaient jamais.

D’un pas leste, le vampire se dirigea vers la ville qui se trouvait juste à côté de l’Academy Hakubo. Les habitants de cette petite ville ne connaissaient pas l’existence de l’académie. A vrai dire, ils ignoraient totalement qu’ils se trouvaient juste à quelques pas de la plus prestigieuse école du Japon. Cette école sur laquelle tous les japonais polémiquaient. Où était-elle ? Existait-elle vraiment ? Comment pouvait-on y accéder ? D’autant qu’il n’y avait jamais de journées « portes ouvertes ». Même les parents n’étaient pas autorisés à s’y rendre. Rien. Personne. Le secret le plus total. Les élèves même n’étaient pas autorisés à révéler l’endroit où se situait leur école.

Le Chosen One s’approcha bien vite de la petite ville, dû à sa nature vampirique. Elle n’était pas bien grande, proche de la campagne. Des arbres plus que des hommes. Mais Takuya aimait cet endroit. Il aimait y flâner. Il aimait ces longues promenades accompagnées, à de certains moments, de son ami Takeru. Même si son compagnon n’était pas un ami très loquace et très abordable, il n’en restait pas moins l’un des compagnons préférés du vampire Takuya. Tous les deux se comprenaient. Takuya lui accordait un profond respect. Et même s’il était assoiffé de puissance, il ne lui viendrait jamais à l’idée de se rebeller contre son leader. Et cela, Takeru le savait pertinemment. Du côté de la Reine, c’était moins évident. Aiko obéissait à ses propres lois. Un jour on est ses alliés, et le lendemain, ses ennemis les plus féroces. Quelle fureur animait la belle vampire ? Personne ne le savait, et encore moins ses compagnons les Chosen Ones.

Plusieurs passants le dévisagèrent. Il s’inspecta lui-même, constatant que pour une saison froide, le vampire s’était vêtu de façon légère. Une longue chemise, agrémentée de son ruban noir qui était comme sa marque de fabrique, son signe distinctif. Un pantalon, tout aussi noir, de tissu fin. Ni veste, ni manteau, ni écharpe ne couvrait le corps glacé du jeune homme. Et d’ailleurs, à quoi cela aurait bien pu lui servir ?

Il rit doucement de la faiblesse de la nature humaine. Lui ne se rappelait plus des sensations de douleurs, de froid, de brûlure et autre, qu’il avait pu éprouver lorsqu’il était lui-même un de ces vulgaires êtres mortels. Takuya était devenu bien plus … tellement plus … tellement meilleur mais surtout … tellement puissant. Il était un vampire. Un sourire dessina ses lèvres fines.

Le vampire entra dans le centre commercial, le seul de la ville. Comme prévu, il y avait beaucoup de monde. Humant l’air ambiant, il savoura les doux arômes perlant dans la grande pièce. Heureusement pour eux, le Chosen One avait déjà mangé. Bien que cela ne l’avait jamais empêché de passer outre. Takuya était connu pour être un vampire insatiable. Aussi bien en matière de sang que de puissance, de souffrance et de pouvoir sur les autres, ce vampire ne s’arrêtait jamais.

Takuya traversa le grand hall, slalomant entre les passants. Un parfum par ci, un arôme par là. Fraise, miel, bois, menthe, épice … Tout lui paraissait tellement tentant. Pourquoi était-il venu ? Il finira par craquer et céder, une fois de plus, à sa faim.

Soudain, il trouva là son moyen de passer cette furieuse envie de planter ses crocs dans un humain. Là, devant lui, se trouvait l’être le plus effrayant qu’il n’ai jamais rencontré. Effrayant, et pourtant, tellement fascinant. Le vampire n’avait jamais craint cet être. Au contraire, s’il devait le défier, un jour, il le ferait, sans une once d’hésitation. Mais pourtant, il prenait son recul, se préparait. Car il savait que se mesurer à lui, c’était devoir se montrer plus malin plus fort, et plus cruel que lui. De la cruauté, Takuya en avait à revendre. Mais en ce qui concernait la puissance … Takuya était rapide. Il était même le plus rapide dans l’Academy. Mais il n’était pas plus puissant que ses deux amis et lui.

« Akemi-kun ?! Que fait tu ici? »

Tôji Kurushima. Le directeur de l’école de la Lune. L’être le plus puissant et le plus craint. Ces yeux or. Il ne cessait de les observer, d’en être fasciner. Il savait qu’il ne pourrait se mesurer à cet homme. Pas tout de suite. Tôji tenta de s’enfuir. De voir son directeur esquisser un mouvement de fuite le fit étrangement sourire. La fuite, c’était pour les lâches. Que craignait-il, de la part d’Akemi Takuya ?

« Tôji-sama tenterait-il de fuir un de ses plus fervents élèves ? J’en suis attristé. Moi qui pensais pouvoir me distraire intelligemment. »

Takuya plaça une main dans sa poche. Amusé de voir le dos de son directeur fuyant. Il n’était pas bon de jouer avec le directeur. Il n’était pas bon de le provoquer. Mais on ne dit pas à Akemi Takuya ce qu’il faut et ne faire. Takuya aime le jeu, plus que toute autre chose. Alors pourquoi se priverait-il, sous peine qu’il s’agit d’un directeur ? … Sous peine qu’il risque … la mort ?

Un rire amer sortit de ses lèvres.

< Comme c’est amusant … La mort.>

- Tôji-sama tenterait-il de fuir un de ses plus fervents élèves ? J’en suis attristé. Moi qui pensais pouvoir me distraire intelligemment.

Sur ce, il stoppa ses pas. Fuir? Tôji tenterait-il de fuir? Bien sûr que non, mais devant ses élèves, il ne pouvait pas faire autrement. Même devant quelqu'un d'aussi intelligent qu'Akemi-kun. Car tout le monde pouvait faire circuler des rumeurs. Que diriez-vous de " L'Ultime se promène tranquillement en ville " ? Pour un Directeur craint et respecté tel que Tôji, cela n'en est que plus insultant. Et si Akemi ne veux pas avoir quelque meurtre sur la conscience, il n'aurait pas du le provoquer ainsi. Mais Tôji ne s'énerva pas, à quoi bon s'énerver de toute façon?
Malgré son humeur souvent changeante, et son caractère très impulsif, il fit preuve de calme, cette fois ci.
Il se tourna vers Akemi, et enleva ses lunettes. Ses yeux dorés brillèrent tellement qu'on aurait dit qu'il illuminait le visage du Chosen One. Cela ne dura que deux secondes à peine, ils redevinrent vite à sa couleur initiale, c'est-à-dire bleus très claire, presque transparent. Mais cela n'arrangeait pas les choses, car un japonais avec des yeux pareil, ça n'existe pas..Mais le Japon est aujourd'hui un pays où l'extravagance fait fureur. Alors pourquoi ne pas dire que ce sont simplement des lentilles? Il ancra son regard dans celui d'Akemi..

- Croit-tu, Akemi-kun, que j'ai réellement besoin de fuir? Dit-il d'une voix sévère.

Il rangea ses lunettes. Tôji n'avait vraiment pas besoin de fuir. Rien ni personne. Même pas la mort. Car tout le monde craint la mort, mais Tôji est la mort en personne. Ou plutôt, il représente la mort. Car Tôji ne l'a jamais connu, mais si un jour il lui arrive de mourir, il ne l'acceptera pas lui même. Et il reviendra, il reviendra d'entre les morts. Car jamais personne n'a été plus puissant que Kurushima, et il est persuadé qu'il peut défié la mort. Toute les personnes qui sont mortes, et qui ne sont jamais revenus à la vie, n'étaient que des gens faibles. Et Tôji n'est pas faible, et même si la mort le répugne la plupart du temps,- car pour un vampire, la mort est une chose irréel, lorsqu'on vie des siècles et des siècles, et qu'ont s'y habitue, la fin n'en serait que plus cruel..- il sait qu'il peut la défié et la provoqué quand il le souhaite.

- Sache que tout ce que je fais, ce n'est certainement pas pour moi, mais nous autre vampire. Et pour que l'apocalypse ne s'abattent pas sur le Monde. Car tout dépend de moi, tu comprend? Si je fuis, ce n'est pas dans mon interêt, mais pour le vôtre. Car je n'ai rien à craindre, moi, mais vous, si.

