Entre "père et fils" [SHINJO TAKERU]

L'hiver...encore l'hiver. Tôji aurait aimé qu'il n'y est pas d'été. Rien que l'hiver, la froideur de l'hiver qu'il pouvait à peine ressentir. L'été était beaucoup plus étouffant. Les nuits étaient très courtes, et Tôji devait resté enfermé dans un endroit sombre pour éviter le soleil. Seul le Soleil arrivait à lui faire ressentir quelque chose de physique, mais gênant, chaud et étouffant. Kurushima déteste ça, cette sensation de chaleur, il ne veut la ressentir qu'en aspirant la vie d'une bête ou d'un humain. Et pas autrement. Mais même lui, puissant Vampire, ne pouvait pas faire changer cela. Ses pouvoirs étaient extrêmement puissants et il pouvait faire ce qu'il veut, sur qui il veut. Mais malheureusement ils étaient limités, il ne pouvait pas changé le temps. Et d'ailleurs, si il avait ce pouvoir là, il ne pourrait pas s'en servir. Les humains trouverait cela très, très étrange. Il ne fallait pas que quelque chose d'étrange ce produise. Bien sûr, les humains sont très faibles par rapport aux vampires, et si une guerre en venait à éclater, les vampires l'emporteront. Comment gagneront-il cette guerre? En tuant. Il n'y aurait probablement plus d'humain sur Terre, et ça, Tôji ne l'accepterais pas. Non qu'il aime particulièrement cette race, seulement leur sang. Ce liquide exquis, il ne s'en lasse jamais. Et il refuserait qu'un vampire boit le sang de son congénère. Surtout s'il le fait par soif, et non par amour. Un Vampire qui boit le sang d'un autre vampire est une marque d'affection profonde, d'un respect incommensurable, signe d'amour éternel. Pas avec le sang humain, le sang humain sert à étanché la soif des Vampires. Tôji avait déjà bu le sang d'un vampire, d'un coeur d'une domestique, rien que quelque goûte, qu'il avait ensuite offert à Ota Akio. Ce n'était en aucun cas un signe d'affection de respect et d'amour, juste qu'il aimé s'amuser avec le coeur des gens, et des animaux. Mais il avait tenté, une fois, de boire le sang d'une humaine par amour. Mais il ne la pas fait, évidemment. D'abord, parce qu'elle ne savait pas qu'il était un vampire, et même si elle l'avait su, elle n'aurait sans doute pas compris son geste. Mais rien que pensé au sang bouillonnant dans les veines de sa bien aimée, lorsqu'il la touchait, l'embrasser, le fit frémir de plaisir. Elle lui manquait, mais pas encore assez. Pas assez pour perdre le contrôle de sois même. Parce que 18 ans pour lui, c'était comme quelques semaines ou mois pour un humain. Heureusement, le jour où il perdrait le contrôle de ses pouvoirs n'arriverait pas de si tôt. Et son amour finirait bien par mourrir et même avec tout les plus puissants pouvoir qui n'est jamais existé, il ne pourrait pas la refaire revivre et ni retrouvé sa beauté d'autrefois.

- Mon amour...Pourquoi m'avoir fait ça à moi? Je ne voulais pas de cette amour, tu n'as pas voulut m'écouter...Et alors ton amour m'a envelopper tout entier. Et j'étais faible, si faible...pauvre sotte, tu aurais dû m'écouter...dit-il à voix haute.

Une domestique frappa à la porte. Tôji l'autorisa à entrer. Elle porter un plateau d'or, et une grande coupe en cullinan emplie de sang. Si...pitoyable. Tôji en avait assez. Que croyait-elle? Que le plateau d'or et le verre en cullinan allait rendre le jus meilleur? A la hauteur de l'Ultime? Ce n'était pas ça qu'il voulait. Lui voulait qu'on lui offre un corps entier, qu'il puisse y planté ses crocs et sentir a travers le sang un petit coeur battre. Il voulait entendre les cris strident des femmes, les vilains soubresaut, les os craqué sous la force irrésistible de l'Ultime. Et tout ce qu'on lui offrait, ce n'était que de vulgaire chose "précieuse" pour les humains. Tôji se fichait du prix de ces choses. Mais ça, les domestiques ne semblait pas le comprendre. Pas encore.

