Rencontre entre un père et son fils.

Vendredi 12 Février, 2010.

C'était un jour d'hiver, brumeux humide et froid. Toujours un jour d'hiver. Je déteste ces jours là, je déteste l'humidité et le brouillard. Personne ne sort, il m'était donc difficile de trouver une proie. Et j'étais affamé, ça faisait plusieurs jours que je n'avais pas bu de sang. Ce jours là, si quoi que ce soit s'était présenté à moi, je n'aurais sans doute pas hésité à la tuer. C'était ce que je pensais, mais ce n'était pas le cas. Car la rencontre que j'étais sur le point de faire aller changer le reste de ma vie. Je marchais alors dans la neige profonde, avec une colère qui ne pouvait pas s'exprimer. Si, je l'exprimais, avec le peu de force qu'il me restait. Des petites flammes s'embrasait dans l'air, derrière et au dessus de moi. A cette époque là, je n'avais pas autant de pouvoir qu'aujourd'hui. Je ne pouvais pas ramené ce que je désire jusqu'à moi. Sinon, je l'aurais fait depuis un bon bout de temps. Et ma soif ne cessait de s'accroître. C'était irritant, je déteste ce genre de sensation. Cette sensation de soif intense, ne faisait que ravivé de triste souvenir en moi. Si seulement je pouvais oublié...pourquoi est-ce que depuis plus de 500 ans, leur voix qui résonne dans ma tête m'est toujours aussi claire? Peut être..parce qu'ils font partie de moi à présent? Parce que je les ai tués? Parce que c'est le prix à payé pour avoir mit fin à la vie des créateurs de l'Ultime?

Les paroles de mon père furent les plus abominables à entendre. Comment osait-il parler de Dieu et de Satan! Comment un vampire peut-il croire en tout cela?! Comment un être tout droit sortie des cauchemars les plus effrayant des humains peut-il prétendre ne pas être un allié du Diable? Parce que toutes les créatures de la Nuit, fils et filles de la Lune, ne sont pas autorisé à parler de Dieu, ni a prétendre être des gens bons. Car à partir du moment où l'on ôte la vie d'une personne, à partir de là, nous sommes un monstre. Un monstre qui a causé préjudice, poussé par les Ténèbres. Toujours plus avide de cette exquise boisson qui n'est rien d'autre que le sang. La sang est la vie, lorsqu'on est avide de sang, on est avide de vie. Et quelque soit vos désir les plus fous, ceux de vouloir résister à cette soif intense et irritante, celle de vouloir résisté à ôter la vie d'une personne, vous serez tout de même considéré comme un monstre. Parce que vous l'êtes, parce que la vie est injuste. Je n'étais pas un monstre, je n'avais jamais tué, j'étais ignorant, je ne savais pas d'où venait cette délicieuse boisson. Mais on m'a considéré comme un monstre, alors à force de me voir comme tel, j'en suis devenu un. Mais quand bien même aurais-je su d'où venait tout ce sang? Aurais-je su y résister? Bien sûr que non...mais je ne savais pas, alors je n'étais pas un monstre. Mais à présent, je voulais tué, j'étais assoifé, quelques goûtes seulement aurait pu suffir...Et prise d'une folie délirante et complètement absurde dont je n'arrivé plus à en être conscient, je suis tombé sur les genoux, mes yeux doré plus que jamais, j'avais pris de la neige et l'avais mise dans ma bouche. Rien, absolument rien. Sans saveur, rien. J'aurais au moin tenté. J'étais sur le point de perdre la raison, de devenir complètement fou. J'étais en train de fuir, fuir ces maudits humains, fuir la stupide et chaleureuse famille qui m'avait accueillis depuis tant d'années...Ils étaient devenu trop vieux à présent, je me devais de fuir pour préserver le secret de ma race. Pour préserver l'équilibre de la paix. Et soudain, j'aperçus un village au loin, très loin. Et d'ici, l'odeur du sang. La délicieuse effluve de sang émanant d'un petit corps...Et celui d'un...d'un vampire? J'arrivais à sentir le sang à travers le corps d'un vampire. Tout les Sang Pur savent faire cela. Cette odeur de sang si puissante...elle n'allait plus jamais me quitter. Alors je l'ai suivis, presque en rampant sur la neige. Cette odeur était attirante, j'ai succombé, entièrement, tout mon corps était guidé par ma soif dévorante. Et plus forte que l'odeur du sang humain, celle du vampire me semblait meilleure, plus forte, plus puissante, plus terrible...Mais je savais, je savais que je ne pourrais jamais boire un tel sang...Cette idée m'irritait tellement! On ne devait rien refusé à l'Ultime, si vôtre vie vous est précieuse, il serait préférable pour vous d'éxécuté le moindre de mes ordres et surtout, m'offrir tout ce que je désire. Et enfin, après quelque minute de plus de marche, j'y suis arrivé. Et j'ai découvert, une petite fille, inerte. Et l'expression effrayé, horrifié, de Shinjô Takeru. Mais je n'ai pas vu cela, ses yeux étaient pour moi le miroir de son âme, l'entre de son coeur, et à rien qu'a partir de là, je su qu'un vampire tel que lui se ferait respecté, parce qu'il est puissant, une énorme puissance. Qui pourrait, peut être un jour, se mesurer à la mienne. La mienne qui est inégalable et si peu juste. Qui en a énervé plus d'un, les a rendus jaloux. La jalousie engendre la haine, et pour moi, la haine n'est qu'une source de puissance nouvelle. Comprends-tu, Takeru, pourquoi suis-je si cruel? Parce que je provoque la haine, et que je suis avide de puissance.

« - Tu n’as rien à craindre de moi, vampire nouveau. Quel est ton nom ? »

« - Shinjô Takeru »

« - Viens avec moi, Shinjô. Vis avec moi, Tôji Kurushima »