Et comme il aimé tellement faire cela, justifié ses paroles par ses actes, l'alarme incendie retentit. Les gens se figèrent d'abord, hébétés, ne comprenant pas ce qu'il se passé, et quelques personnes se mirent à courir dans tout les sens. Suivi par les autres, quelques uns bousculant Akemi, et Tôji sourit. Et un feu s'embrasa ici et là. Le chaos totale.

- Messieurs, dépêché vous de sortir il...

La jeune fille qui venait de les abordés ne pu malheureusement pas finir sa phrase, Tôji fit briser tout les os de son bras, centimètre par centimètre, sans la touché. Elle se mit à hurler alors, et à courir, le bras bougeant mollement au rythme de ses pas. Mais personne ne trouverait cela bizarre, il y a le feu après tout.
Et soudain, l'alarme incendie s'arrêta, et le feu aussi. Bien sûr, c'était très dangereux de faire cela. Car les humains allés enquêté, pour sûr. Mais enquêté sur quoi? Lorsqu'il n'y a aucune trace ni d'indice? Alors après quelques semaines, ils laisseraient tombé, comme tout le monde.

- Tu vois, Akemi, si j'agissait pour moi même, le minimum de paix qui reigne dans le monde sera réduit en cendre..

Mais Tôji n'avait pas besoin de se justifié. Ce n'était que par plaisir et pour évité qu'il ne s'enerve réellement qu'il faisait tout cela. Et il faisait exprès de prendre Akemi pour un idiot, même s'il l'apprécie en tant que Chosen One, il n'avait pas à le provoqué ainsi. Et d'un geste de sa main, comme pour dire " oublions ce qui vient d'arriver " il dit :

- Et si nous nous amusions, à présent? Que dirait-tu d'une petite partie de chasse dans la forêt de ma ville natale?

Il savait que le sang animal n'était pas le meilleur. Mais traquer, chercher, manipuler sa proie était distrayant.

Takuya attendit patiemment que le terrible directeur de l’école de la Lune se retourne et lui fasse face. Il savait pertinemment que Tôji-sama ne laisserait jamais passer une telle occasion. Le vampire venait de faire preuve d’imprudence, mais par-dessus tout … d’insolence. Sous-entendre que l’un des plus puissants vampires au monde fuyait un pitoyable vampire … totalement absurde et inconscient. Mais Akemi Takuya ne craignait pas ce dangereux Ultime. Il faisait d’un profond respect pour ce vampire spécial. Toutefois, il s’ennuyait et au moment où il avait trouvé son nouveau moyen de distraction, le voilà qui partait. Le Chosen One se devait de le retenir. Même si pour ça, il devait abattre quelques cartes à éviter.

Tôji-sama pivota effectivement sur lui-même, avec cette lenteur exagérée. Sans doute pensait-il à la façon dont il allait punir l’insolent. Le directeur portait de grandes lunettes noires. Ce rempart ne l’empêchait pas de sentir le regard glacial de son interlocuteur, resté silencieux. Un foudroyant froid parcouru le corps du vampire. Il semblait que la source de cette soudaine gêne venait de l’homme muet debout en face de lui. Au fond, était-ce une bonne idée d’avoir retenu Tôji Kurushima ? Trop tard pour rebrousser chemin.

Encore de son mouvement lent, l’Ultime retira ses lunettes. Un instant, Takuya aperçu les yeux or de ce dernier. Ils brillaient d’un intense désir de tuer et de plaisir de détenir le pouvoir … le pouvoir ultime. Que pouvait bien connaitre ce terrifiant vampire, qui soit inconnu aux autres ? Un instant plus tard, les yeux de Tôji-sama redevinrent à leur couleur naturel. Toutefois, il y avait encore cette petite parcelle qui le distinguait des autres.

« Crois-tu, Akemi-kun, que j'ai réellement besoin de fuir? »

La voix sévère de son interlocuteur le fit clignait imperceptiblement des yeux, réprouvant sa gêne. Takuya l’avait mis de mauvaise humeur. Mais, y avait-il un moment, ne serait-ce qu’infime, ou l’Ultime était de bonne humeur ? Souriait-il ? La vision du directeur de l’école de la Lune en train de sourire le détendit. Le fit même sourire. Il se promit de demander à Takeru. Le vampire se doutait que le leader avait le droit à quelques privilèges, quelques traitements de faveur. Lorsque Tôji-sama eut finit de ranger minutieusement ses lunettes, il reprit. Takuya ne put s’empêcher d’observer le souci du détail de la part du directeur.

« Sache que tout ce que je fais, ce n'est certainement pas pour moi, mais nous autre vampire. Et pour que l'apocalypse ne s'abatte pas sur le Monde. Car tout dépend de moi, tu comprends? Si je fuis, ce n'est pas dans mon intérêt, mais pour le vôtre. Car je n'ai rien à craindre, moi, mais vous, si. »

La réplique du directeur le fit sourire. La fin du monde dépendant de lui. Cela l’amusait. Il ne craignait pas la mort. Sans doute, pour une grande partie, parce qu’il ne s’était plus confrontée à elle depuis bien longtemps … L’Apocalypse. Takuya aimait ce mot. Tant de douleur, de souffrance, de terreur dans ce simple mot. Un sourire mauvais orna son visage d’une beauté éternelle. En cet instant, il ressemblait plus à être noir qu’à un ange.

Un bruit strident rompit le silence qui s’imposait entre eux, malgré le bruit de pas et de discussion que faisaient les passants. Alertés par la brusque alarme incendie, les humains environnants s’arrêtèrent, hagards. Takuya retint un rire. Puis, ils commencèrent enfin à bouger. Ils sortaient en trombe, d’un pas de plus en plus accéléré, vers la sortie. On aurait dit des milliers de petites fourmis, alertées par le simple bruit d’un pas d’un plus puissant. Le feu, venu dont ne sait où (sauf pour les deux vampires), fit son apparition. Plusieurs passants bousculèrent Takuya. Mais ce dernier ne fit rien, ne montra aucune émotion. D’habitude, il n’aimait pas qu’on le bouscule, qu’on le touche, de cette façon. Là, il était bien trop préoccupé pour humer l’air ambiant. Toutes ses senteurs lui ravissaient l’odorat. Panique. Stress. Terreur. Inquiétude.

« Messieurs, dépêchez-vous de sortir il... »

La pauvre petite chose ne put continuer, qu’une douleur lui arracha un cri. Aux délicieuses odeurs se joignaient désormais les cris de peur, que venait de faire naitre la jeune fille venue les prévenir. Au rythme de sa course folle, son bras pendait mollement le long de son corps. Takuya accompagna la fuite de la demoiselle par un rire retentissant. Cette situation était tout simplement hilarante et il en délectait chaque seconde. Il avait eu une bonne idée, finalement, de retenir Tôji-sama. Il n’était pas cet homme ennuyeux que tous les vampires apercevaient de temps à autre.

« Tu vois, Akemi, si j'agissais pour moi même, le minimum de paix qui règne dans le monde sera réduit en cendre.. »

Mais c’était ça qui était intéressant. Tout ce calme ennuyait profondément le Chosen One Akemi Takuya. Le sourire qui avait naquit sur ses lèvres depuis un moment, ne le quittait plus. Il aimait cette situation. Pourquoi s’en priver. Tôji-sama était un vampire si puissant. Takuya s’était promis, à ce même instant, d’un jour égaliser l’Ultime. Un jour, lui aussi se mesurera au directeur. Lui aussi aura toute cette puissance, et ce, peu importe le moyen, le temps qu’il devait prendre.

< Et je m’assiérais à la droite de l’Ultime. Un jour … >

« Et si nous nous amusions, à présent? Que dirais-tu d'une petite partie de chasse dans la forêt de ma ville natale? »

La chasse ? Instantanément, les yeux du vampire changèrent de couleur. Ils devinrent subitement argent comme leur mère la Lune, comme le métal froid se plantant dans la chair. L’idée était alléchante. Tout ce désordre, ces effluves, lui avait donné faim. Il mourait même de faim. Le Chosen One était toujours affamé. Toujours …

Le vampire s’approcha sans crainte du directeur. Le feu persistait encore. Mais il n’y avait plus trace d’humains. Bientôt, les pompiers débarqueraient. Et on trouvera cela bizarre, deux hommes discutant au milieu du feu. A bonne distance, il se pencha légèrement en avant, les mains derrière le dos. Un sourire amusé et malsain parcourait ses lèvres. La mèche, au mouvement de son corps, couvrit la moitié de son visage, offrant ainsi un aspect mi-inquiétant, mi-tentateur.