- Donnez moi donc cette coupe, dit-il dans un soupir.

Et la domestique s'éxécuta. Elle prit bien soin de ne pas toucher la peau de Kurushima et resta assez éloigné. Vulgaire système de "défense". Vraiment dommage pour elles qu'ont ne préviennent pas pour qu'il elles vont travaillé. Il suffit juste de sortir une suite incroyable de chiffre qu'elles sont à votre disposition dès les secondes qui suivent. Vraiment pitoyable. L'argent? Qu'est-ce que c'est l'argent lorsqu'on est vampire? Absolument rien du tout. Dans le temps, Tôji était riche aristocrate, il a vécut en Angleterre durant un peu plus d'un siècle et s'est a amasser beaucoup, beaucoup d'argent. Tellement qu'il lui en reste encore. Il changeait souvent de ville, il vivait seul à l'abri des regards et dirigé une grande entreprise. Il a même sû profiter de toute les guerres et révolutions qui s'étaient faîtes. Bien sûr, il n'avait qu'une chose en tête : construire une école pour vampire. Et avec les humains, sans argent, il n'y a rien. Tout fonctionne autour de ces vulgaires morceaux de papiers. Si misérable...L'humain à peut être la chance de pouvoir ressentir certaine chose qu'un Vampire ne peut pas, mais un Vampire, lui, sait reconnaître la véritable valeur des sentiments et sensations. Chez les humains, tout s'achète.
Il bu sans se retenir, et il finit toute la coupe. Il passa son index sur ses lèvres ensanglantée, et le posa ensuite sur les lèvres de la domestique où il nettoya son doigt.

- Pourquoi suis-je toujours entouré de vulgaire femme, laide et sans aucune élégance?

La domestique se retint de pleurer. Tôji sourit, amusé.

- Ne croyez pas vous en sortir comme cela, Mademoiselle. Car je ne peux continuer à voir ce visage gras et laid. Si laid qu'il me fait passer l'envie de sentir mes crocs dans votre gorge, votre sang dans mes veines.

La domestique poussa un cri de fureur, prisa le verre avec rage et le planta dans son coeur.

- Et bien moi...je...je...préfère mourrir avec le plus cher des diamants dans le coeur, et non vos...stupide... crocs dans ma gorge!!! Réussit-elle à crier.

Qu'elle manque de respect! Tôji aurait mit en pièce tout son corps, et aurait tenté de l'envoyer en enfer, mais il se retint. Car il savait que cela lui plairait qu'il s'énerve. Alors il resta parfaitement calme, s'approcha de la domestique et murmura à son oreilles:

- Pauvres créature, c'est pitoyable. Vous ne savez pas la valeur qu'on mes crocs, et je ne vous ferez pas l'honneur de le découvrir. Les pierres précieuse ornes ce monde pourri, mais mes crocs à moi, l'Ultime, ne chercher pas a en trouver sur d'autres personnes. Vous ne les trouverez pas, jamais.

Il posa index sur le front de la domestique morte, et la fit éclater en...cendre. Cendre noir et puante. Voilà une domestique qui n'aura eu, ni l'honneur d'avoir donner son sang à l'Ultime, ni de s'envoler en cette magnifique poussière dorée qu'est celle de l'Ultime. Il fit appeler une autre domestique, et lui demanda de nettoyer toute cette poussière. Qu'il n'en reste rien.
Sur ce, il se dirigea vers la bibliothèque. Il aimé particulièrement cette endroit, il aimé lire aussi. Pas des romans historiques, il aimé les romans d'amour. Toutes formes d'amour. Les romans où un petit enfant était chéri et aimé par ses parents. Il voulait connaître ce que cela faisait d'être aimé par ses créateurs. Lui qui n'avait jamais connut cette amour...Il partit s'asseoir sur le fauteuil qui lui était destiné et ouvrit un livre...