« J’ai effectivement faim. Je ne refuserais jamais une partie de chasse avec le terrible Tôji-sama. »

Takuya se releva, éclatant de rire. La proposition de l’Ultime l’enchantait, et le flattait.

« Je vous suis. »

Akemi se pencha en avant, les mains derrière le dos esquissant un sourire qui n'avait rien d'angélique...

- J’ai effectivement faim. Je ne refuserais jamais une partie de chasse avec le terrible Tôji-sama.

Le jeune homme éclata de rire. Cette proposition l'enchanté sûrement, et son fameux sourire se dessina sur les lèvres de Tôji.

- Je vous suis.

Sur ce ils se mirent en route. Le voyage n'était pas très long. A quelque kilomètre d'ici se trouvait son village natale, un village qui tombé en ruine. Plus personne n'y vivait, sauf quelque vampire Sang-Pur qui avait fait reconstruire leur maison au plus profond de la forêt. Tôji ne les connaissaient pas, et tant qu'ils n'attiraient pas l'attention sur eux, l'Ultime se moquait de leur pauvre existance. Mais si un jour il entendait parlé d'eux, en bien ou en mal, il les tueraient. Oui, tuer. Et une vague de plaisir envahit son corps...Qu'il était bon d'être puissant! De détenir une telle puissance! Mais il ne fallait pas abuser de ses pouvoirs, car qui sait ce qu'il pourrait arriver si un jour il n'arrivait plus à se contrôler..."Un être aussi puissant ne peut existé" Encore ces paroles! Il poussa un grognement et tenta de reprendre le contrôle sur sois même. Alors il se laissa tout simplement allé, il volé, d'arbre en arbre avec Akemi à ses côtés. Et lorsqu'ils arrivaient à un village, ils se mettaient à marché, tranquillement. Les gens ne pouvaient s'empêché de les regarder avec une certaine..prudence mélangé à de la fascination. Leur démarche était si gracieuse, leur peau si parfaite..que quelque personne s'arrêtèrent pour les regardés. On aurait dit deux anges venu des Cieux...Et bien qu'ils n'aient rien d'angélique, Tôji se mit à leur sourire, un doux et magnifique sourire...il aperçu quelques femmes rougir et placé leur main devant leur bouche, les yeux émerveiller. Mais derrière se sourire, Tôji ne cessé de rire, les humains était si...naïf. L'Ultime pourrait leur faire faire ce qu'il veut, sans utilisé ses pouvoirs, et ils le feraient rien que pour ses beaux yeux...Arriver à une deuxième fôret, ils se mirent à grimper sur un arbre, et sautèrent jusqu'à un autre avec une vitesse, et en même temps une lenteur exagéré.
Ils arrivèrent finalement à destination. Tôji entreprit d'enlevé quelques feuilles et branches qui étaient resté sur lui et soupira, les fit éclaté en sa fameuse poussière doré, qui disparut elle aussi.

- Nous y sommes, Akemi. Je t'en prit s...

La vu d'un homme le stoppa dans son élan. Il n'était pas seul. L'homme en question était entouré de sa famille, une femme, vétu d'une robe semblable à celle que portait sa mère autrefois, ainsi qu'une petite fille âgée d'environ 10 ans, habillé de la même façon. Et puis, il y avait un garçon, qui devait avoir 16 ans se tenait près de son père, un petit écureuil égorgé dans ses bras. Cela voulait tout dire, c'était la fameuse famille de vampire Sang-Pur. Et cela se voyait, se sentait, dans l'air on pouvait sentir une odeur de sang dont Tôji n'y était plus habitué..Et leur attitude était des plus aristocratiques. La petite fille, par exemple, ressemblé à de nombreuses filles dans certains films d'horreur. Un physique d'ange, mais qui derrière ce petit corps frêle se cache une vraie meurtrière. Et la poupée pleine de sang qu'elle tenait entre les mains n'arrangait pas la vision des choses. Tôji garda son attitude de Directeur, d'Ultime, et le garçon semblait irrité de ce comportement. Kurushima ne tarda pas à sourire, c'était une chance inéé! Il allait pouvoir se nourrir de nouveau pouvoir, ou simplement les renforcer. Car le petit possédait un pouvoir de Sang Pur, comme chaque personne de cette famille, mais lui savait qui se tenait devant lui, il savait que l'homme au allure gracieuse et élégante était l'Ultime. Et malgré qu'il soit irrité, la peur pouvait se lire dans son visage, dans ses yeux...Qui ne savait pas qui était l'Ultime? Même les Nouveaux Nés le savaient, c'était la première chose que leur Master leur apprenait. Mais l'homme l'ignorait, mais il savait que Tôji et Akemi était tout deux des vampires. Il se mit légèrement en position de combat et montra ses crocs. Le fils écarquilla ses yeux.

- Que faîtes vous ici? Démon! Ne pietinez pas notre terre et partez! Tout de suite!

Tôji haussa les sourcils, un sourire moqueur aux lèvres. Il croisa les bras, et foudraya l'homme du regard. Celui ci eut un leger sursaut, mais essaya de se contrôler.

- Quelle hospitalité...Vous me faîtes grâce! Nous repartirons, pour sûr, mais certainement pas avant d'avoir terminer ce que nous étions sur le point de commencer, mon ami et moi.

Le garçon tremblait à présent, et l'expression de la femme changea elle aussi, elle se demanda pourquoi son fils réagissait comme cela. La petite fille restée figée, comme une statut, comme si elle était plongé dans ses pensées et qu'elle n'entendait rien de la conversation. Et c'était sûrement ça le plus effrayant, mais ça simpliefirait sa tâches, Tôji n'en était que plus ravit. Mais quelque peu irrité aussi, car il voulait voir ce dont était capable la demoiselle, et bien sûr, qu'elle se serve de son pouvoir contre lui pour qu'il puisse l'acquérir. Le fils fit un pas en avant pour arrêter son père, mais Tôji paralysa son corps et scella sa voix. L'Ultime se mit en position de combat, lui aussi, mais il s'appuya un peu moin sur ses jambes, et faisait exprès de faire tremblé ses bras. Comédie, ce n'était que de la comédie et de la provoquation! Il voulait se battre contre l'homme et lui ôter ses pouvoirs!
L'homme, bien évidemment, tomba dans le piège, et une force invisible, mais qu'on pouvait apercevoir car elle déformait le paysage émana du corps de l'homme. Mais au lieu que ça soit Tôji de recevoir se coup, l'homme fut projeté en arrière à plusieurs mètres et se heurta violemment à un arbre. On entendit d'ici quelque craquement. Mais il se releva, affaiblie à présent et surtout horrifié. Ses yeux étaient exorbité et il marchait, presque en rampant sur le sol. Et Tôji laissa le garçon bougeait et parlé. Il se mit à hurlé alors, et tomba sur les genoux. Incapable de faire quoi que ce soit, il s'en voulait à présent de ne pas avoir prévenue son père dès qu'il eut senti la présence de l'Ultime et du Chosen One. La femme se mit à hurlé elle aussi et lança des flèches rouge vers Tôji, et Akemi mais l'Ultime avait déjà placé un champ de protection autour de lui. Non qu'il n'est pas confiance en les capacités du jeune homme, mais une famille de Sang Pur contre un lui, ce n'était pas équitable!

- Akemi, ferme les yeux. C'est un ordre, je te fait confiance, dit Tôji de sa voix la plus sévère.

Il marcha à une vitesse halucinante vers l'homme, et le prit par le cou. Lui ne cessait de gémir et de se débattre, quelque fois murmurant des " Pardonner moi...je vous en supplie pardonner moi..." et les yeux doré de l'Ultime brillèrent plus que jamais. Le pardonner? L'Ultime pardonner le manque de respect? Jamais! Il vérifia alors qu'Akemi avait fermé les yeux. Et aussitôt, il plongea sa main dans la poitrine de l'homme et retira son coeur.
Il le plaça au dessus de sa bouche, pressa l'organe qui devint liquide et il bu...La femme qui avait prit son fils dans ses bras, se mit soudain à hurler mais elle resta figée. Le garçon venait de lui apprendre qui était l'homme qui venait de prendre le coeur de son père. Et la famille n'osa protesté, sachant ce qu'ils allaient leur arrivé si ils tentaient quoi que ce soit. La fille non plus ne bougea pas, elle était toujours de glace avec son visage d'ange et sa poupée entre les bras. Il fit éclater le père en poussière doré et autorisa Akemi à ouvrir les yeux. C'était le premier vampire proche de lui qui venait d'assister à la mort d'un Sang Pur. Shinjô n'avait jamais eu se privilège...

- Impressionnant, n'est-ce pas?! Dit l'Ultime avant d'éclaté de rire. Si vous nous le permettez, nous allons retourné à nos occupation. Je vous souhaite, par la même occasion, une belle et agréable nuit, ajouta-t-il en s'inclinant légèrement.

Cette phrase arracha un nouveau cri à la femme...

Takuya suivit le Directeur qui l’emmena à l’extérieur du centre commercial et bientôt du village et enfin, même de la ville la plus proche. Les deux vampires observaient une allure rapide mais non moins assurée. Il appréciait ce plein air. Mais ce qu’il savourait encore plus, c’était l’invitation du terrible Ultime. S’étant placé derrière lui, il observait le dos de celui que tous les vampires se devaient de considérer comme leur Maitre Eternel. L’Ultime, bien plus que le Master traditionnel, avait un pouvoir bien plus importants sur les êtres de la Nuit. Takuya en était conscient, tout comme ses autres « frères » mythiques.

Le vampire se laissait perdre à ses réflexions lorsqu’il remarqua qu’ils venaient d’arriver à un village. Son attention se porta sur le lieu dans lequel l’avait emmené Kurushima-sama. Le village était plutôt grand, mais assez désert. Il en dégageait de l’ensemble une atmosphère froide, ce qui plut à Takuya.

« Un peu lugubre, mais c’est ce qui fait son charme. »

Son regard, ou plutôt son odorat, se porta sur une délicieuse femme. Takuya apprécia le regard que les demoiselles leur lançaient. Intimidées, certaines rougissaient, ce qui provoqua des effluves sur leur joue. Chose que le vampire apprécia plus encore. Mais Kurushima-sama se déroba bien vite à se spectacle alléchant. Takuya retint un léger grognement à peine audible. Il ne sut si le Directeur l’entendit. Mais il s’en fichait bien. Ce qui le préoccupait, pour l’instant, c’était son estomac.

L’Ultime grimpa sur un arbre, très vite rejoint par le Chosen One. Cet exercice enfantin amusait le vampire. Pourquoi le vampire le plus puissant s’amusait-il à grimper aux arbres ?

« Nous y sommes, Akemi. Je t'en prit s... »

L’irruption non désirée d’une famille de l’Eternel pénétra la scène que les deux vampires se préparaient à recouvrir de cadavres. De guerre lasse, Takuya soupira, ennuyé par l’intervention impromptue de résidents. Le vampire se décida à porter un bref regard sur la famille en question. Il constata que ce n’était rien de très intéressant. Un père, une mère, une fille et un fils. Quoique la fille paraissait susceptible de retenir son attention. Elle dégageait quelque chose d’étrange. Outre sa nature extraordinaire d’être sublimement immortel, son attitude même dénotait avec celle des autres. Pendant un long moment, la jeune demoiselle attira toute l’attention de Takuya.

Soudain, l’attitude du père changea littéralement. Sans doute dans un souci de protection, il se cabra pour se mettre ne position combat, aussitôt imité par le reste de sa famille. Alerté, très certainement, par la couleur des yeux de Kurushima, le père tentait de prendre les mesures de sécurité.

« Stupide.
Que faîtes vous ici? Démon! Ne pietinez pas notre terre et partez! Tout de suite! »

Et bien ça, c’était de l’accueil. D’ailleurs, la réplique du Directeur l’amusa. Ce qui ne présageait rien de bon pour la suite des évènements. Malheureux … pour la famille. Ce qui suivit, Takuya ne le comprit pas entièrement. Il savait que Kurushima-sama possédait, plus que les Sang-Purs, des pouvoirs hors du commun. Il se rappelait même que son ami Takeru lui avait dit qu’il en collectionnait pas mal. Ce qu’il venait de voir, et qu’il n’avait pas tout à fait compris, devait être l’un d’eux. Intrigué par les pouvoirs extraordinaires que le Directeur lui laissait entrevoir, le vampire se focalisa bien plus sur lui. Quand il sentit soudain le vent siffler près de lui. Lorsqu’il pivota la tête en direction du changement d’air, il aperçut des flèches rouges qui sifflaient dangereusement dans sa direction. Le vampire aurait pu aisément les éviter, mais l’Ultime en décida autrement. Le soin qu’il prenait à « protéger » le Chosen One irritait ce dernier.

« Akemi, ferme les yeux. C'est un ordre, je te fait confiance. »

La voix sévère de Kurushima résonna dans la tête du vampire qui, contraint d’obéir, émit néanmoins un grognement de protestation, avant de fermer les yeux. En temps normal, obéir aux ordres du Directeur ne dérangeait pas le Chosen One. Ce vampire aimait ne se soumettre qu’à sa propre autorité, mais savait se ranger du côté des plus forts. Toutefois, la gêne de l’aveuglement l’agaçait au plus au point. D’autant plus qu’il sentait l’atmosphère changer en terreur. Et quand l’Ultime l’autorisa enfin à rouvrir les yeux, Takuya ne vit qu’une poussière dorée remplacer l’adversaire. Il répondit d’un soupir las à la réplique de son Directeur. Il venait de tout rater.

Kurushima-sama commença à prendre congé, quand la femme émit un curieux cri, mêlait de plainte et de haine. Elle se jeta, aussi rapide qu’elle le put, sur l’Ultime. Takuya sourit. Car s’il était reconnu pour une chose, parmi d’autres, c’était bien sa vitesse. D’un rapide mouvement de pied, le vampire se retrouva devant le Directeur, la main portée sur le cou de la pauvre femme. Elle semblait ahurie de la promptitude de son geste. Mais aussi apeurée. Sans doute se demandait-elle s’il ne se gênerait pas, lui aussi, de la tuer aussi froidement.

« Vous ferez mieux de maintenir une distance raisonnable. Il s’arrêta, comprimant légèrement mais fermement la nuque froide. A moins que vous désirez rejoindre votre compagnon dans le Royaume de la Mort. »

Takuya n’était pas aussi effrayant que Kurushima. Mais il savait se montrer angoissant. Sa réputation, au sein de l’Ecole de la Lune, était plus que faite. Il n’était pas le leader, mais il était tout autant un chef.

La vampire porta une main sur le poignet du Chosen One, exprimant tant bien que mal son désir qu’il la lâche. Le garçon, restait pétrifié, étudiant les moindres mouvements du vampire, mais plus encore ceux de l’Ultime. Takuya tourna sa tête en direction du Directeur, lui demandant ce qu’il devait faire. Après tout, c’était lui le Seigneur des Immortels.

Tôji tourna les talons, mais il sentit malgré lui la femme accourant vers l'Ultime. Geste innattendu d'Akemi, qui par la même occasion réagit d'une vitesse fulgurante, il la saisit par le cou. Kurushima esquissa un sourire. Voyant le parfait visage de la femme se tortillé de douleur, de peur, d'agacement. Mais d'où venait donc ce désir cruel de vouloir voir les gens souffrir?

« - Vous ferez mieux de maintenir une distance raisonnable. Il s’arrêta, comprimant légèrement mais fermement la nuque froide. A moins que vous désirez rejoindre votre compagnon dans le Royaume de la Mort. »

La misérable encercla de sa main le poignet d'Akemi, le regard suppliant. Et le garçon, horrifié, surveillait les moindres faits et gestes des deux vampires, particulièrement ceux de l'Ultime. Et un peu plus de 30 secondes plus tard, le regard d'Akemi se tourna vers le Directeur, se demandant certainement ce qu'il devait faire. Kurushima lui aurait trancher la gorge, c'était trop tentant de rester ainsi, dans cette position sans rien faire. Et bien sûr, avec la puissance d'un Chosen One, on pouvait faire pareil. Mais ça serait tellement dommage de l'amputer ainsi, car elle metterait pas mal de temps à cicatriser...Mais pourquoi, ne pas la laisser seine et sauve? "L'amputation" de Tôji fut beaucoup plus cruel, il venait d'ôter la vie de son bien aimé. Et quand on aime une personne, lorsqu'un vampire en aime un autre au point de former une vraie famille, on est près à tout, même à se sacrifier pour cette personne! Et Tôji, venait de le tuer. Bien sûr, la femme et les enfants n'avaient rien vu à cela. Tôji ne prendrait pas à tel risque que de tuer un vampire sous les yeux d'autres vampires!