« Que pourrais-je faire ? Ai que ferais-je lorsque ton âme ne résidera plus dans ton corps. »

« Pardonne-moi ma chère princesse, mais le devoir m’appel. Prend soin de toi »

« - Et bien moi...je...je...préfère mourir avec le plus cher des diamants dans le cœur, et non vos...stupide... crocs dans ma gorge!!! »

« - Pauvres créature, c'est pitoyable. Vous ne savez pas la valeur qu'on mes crocs, et je ne vous ferez pas l'honneur de le découvrir. Les pierres précieuse ornes ce monde pourri, mais mes crocs à moi, l'Ultime, ne chercher pas a en trouver sur d'autres personnes. Vous ne les trouverez pas, jamais. »

« Excuse moi de te déranger dans ta lecture mais je suis incroyablement déçue par ton comportement. Moi qui croyait que tu pouvais me sentir à n’importe en droit où je me cachais, aujourd’hui j’ai été prouvé du contraire »

« Tu m’impressionneras toujours, cette domestique à quand même eut pas mal de crans pour s’opposer délibérément à toi. M’enfin tu me diras, ceci n’est vraiment pas brillant, elle aurait put vivre une mort bien plus agréable entre tes crocs quand se poignardant la poitrine comme une hystérique »

« Tu m’as manqué, père »

Il prit donc place dans le fauteuil qui lui était réservé. Il ouvrit le livre et se mit à lire. Il soupira. Avant de tuer la domestique, il aurait vraiment du la faire souffrir. Souffrir pour lui faire assumer ses paroles irrespectueuses. Et soudain, il sentit une présence. Ou plutôt, le sang d'un vampire. Un sang unique, qu'il serait capable de reconnaître entre mille.

« - Excuse moi de te déranger dans ta lecture mais je suis incroyablement déçue par ton comportement. Moi qui croyait que tu pouvais me sentir à n’importe en droit où je me cachais, aujourd’hui j’ai été prouvé du contraire »

L'Ultime ouvrit de grand yeux. Comment avait-il pu ignorer la présence de Shinjô? Certainement trop préoccuper à penser à diverses tortures qui aurait pu faire endurer à la domestique...Il soupira et referma le livre nerveusement. Il espérait à cet instant que la domestique souffrait encore dans le Monde des Morts. Les paroles de Shinjô aussi, l'agacèrent un peu. Ce n'était vraiment pas le moment de lui reprocher quelque chose. Sauf s'il voulait le mettre en colère. Ce qui était plutôt bien réussi, d'ailleurs. Tôji tenta de détruire le livre qu'il avait entre les mains, mais se retint de justesse. C'était un livre, après tout. Et Tôji ne touche pas aux livres comme il touche une domestique ou un animal. Il garda donc sa colère pour lui et fit semblant d'être de bonne humeur, souriant à tout va.

« - Tu m’impressionneras toujours, cette domestique à quand même eut pas mal de crans pour s’opposer délibérément à toi. M’enfin tu me diras, ceci n’est vraiment pas brillant, elle aurait put vivre une mort bien plus agréable entre tes crocs quand se poignardant la poitrine comme une hystérique »

Shinjô vint s'asseoir fasse à lui. Le doux sourire qu'il lui adressa calma peu à peu la colère de Tôji. Il comprit aussitôt que les phrases précédentes qu'il avait dîtes n'était pas pour l'énerver. Décidément, même après l'avoir élevé tant d'année, lui avoir appris tout ce dont il avait besoin pour devenir le plus puissant des vampires, Tôji n'arrivait pas toujours à le comprendre. Mais bon, il ne le cherchait pas non plus. Car sinon, il se mettrait involontairement à lire dans ses pensés. Et bien sûr, il ne ferait pas une telle chose. Même si parfois, il en a très envie. Même l'Ultime ne peut pas tout avoir. Et heureusement, d'ailleurs, car sa vie serait d'un ennui s'il avait tout ce qu'il voulait...Une vie plus ennuyante qu'elle ne l'est déjà. Il lui rendit son sourire sans hésité se mit à caresser le livre. Puis, la fenêtre à côté de Tôji s'ouvrit et laissa entrer un écureuil. L'Ultime le prit entre ses mains et le caressa, lui aussi. Il caressa la bête sans sentir le moindre plaisir à cela, sa main ne pouvait même pas distinguer la fourrure du vide. Mais il le fit, juste pour passer le temps. Juste parce que le mouvement de sa main semblait stopper un peu son ennui. Et puis, heureusement que Shinjô était là. Il ne s'était pas revu depuis la dernière fois...il fallait avouer qu'il lui avait manqué.