« - Laisse là, Akemi-kun. Elle ne mérite pas de mourir, la perte d'un être cher est bien pire que la mort. Enfin, c'est ce que l'on dit, dit-il accompagné d'un sourire malsain aux lèvres. »

Mais alors, la petite fille attira l'attention de l'Ultime. Il aurait juré qu'elle avait bougé. Car jusqu'à présent, elle était resté de glace. Il s'approcha d'elle, l'Ultime était vraiment plus grand qu'elle, alors il s'accroupit et son visage arrivait à peut près au niveau de sa poitrine. Il leva la tête, passa sa main dans les cheveux blond et bouclé de la fille. La femme hurla une nouvelle fois, mais cette fois, elle n'approcha pas et lança un regard appeuré vers Akemi, qu'elle craignait à présent. L'Ultime haussa les sourcils et la regarda avec cette expression stupide que tout les gens affiche lorsqu'ils regardent un enfant. Puis sa main descendit le long de son bras et vint attraper sa main, qu'il serra avec rage avant de la lui briser. Elle ne réagit toujours pas, et cela irrita tellement l'Ultime qu'il se leva et la gifla avec fureur. Sa mère poussa un grognement, et tomba sur les genoux, incapable de faire quoi que ce soit. Tôji prit le menton de la fille, et plongea son regard dans le sien. Et une chose improbable se fit, la mère se mit à parler, haletante de rage.

« - Ma...ma fille...ne ressent rien. Pas de soif ni de douleur...Voilà de quoi elle a hérité. Laissez la tranquille, je vous en supplie..."Ultime", dit-elle, ne sachant pas comment l'appelé autrement. »

L'Ultime soupira d'ennui. Alors c'était ça? Vraiment déplorable...on ne peut même plus appelé ça "don". Mais plutôt, "malédiction" ! Et Tôji n'avait pas besoin d'un tel pouvoir. Tout ce qu'il esperait, c'est qu'il ne lui avait pas prit cela. Car en brisant sa main, peut être que cela avait agit sur quelque chose en lui? Mais la fille ne s'est pas servit de son pouvoir contre Tôji, alors logiquement, il ne lui avait rien prit. Kurushima murmura un " pitoyable " et se remit en route, Akemi à ses côtés. Il finit par trouver cette expedition, très ennuyante. Et Akemi devait penser cela aussi. Alors ils chassèrent ensemble, toutes sortes d'animaux. Tous la même saveur les uns que les autres. Mais pour se récompenser cette minable expédition, il s'offrirait une ou plusieurs femmes du village d'à côté. Mais avant cela, Tôji voulait retourné dans son village. Celui qui a présent, n'existait pratiquement plus. Ce n'est pas qu'il voulait se rememorer les tristes souvenir de sa misérable enfance, mais juste revoir cette fameuse grotte. Si il n'avait pas été là ce jour là, avec Asano à ses côtés, il n'aurait pas trouvé ces fameuses reliques et l'Academy Hakubo n'existerait même pas.
Après quelques minutes de marche, ils atteignirent enfin la grotte.

«- Akemi...Es-tu fière de notre race? Assume-tu le fait que tu sois un vampire?»

Il se retourna et fixa Akemi. C'était le bon moment pour lui demandé un "service". Un très grand service alors...

«- Dans ce cas là, serait-tu prêt à faire quelque chose pour moi? Bien sûr, je pourrais très bien le faire moi même. Mais dans ce jeu là, il me semble que ce soit le plus rapide qui gagnera. Ce que je souhaite vraiment, c'est récuperer la relique qu'Asano m'a repris il y a bien longtemps. Et pour sceller notre pacte, j'ai du prendre la sienne. Mais voilà, si j'arrive à récuperer la mienne, le secret sera toujours bien gardé. Et personne à part moi ne saura comment tuer un vampire. Mais si Asano récupère SA relique, tel que je le connais, il n'hésitera certainement pas à lire la mienne et à utiliser ce secret contre nous. Et je ne veux pas de guerre, ça serait vraiment dommage. S'il n'y a plus d'humain sur Terre, les vampires devront se contenter du sang animal. Car malgré les apparences, les vampires sont extrêmement nombreux. Et je doute fort que les humains puissent gagner une guerre contre des vampires.»

« Laisse là, Akemi-kun. Elle ne mérite pas de mourir, la perte d'un être cher est bien pire que la mort. Enfin, c'est ce que l'on dit, dit-il, accompagné d'un sourire malsain aux lèvres. »

En bougonnant, Takuya la relâcha. La vampire se hâta de s’éloigner de lui, avec un regard apeuré, ce qui lui fit grandement plaisir. Son regard se détacha de ses yeux qui le ravissaient, pour se focaliser sur le Directeur. Ce dernier semblait avoir trouvé une autre proie. Un sourire amusé étira les lèvres du Chosen One.

La petite fille – qui était restée immobile, même devant le spectacle du massacre de son « père » - était cette nouvelle proie. Mais qu’avait-elle de si mystérieux ? Lui aussi l’avait remarqué et avait noté cette curieuse impression de pouvoir qui s’attachait à elle. Cependant, elle n’avait pas esquissé un geste depuis le début. Et pourtant, elle attirait toujours l’attention du dangereux Ultime.

Bientôt, Takuya ne la vit plus. Kurushima-sama lui obstruait la vision. Mais ses sens étaient toujours aussi aiguisés. Il n’eut pas le besoin de « tendre l’oreille ». Ecoutant attentivement le moindre mouvement entreprit pas son Directeur, le vampire entendit bientôt le bruit d’un craquement. Mais ce bruit ne le surprit pas. Ce qui l’intriguait, en revanche … Cette fois-ci, il prêta bien plus l’oreille.

Et non. Aucun son ne sortait des fines lèvres de l’enfant. Ce qui surprit le Chosen One mais inquiéta la mère, qui se mettait de nouveau à hurler, surveillant toutefois les gestes de Takuya. Ce dernier haussa les épaules comme pour signifier que son destin lui importait peu.

« Ma...ma fille...ne ressent rien. Pas de soif ni de douleur...Voilà de quoi elle a hérité. Laissez la tranquille, je vous en supplie..."Ultime", dit-elle, ne sachant pas comment l'appelé autrement. »

Il haussa un sourcil, montrant par là même son étonnement et son mépris. Joint à ce geste passé inaperçu, il y a ajouta un léger feulement. Ce don ne servait à rien. Strictement à rien. A quoi cela servait-il de ne pas ressentir la douleur ? Les vampires avaient déjà abandonné plusieurs sensations. C’était le prix à payer pour leur immortalité. Lui étant l’un de ces vampires guerriers, aimant le combat et ressentir les difficultés, se répugnait à vivre dans la situation de cette enfant.

C’est ce à quoi devait aussi penser l’Ultime, puisqu’il ne daigna même plus poser un regard sur elle et lui tourna délibérément le dos. Lui-même vit la femme pousser un léger soupir, laissant paraitre son soulagement. Mais le vampire ne l’entendit pas de cette façon et porta un regard menaçant sur la jeune femme. Fixant ses yeux au sien, qui désormais s’étaient allumés d’une lueur apeurée, il porta lentement son regard sur la fillette qui n’avait pas bougée. Affolée, la femme se releva et se dirigea prestement vers son enfant. Geste qui arracha un rire amer à Takuya.

A son tour, il se retourna et agita la main à côté de sa tête, montrant sa lassitude. Puis il suivit l’homme qui se faisait craindre chez les êtres immortels. Takuya se plaisait à suivre cet homme. Il se plaisait à savoir qu’il accompagnait celui que tous redoutait. Lui aussi le craignait, mais pas de la même façon que les autres. Tous ces terrifiés l’amusaient. Lui éprouvée une crainte pieuse envers l’Ultime. Il était impressionné par son imposante puissance et désirait ardemment l’obtenir, à son tour. Il ne s’en cachait guère et savait que Kurushima-sama l’avait percé à jour.

Déambulant négligemment à travers les arbres, le vampire ne faisait plus attention à l’endroit où l’emmenait le Directeur. Il se contentait de le suivre derrière, s’abandonnant à ses réflexions. Il fallait le dire, leur périple n’avait plus rien d’une partie de chasse. Et Takuya commençait sérieusement à avoir soif. Ce vampire n’était pas le modèle de contrôle de soi que l’on pouvait attendre. Continuellement guidé par sa soif, Takuya n’éprouvait aucune frustration à cela. Comparé aux autres vampires, qui ne vivaient que dans l’espoir de pouvoir un jour se contrôler. Lui, aimait être guidé par cette inéluctable envie de sang.

Posant le pied sur une surface humide, il décida de lever les yeux sur l’endroit où l’avait emmené l’Ultime. Humide, vraisemblablement froid … une grotte. Grimaçant, il tourna sur lui-même. On ne pouvait pas dire qu’il était emballé par l’endroit.

« Akemi...Es-tu fière de notre race? Assume-tu le fait que tu sois un vampire? »

Takuya passa une main dans ses cheveux et un sourire narquois étira ses lèvres. Quelle question stupide. Bien sûr qu’il assumait cette puissance, ce pouvoir sur la race inférieure. Il était heureux de sa nouvelle condition, se félicitant d’avoir pu atteindre un état plus propice à ses rêveries et ses projets. Se redressant sur lui-même, Takuya répondit à sa question sans même ouvrir la bouche.

« Dans ce cas là, serait-tu prêt à faire quelque chose pour moi? Bien sûr, je pourrais très bien le faire moi même. Mais dans ce jeu là, il me semble que ce soit le plus rapide qui gagnera. Ce que je souhaite vraiment, c'est récupérer la relique qu'Asano m'a repris il y a bien longtemps. Et pour sceller notre pacte, j'ai dû prendre la sienne. Mais voilà, si j'arrive à récupérer la mienne, le secret sera toujours bien gardé. Et personne à part moi ne saura comment tuer un vampire. Mais si Asano récupère SA relique, tel que je le connais, il n'hésitera certainement pas à lire la mienne et à utiliser ce secret contre nous. Et je ne veux pas de guerre, ça serait vraiment dommage. S'il n'y a plus d'humain sur Terre, les vampires devront se contenter du sang animal. Car malgré les apparences, les vampires sont extrêmement nombreux. Et je doute fort que les humains puissent gagner une guerre contre des vampires. »

Takuya resta stoïque face au flot d’information que déversait Kurushima-sama. Mais à l’intérieur, il bouillait d’excitation et de surprise. Il ne comprenait pas tout, mais cette histoire de relique allait pimenter son quotidien. Une chose le frappa …

Prenant un ton et une attitude susurrante, il s’avança légèrement, prenant garde à ne pas tremper ses chaussures vernies dans les flaques d’eau :

« Je ne saisis pas bien tout ce que vous me dites, Kurushima-sama. Ce que je comprends, en revanche, c’est que vous avez … Il hésita une fraction de seconde besoin de mon aide. »

Takuya s’arrêta de parler et d’avancer. Il savait qu’il était sur un terrain glissant. Après tout, c’état bel et bien Kurushima Tôji qu’il avait en face de lui. Même s’il ne craignait pas l’Ultime, il ne tenait pas à finir comme l’autre vampire, et bien d’autres avant lui, qui s’étaient hasardés à tenir tête à ce dangereux prédateur.

« Ainsi dont, l’Academy est emprunte de secrets. Je m’en doutais un peu, je dois dire. Une école où cohabitent à la fois le chat et la souris, il rit doucement est fort peu commune. Mais, j’étais loin de m’imaginer que tout ceci reposait sur … des reliques ? »

Le Chosen One porta un regard méprisant à l’ensemble de la grotte. Quel lieu pour une telle conversation. Ce qui le tracassait … il n’arrivait toujours pas à le dire. Et pourtant, il savait qu’il devait aborder le sujet, ne serait-ce que pour comprendre. Mais avant tout cela, il fallait éclaircir plusieurs points. Est-ce que Takeru était au courant de toutes ces choses ?

« Pour que je puisse vous aider convenablement, Monsieur le Directeur, il faudrait que vous m’expliquiez. »

Là-dessus, Takuya resta immobile. Cette position que savait si bien le faire les êtres de la Lune. Mais une chose le tracassait, l’angoissait même.

< Il est possible de tuer un vampire ? >

L'Ultime jeta un coup d'oeil à l'endroit où il avait découvert la relique, les lettres était si spécials, les mots gravés, disposés d'une façon si étrange sur la pierre..Tôji avait mit beaucoup de temps avant de comprendre la signification de toutes ces lettres. Il se souvint encore parfaitement la sensation qu'il avait ressentit lorsqu'il eut compris relus les phrase de la relique, la stupeur qui l'avait frappé, l'angoisse, l'irritation...Il se souvient de la souffrance, aussi. Ses parents l'avaient vraiment abruti, mais à ce point là? Au point de lui avoir dit que les vampires étaient des êtres immortels? Mais peut être ne savaient-ils pas eux même qu'ils pouvaient mourir. D'une mort terrible, douloureuse, une mort extrêmement digne pour un vampire. Mais bien sûr, comme chaque chose, il y a toujours des conséquences et un prix à payé pour osé faire une chose pareil.

- L'Academy repose en effet sur un pacte entre Asano et moi. Sans cela, Akemi, tu serais un petit vampire de rien du tout,- malgré ta puissance - tu n'es pas un Sang-Pur, et je connais les ami(e)s de mes parents qui sont, extrêmement puissants. Mais tu es un Chosen One et tu vie au côté de l'Ultime, et rien qu'avec ça, tu as aquis une puissance qu'aucun Sang-Pur n'oserait défié.

L'Ultime s'accroupit et se mit à caresser un écureuil qui venait de l'approcher. Il sourit à la bête, un sourire malsain et emprint de cruauté.

- Les Humains et les Vampires sont si stupide à côté de toi, petite chose. (Il prit l'animal entre ses mains et resserra son étreinte jusqu'à ce qu'elle explose en poussière dorée) Malheureusement, c'est la Loi du plus fort.

Et sur cette phrase, il releva les yeux vers Akemi. Il avait certainement comprit ce petit jeu, le fait qu'il parle à la bête et qu'il relève les yeux vers le Chosen One...

- Très bien, Akemi, je vais te raconté mon histoire. Pas depuis le début, évidemment, je vais te dire comment j'ai rencontré Asano, comment et sur quoi mon école repose.

Il se tourna vers la pierre dur, solide et humide de la grotte, il caressa, sans même sentir les bosses et la froideur de la pierre. Il soupira. Il n'avait pas envie de raconté cela, non pas par manque de confiance ou quelque chose dans le genre envers Akemi, seulement, ça l'ennuyé. Il espera alors, que cette histoire, au moin, plaise un minimum à Akemi et le divertisse. Et surtout, qu'il comprenne. Parce que c'est un Chosen One, après tout, ce n'est pas pour rien. Force...intelligence...et savoir. Voilà ce qui manquait aux Chosens Ones.