« - Tu m’as manqué, père.
- Toi aussi, Takeru. »

En fait, il ne voulait plus l'appelé Shinjô. Takeru était peut être familier, mais après tout, n'était-ce pas lui qui l'avait élevé en tant que vampire? Le jour même de sa transformation, il l'avait accueillit! Il trouvait que Takeru était parfaitement approprié. Et le Chosen One n'aurait rien à dire à cela. " C'est trop familier! " peut être? Sûrement pas..

«- Pour en revenir à cette pitoyable domestique, elle n'a était, en aucun cas courageuse et n'a pas eu du cran pour avoir osé m'insulter de la sorte. Parce qu'en venant dans mon bureau, elle savait très bien qu'elle allait mourir. Et tu sais, Takeru, lorsque la mort vous attend, lorsque la mort est proche, alors vous êtes capables du pire, vous êtes capable de tout faire! Juste parce qu'après, c'est la fin. Moi, j'ai trouvé ce comportement lâche et pitoyable. »

L'Ultime passa son index le long du petit corps chaud de l'écureuil et plus son index descendais vers le bas plus l'entaille causé à la bête se fit grande. L'animal se débattit sans relâche. Tôji leva l'écureuil, déposa un baiser sur sa petite tête et appuya, serra si fort la bête qu'elle éclata...en magnifique poussière dorée, qui disparut elle aussi. Il releva la tête et plongea son regard dans celui de Shinjô. L'Ultime avait l'impression que, à chaque fois qu'il était avec le Chosen One, il lui apprenait quelque chose. Sur la vie ou sur lui même.

« - Cette domestique est idiote, mais pas tant que ça, parce qu'elle ne savait pas. Et aucune domestique n'est au courant de cela, ni toi d'ailleurs. Mais je vais te le dire, parce que je n'ai rien à te cacher. Lorsqu'un animal ou un humain éclate en ma fameuse poussière dorée, et qu'elle disparaît elle aussi, sais-tu où elle va? Chaque particule de poussière se transforme. En petit bout d'écorce d'arbre, en poil d'écureuil ou autre animal, en morceau de pierre ou je ne sais quoi encore...C'est pour les remercier de m'avoir offert leur sang. Et lorsqu'il éclate en poussière, ils se réincarnent. Pour ne pas finir dans le terrible Monde des Morts, pour ne pas finir dans le néant. Si je meurs un jour, Takeru, j'aimerais me réincarné, moi aussi. J'aimerais que quelqu'un me fasse réincarner. En pierre ou en écorce d'arbre. Tu le feras pour moi, Takeru? Si je meurs. Et je vais mourir un jour, il ne faut pas l'ignoré. Un être aussi puissant ne peut exister. Voilà les paroles de mon père, et mon père ne mentait jamais. J'ai tué mon père, Takeru. Je suis un monstre. Je ne mérite pas de vivre. Mais je vie tout de même, je vie pour toi, pour vous, pour empêcher les gens bons de finir dans le néant. »

Cruel? Impitoyable? Glacial? Oui, Tôji l'était pour la plupart du temps. Mais au fond, tout au fond de son coeur gelée, il éxiste une petite lueur, une lueur pleine de chaleur et de gentillesse. C'est une lumière qui brille très faiblement. Parce qu'on ne veut pas la laissé brillé dans tout son coeur. Le froid et la glace l'en empêche...

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