- Il y a très longtemps, une centaine d'année, voir plus, après m'être enfuie de chez moi, j'ai errer dans ce monde sans but précis, j'ai vécut avec des humains, mais une fois de plus, j'ai du fuir. Je suis allé en Angleterre, pour des affaires, j'étais extrêmement riche. Finalement, je suis revenu au Japon, j'ai une nouvelle fois vécut avec des humains, ils étaient pauvres et vieux, et moi j'étais riche et "jeune", je me suis enfui. Guidé par mes pas, je me suis retrouvé, ici, dans mon village natale. Je me suis réfugié dans cette grotte, et c'est ici que j'ai fais la découverte d'une relique. Indiquant comment on peut tué un vampire. Mais ça, je ne te le dirais pas. Takeru non plus, ne le sais pas, et personne d'autre à part moi. Je pense, que cette relique vient des Fondateurs des Vampires, le tout premier vampires venus au monde à écrit cela. Je n'y croyais pas, au début, enfin juste un peu. Mais il fallait que j'en ai le coeur nette, je suis retourné dans le manoir de mes parents, et je les ai tués (il poussa un grognement de fureur, au souvenir du goût du sang de ses parents, pas de peur ni de haine, juste de l'amour) je suis resté un an auprès d'eux, auprès de leur corps. Ils étaient morts, et moi j'étais soulagé. Je venais d'aquérir une nouvelle puissance, un pouvoir que je n'avais volé à personne. Un peu plus tard, je me retrouvais en plein milieu d'une bataille entre Sang-Pur (il se mit à rire) c'était ridicule, je n'ai pas bougé une seule fois, je n'ai absolument rien fait, et tout les Sangs-Purs se sont écroulé, un à un. C'était tellement drôle à voir, tellement pitoyable. Ils étaient tous à mes pieds, ils ont mit du temps à cicatriser, je les ai tous tués. Dans cette bataille, il y avait un humain, il me contemplé de ses yeux apeurés et dégoutés, j'aurais pu le tué, je ne l'ai pas fait. Trop puissant, il aurait été capable de me tué. Mais il y a un prix à payé pour pouvoir tué l'Ultime, si je meurs, Asano serait mort aussi. Rappel toi mon pouvoir d'Ultime, " Effect Miror ". Il avait une relique, lui aussi, il avait si peur, il aurait accomplis le moindre ordre que je lui aurais donné. Je lui est proposé un marché, il m'a fait lire sa relique, il n'avait pas besoin de lire la mienne, il n'aurait rien compris, de toute façon, il venait de voir. On a échangé nos relique, et c'est comme cela qu'on a bâti cette école. Asano est un être cruel, derrière ses traits parfaits, doux et angélique, se cache peut être un être encore plus terrible que moi (il rit). Il n'a pas hésité à tué, à mes côtés, pour pouvoir construire cette école. Je ne fais pas confiance à Asano, il serait capable d'utiliser ma...notre relique contre nous. Il serait capable de monté une armée d'humain, des machines à tués. D'ailleurs, cela ne m'étonnerait pas qu'il prépare déjà ce genre de coup. Mais pour cela, il lui faudrait plus d'une vie! Et moi, j'ai l'éternité devant moi, j'ai les plus puissants Sangs-Purs à mes pieds, j'ai les Chosens Ones. Et lui alors? Les Gardiens? Les Gardiens de quoi? Ils sont capables de battre toute une bande criminel humain, de faire ce que le FBI ou toute les autres polices du monde ne serait pas capable de faire, mais face à une armée de Sangs-Purs? Pour moi, ce ne sont que des moustiques qu'on chasse d'un revers de main. Finalement, une guerre entre humain et vampire ne serait pas si terrible, ( il rit une nouvelle fois ) ça ne serait qu'un divertissement de plus dans ma vie d'Ultime. Mais si jamais cette guerre éclate, beaucoup de choses auxquels je tiens, disparaîtrons certainement. Et cela ne fera qu'amplifier ma souffrance.

Il se tourna vers Akemi et esquissa un sourire diabolique, ses yeux dorés s'étaient mit à brillé avec une intensité extraordinaire.

- Qu'en penses-tu, Akemi? Que choisiras-tu? La paix, donc la protection des choses, des personnes qui me sont chers, ou la guerre et le divertissement? Choisit bien des paroles, Akemi. Souvient toi de qui je suis.

Sur ce, il se mit à rire, d'un rire diabolique.

[pardon pour ce texte minable --']

Takuya le laissa parler, expliquer les fondements de la sombre et mystérieuse Academy Hakubo. Lui restait rêveur aux mots du Directeur. Il n’entendait que « puissance », « pouvoir », « séduction ». Tout ce qui faisait rêver le jeune homme. Oui, depuis toujours il avait aspiré à la puissance. Oui, depuis toujours il avait désiré ardemment s’élever au-dessus des autres.

Tandis que Kurushima-sama s’accroupit à la vue d’un ridicule animal, le vampire étudiait toujours la question. Mais tu es un Chosen One et tu vis au côté de l'Ultime, et rien qu'avec ça, tu as acquis une puissance qu'aucun Sang-Pur n'oserait défié. Oui, il le savait, il sentait qu’il était devenu plus fort. Et tandis que le Directeur enserrait la créature dans ses serres, lui serrait le poing, palpant la force qu’il sentait grandir en lui.

« Malheureusement, c'est la Loi du plus fort. »

Le vampire leva les yeux vers l’Ultime qui le regardait à son tour. Oui, la loi du plus fort. Lui n’obéissait et ne chérissait que cette loi. A l’évocation de celle-ci, le Chosen One sourit, satisfait. Kurushima-sama savait très bien que Takuya comprenait et appréciait ce qu’il disait. C’était sans doute la raison de son choix.

« Très bien, Akemi, je vais te raconter mon histoire. Pas depuis le début, évidemment, je vais te dire comment j'ai rencontré Asano, comment et sur quoi mon école repose. »

Takuya se concentra plus sérieusement sur les dires de son imposant compagnon. Oui, Kurushima Tôji allait parler. Pas entièrement, mais ce qu’il allait dire allait permettre au Chosen One de comprendre certaines choses. Car, pour acquérir de la puissance, il ne fallait pas que compter sur la force …

Kurushima-sama lui tourna à nouveau le dos et se dirigea vers une pierre qui lui apparaissait quelconque. Visiblement, pas pour le Directeur. Alors, il décida de l’étudier un peu plus sérieusement. Voyant qu’elle n’avait rien qui l’interloquait, il décida de se rattacher au récit de l’Ultime. Il apprit des choses auxquelles il s’en doutait, d’autres qui confirmaient ses pensées. Mais ce qui l’intriguait le plus, furent les choses qu’il apprenait. Les reliques, la guerre … Asano … Le Directeur de l’école du Soleil. Ainsi donc, ce cher directeur aux traits et au sourie angéliques n’était pas ce qu’il laissait paraitre. Ce qui l’amusa fortement. Le vampire ne l’avait croisé qu’à de rares occasions. Son allure sereine, son pas léger, et ce sourire aimable toujours fixé sur ses lèvres … n’avaient pas manqué de lui arracher un certain frisson.

« Qu'en penses-tu, Akemi? Que choisiras-tu? La paix, donc la protection des choses, des personnes qui me sont chers, ou la guerre et le divertissement? Choisit bien des paroles, Akemi. Souviens-toi de qui je suis. »

Là-dessus, Kurushima-sama laissa échapper un rire sonore qui reflétait bien son état d’esprit. Un esprit sauvage, indomptable et diabolique. Mais lui ne riait pas du tout. Kurushima-sama lui imposait un choix, un choix qui le tiraillait. D’un côté, il y avait son plus grand plaisir, ce que l’Ultime lui avait laissé voir : le chaos, la panique, le désordre, le sang et la violence. La puissance pure et sauvage. Mais de l’autre, il y avait une puissance plus grande à laquelle il se devait d’obéir. Non pas parce qu’il devait se plier à un ordre supérieur. Tout simplement parce qu’il en avait lui-même décidé. En devenant Chosen One, il s’était lui-même soumis à l’autorité de l’Ultime Kurushima Tôji.

Le vampire se mit à arpenter les lieux précautionneusement. Il était un vampire extrêmement propre sur lui. Aussi il évitait les flaques et ne marchait que sur le sol sec. Le tout lui donnait une démarche dansante. Que fallait-il faire ? Le suivre et avoir tout ce qui allait avec : puissance, force, pouvoir, mais surtout … la vie ? Ou n’obéir qu’à sa pulsion sauvage et destructrice de soif de sang ? Akemi Takuya savait qu’il pourrait échapper à l’Ultime … pour le moment. Aussi, il écarta l’argument de vie et de mort. Face à ce choix, deux puissances se présentaient. Une lente mais progressive et qui ne viendrait que de lui, que de ses propres efforts. Et de l’autre une rapide, mais décisive.

Flop …

Takuya balaya la goutte d’eau qui venait de toucher sa veste. Kurushima-sama attendait toujours aussi patiemment, non sans une pointe d’amusement. Le vampire fixa ses yeux sur ceux couleur or du Directeur. Ils brillaient de plus en plus. Sa décision était désormais prise. Il entrouvrit la bouche.

« La guerre est une chose bien attractive pour qui ne sait pas quoi faire de sa force. Pour les dirigeants, elle n’est qu’un immense jeu d’échec. «

Flop …

Takuya se décala sur la gauche, légèrement agacé par cette atmosphère humide.

« Mais j’aimerai comprendre ce en quoi mon choix peut interférer dans vos projets. Comptez-vous me faire entrer dans vos rangs ? Mieux encore, en quoi mon aide peut vous être profitable ? »

Oui, avant de répondre, Takuya souhaitait encore tâter le terrain, approfondir ses recherches. Sans doute jouait-il avec le feu. Sans doute ne devrait-il pas jouer autant avec cet élément. Reprenant sa marche, il se dirigea à l’opposé de la grotte, la trouvant plus sec à cet endroit-ci. Tout en passant une main dans ses cheveux, il arpentait d’un regard suspicieux ce lieu lugubre. Beaucoup de croyances attribuaient aux vampires les grottes, les lieux reculés, sombres et humides. Takuya n’était pas de cet avis.

« Je serais évidemment enchanté de rejoindre vos rangs. Mais j’aimerai comprendre ce que vous attendez de moi. Il marqua une pose. Se penchant légèrement, sa voix se fit murmure. Précisément. »

Tôji se perdit un instant dans la contemplation de la grotte. Chaque parcelle de pierre, chaque molécule d'eau, semblaient dissimulé en eux tous les sentiments, toutes les sensations qu'avait ressentit l'Ultime autrefois. Oui, rien qu'une pauvre grotte humide et poisseuse. Tôji n'est pas du genre à faire attention à l'endroit dans lequel il se trouve pour faire de grand discours. Ce qui n'était certainement pas le cas pour Akemi, qui semblait agacé et ennuyé par l'endroit. Le Directeur se tourna vers le Chosen One et le regarda dans les yeux. Ceux de l'Ultime brillaient avec toujours la même intensité.

- C'est très simple, Akemi. Je suis avide de puissance, et je serais prêt à tout pour être le plus fort. Tu fais partie de toutes ces choses qui forment mes pouvoirs. Comme un jeu d'échec, Asano et moi en sommes les dirigeants. Mais qu'est-ce qu'un jeu sans pion? Un pion, pour son bien être se doit d'obéir à celui qui est au dessus de lui. J'ai beaucoup de pions, excepté un certain Shinjô Takeru qui lui, fait partie de ma famille. Mais malgré tout le mépris qu'on puisse porté à être considéré comme un pion, moi, contrairement à Asano, je porte de l'estime à mes alliés, et ceux qui ont la chance d'être sur le plateau de mon jeu, peuvent se considéré comme supérieur aux autres.

En effet, une armée doit avoir un chef, celui qui dicte ce qu'ils doivent faire, s'ils ne veulent pas perdre la vie ou encore sombré dans la folie de l'horreur et du massacre. Et si jamais le chef n'a pas assez de puissance ou de connaissance pour pouvoir les protéger, alors ses alliés se doivent de l'aider.

- Mais tu sais, même un pion à l'écoute de son maître, peut avoir ses propres soldats. Et ainsi de suite...Tout part du plus fort, Akemi. Et vous, Chosens Ones, êtes juste en dessous de moi. Même les puissants Sangs-Purs ne le sont pas. C'est avec vous que je suis dans la possibilité de formé une armée extrêmement puissante. Vous êtes sur mon terrain de jeu, et tant que vous obéissez à mes ordres, le reste m'importe peu. Les Chosens Ones sont les seuls à pouvoir faire ce dont ils ont envie. Les élèves, les Sangs-Purs, les vampires nouveau-né, sont à mon entière disposition et sont dans l'incapacité de prendre des initiatives.

Il sortit de la grotte, suivit de très près d'Akemi. Ils se mirent à marché.
Tôji monta sur une branche, la plus haute du plus bel arbre de la forêt, il arbora une posture fière, puissante et fixa de ses yeux cruels et intense Akemi tout en bas. Des centaines de lucioles vinrent formé le clone de Takeru, il était assit aux côtés de l'Ultime et arborait la même posture.

- Tu es libre Akemi. Mais comme dans toute chose, il y a des règles à respectés. Je suis tout en haut et je vous surveille. Et ne tente jamais...jamais, de franchir la distance qui se trouve entre nous...

Dans un bruit tonitruant, comme si le tonnerre venait d'éclater, déchirant cruellement le silence qui s'était installé, l'arbre s'enfonça dans la terre et la branche se trouva à niveau du sol qui s'arrêta de tremblé. En une fraction de seconde, Tôji se retrouva face à Akemi, leur visages étaient séparés de quelque centimètre seulement. L'Ultime finit par murmurer...

- A la moindre tentative, c'est moi qui descendrai jusqu'à toi.

Il sourit au Chosen One et lui tourna le dos. Le Soleil était en train de se lever. Il fallait rentrer au plus vite.

- N'oublie jamais ces paroles, Akemi. Et maintenant, que dirait-tu de rentrer à l'Académie?

Takuya s’impatientait. Il est vrai que la patience ne faisait pas parti du vocabulaire de ce vampire audacieux. La puissance, la considération, toutes ces choses, il aimait les acquérir rapidement. Toutefois, il apprit par le discours du Directeur qu’il lui faudrait patienter. Encore. Toujours.

L’Ultime lui proposait le rôle dégradant de pion. Mais il savait que cela pouvait aussi être très facilement remédié. Tout pion en écrase d’autre et se forge la place en première ligne. De plus, son statut de Chosen One lui serait particulièrement bénéfique. Oui, Kurushima le disait lui-même. Ils détenaient l’autorité, mais par-dessus tout, la liberté d’action.

Le Chosen One n’avait pas dans l’attention de devancer l’Ultime, ni de le provoquer. Du moins, pas tout de suite. Il ne voyait pas l’intérêt de se faire inutilement tuer maintenant. Au contraire, Takuya avait encore besoin de la protection de l’Ultime, et de ce qu’il pourrait lui apporter. L’Ultime représentait la forme de puissance pure. Lui, ce qu’il désirait, c’était arriver à une toute autre forme de puissance. Car il le savait, jamais il ne deviendrait aussi puissant que ce maitre.

L’idée d’une armée plaisait au vampire. Tandis qu’ils sortaient de l’infecte grotte, Takuya méditait encore sur la place qu’il pourrait prendre au sein de cette grande et terrifiante armée. Il était évident qu’il ne serait pas parmi les derniers. Au contraire, l’Ultime le voulait devant, en pleine action. A cette pensée, le vampire se mit à sourire.

Le Chosen One observa Kurushima monter sur une branche haute perchée. Il devinait la volonté et le message que désirait transmettre le Directeur. Il était au dessus, et non lui. Leurs regards se croisèrent enfin. Toujours cette même lueur sombre dans les yeux.

« Tu es libre Akemi. Mais comme dans toute chose, il y a des règles à respecter. Je suis tout en haut et je vous surveille. Et ne tente jamais...jamais, de franchir la distance qui se trouve entre nous... »

Franchir la limite. Takuya était bien trop audacieux pour obéir à cette règle capitale. Mais il savait faire les choses prudemment. Et puis, ce n’était pas pour tout de suite. Un jour viendra où, lassé de sa place de sous-chef, Akemi Takuya prendra les devants.

Dans un souci d’impressionner son interlocuteur, pour appuyer ses dires, le Directeur fit résonner l’arbre qui s’enfonça dans la terre. Il arrivait peu à peu à sa hauteur. Se faisant face, les deux vampires se jaugèrent quelques secondes.

« A la moindre tentative, c'est moi qui descendrai jusqu'à toi. »

Kurushima lui sourit, si l’on pouvait appeler cela un sourire. Ses lèvres s’étirèrent, dévoilant des dents blanches et des canines aiguisées pour se planter dans la chair la plus dure. Néanmoins, Takuya ne broncha pas et ne bougea pas non plus. La plupart des élèves étaient effrayés par ce Directeur sombre et mystérieux et à raison. Pour le Chosen One, le Directeur représentait une source importante et non négligeable de savoir et de puissance brute. Aussi, il ne craignait pas de la même façon le pouvoir de ce redoutable Ultime.

« N'oublie jamais ces paroles, Akemi. Et maintenant, que dirais-tu de rentrer à l'Académie? »

Kurushima lui tournait le dos et faisait face au soleil qui se faisait voir de plus en plus. La sensation des rayons sur sa peau de marbre était toujours aussi désagréable. Le vampire n’arrivait pas à diminuer cette sensation gênante, au contraire de certains d’entre eux. C’est alors avec une joie non feinte qu’il accepta la proposition du Directeur.

Takuya suivit l’Ultime sans prononcer un mot. Tout ce que venait de lui confier ce dernier était en tout point intéressant. Lui qui commençait à trouver son séjour à l’Academy plutôt ennuyeux venait de se voir offrir un nouvel amusement. Qui y avait-il de plus distrayant pour un garçon que le jeu de la guerre ?

Un sourire enfantin, où se mêlait joie et cruauté, dessina son visage glacial.

« J’ai hâte de commencer, Maitre Kurushima. »

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